Tout le monde en parle mais bien peu en ont goûté les fruits : les "big data" sont une mine d'or encore rarement exploitée par les entreprises. Une enquête menée par Cisco auprès de 1800 professionnels de l'informatique dans 18 pays (dont la France) éclaire l'état des réflexions autour de ce sujet à la mode.
L'explosion du volume de données produites à travers le monde, par les processus traditionnels des organisations, par les innombrables capteurs qui se répandent dans notre environnement, par les appareils mobiles des consommateurs, par l'utilisation des médias sociaux... constitue une opportunité de valeur inimaginable. Il s'agit là d'un fait largement admis parmi les personnes interrogées par Cisco.
Ils sont ainsi 60% à penser que les projets "big data" peuvent leur permettre d'aider leur entreprise à prendre de meilleures décisions et à devenir plus compétitive. Preuve de cette conviction, deux tiers confirment que le sujet occupe déjà une place dans les priorités stratégiques de leur firme et y restera certainement dans les 5 ans à venir. Autre élément de confirmation, plus de la moitié estiment que leurs budgets informatiques vont progresser pour faire face à la demande.
Tout n'est pourtant pas rose et la route vers le nirvana des "big data" est semée d'embûches. En premier lieu, la sécurité et la gestion des risques sont identifiés comme obstacles majeurs par plus d'un quart des répondants. Au-delà d'une possible inquiétude devant l'inconnu, la crainte ainsi exprimée est légitime : la multiplication des données et la nécessité de les distribuer à de plus en plus d'utilisateurs (condition indispensable pour en extraire la valeur) soulèvent des questions complexes, d'autant plus difficiles à résoudre que les budgets de sécurité ne suivent pas.
L'explosion du volume de données produites à travers le monde, par les processus traditionnels des organisations, par les innombrables capteurs qui se répandent dans notre environnement, par les appareils mobiles des consommateurs, par l'utilisation des médias sociaux... constitue une opportunité de valeur inimaginable. Il s'agit là d'un fait largement admis parmi les personnes interrogées par Cisco.
Ils sont ainsi 60% à penser que les projets "big data" peuvent leur permettre d'aider leur entreprise à prendre de meilleures décisions et à devenir plus compétitive. Preuve de cette conviction, deux tiers confirment que le sujet occupe déjà une place dans les priorités stratégiques de leur firme et y restera certainement dans les 5 ans à venir. Autre élément de confirmation, plus de la moitié estiment que leurs budgets informatiques vont progresser pour faire face à la demande.
Tout n'est pourtant pas rose et la route vers le nirvana des "big data" est semée d'embûches. En premier lieu, la sécurité et la gestion des risques sont identifiés comme obstacles majeurs par plus d'un quart des répondants. Au-delà d'une possible inquiétude devant l'inconnu, la crainte ainsi exprimée est légitime : la multiplication des données et la nécessité de les distribuer à de plus en plus d'utilisateurs (condition indispensable pour en extraire la valeur) soulèvent des questions complexes, d'autant plus difficiles à résoudre que les budgets de sécurité ne suivent pas.
Les défis des big data |
Outre ce point crucial, les problématiques de ressources sont les plus critiques pour les initiatives, qu'il s'agisse de financements insuffisants ou bien d'un manque de temps ou de personnel. Étonnamment, seuls 10% des répondants évoquent la rareté des expertises nécessaires, alors qu'une majorité (56%) considère que les "big data" vont avoir un impact sur leur politique de recrutement.
Sans surprise (hélas !), les responsables informatiques pensent – pour 73% d'entre eux – être les mieux placés pour piloter la stratégie "big data" de leur organisation et ils comptent même sur celle-ci pour renforcer leur influence dans les partenariats avec les autres départements de l'entreprise. Heureusement, ils sont nombreux à penser que les lignes métiers doivent partager le leadership, notant également un besoin croissant de collaboration inter-métiers, souvent inexistante aujourd'hui.
Devant ces difficultés, les projets avancent lentement. Pour 86% des personnes interrogées, l'analyse de l'information est déjà une réalité mais seuls 28% estiment en tirer une valeur stratégique. D'ailleurs, beaucoup en sont encore à exploiter les données "basiques" de leur organisation, les sources principales étant les données courantes (pour 74%), historiques (55%), issues de capteurs (48%), temps réel (40%) et non structurées (32%).
Enfin à la question de leur capacité personnelle à mettre à profit les "big data", ils sont moins d'1 sur 4 à admettre ne pas être prêts, tandis que 36% jugent que ce sont les technologies qui ne sont pas au point (quand tout est la faute des outils...) et que 35% se montrent absolument sûrs d'eux. Une confiance probablement excessive qui augure de désillusions prochaines quant aux résultats obtenus (ou pas)...
Sans surprise (hélas !), les responsables informatiques pensent – pour 73% d'entre eux – être les mieux placés pour piloter la stratégie "big data" de leur organisation et ils comptent même sur celle-ci pour renforcer leur influence dans les partenariats avec les autres départements de l'entreprise. Heureusement, ils sont nombreux à penser que les lignes métiers doivent partager le leadership, notant également un besoin croissant de collaboration inter-métiers, souvent inexistante aujourd'hui.
Devant ces difficultés, les projets avancent lentement. Pour 86% des personnes interrogées, l'analyse de l'information est déjà une réalité mais seuls 28% estiment en tirer une valeur stratégique. D'ailleurs, beaucoup en sont encore à exploiter les données "basiques" de leur organisation, les sources principales étant les données courantes (pour 74%), historiques (55%), issues de capteurs (48%), temps réel (40%) et non structurées (32%).
Enfin à la question de leur capacité personnelle à mettre à profit les "big data", ils sont moins d'1 sur 4 à admettre ne pas être prêts, tandis que 36% jugent que ce sont les technologies qui ne sont pas au point (quand tout est la faute des outils...) et que 35% se montrent absolument sûrs d'eux. Une confiance probablement excessive qui augure de désillusions prochaines quant aux résultats obtenus (ou pas)...
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