Les institutions financières du monde entier sont familières de mécénat et de philanthropie. Dans le cas des banques italiennes Intesa Sanpaolo et Unicredit, avec leur partenaire technologique SIA, la participation à la recherche contre le cancer prend une forme inédite : la mise à disposition de ressources informatiques, en "cloud".
Comme de nombreux autres domaines, la recherche scientifique est devenue très dépendante de ses capacités de calcul. Dans le cas de l'institut à but non lucratif Mario Negri, une de ses missions, requérant des séquencements d'ADN particulièrement gourmands en puissance informatique, était à la peine avec la quarantaine de CPUs dont elle disposait jusqu'alors pour ses travaux : le traitement des données était long et les résultats insuffisamment précis.
L'initiative Cloud4CARE ("Cloud for CAncer REsearch" – nuage pour la recherche sur le cancer) a donc été mis en œuvre pour répondre à ces difficultés. Elle consiste en un "cloud" privé, mis à disposition de l'institut par les partenaires. Les ressources qui le composent, totalisant 4000 CPUs et 1 téraoctet de mémoire installés dans les centres de production des 2 banques, sont aisément accessibles aux chercheurs, à travers un simple navigateur web, tout en étant totalement sécurisées.
Avec une telle augmentation de puissance, les résultats sont évidemment impressionnants : les premiers tests démontrent, sur un exemple, une amélioration de la précision des calculs d'un facteur 100, pour un temps de traitement qui passe de 2 heures à 10 minutes. De plus, l'allocation dynamique des ressources caractéristique d'une infrastructure de "cloud" permet de distribuer rapidement la charge, augmentant encore l'efficacité du dispositif.
Cloud4CARE constitue une belle démonstration d'un partenariat intelligent entre des entreprises privées et une association, qui dépasse l'approche traditionnelle du simple soutien financier. Au contraire, il apporte des solutions concrètes et opérationnelles, exploitant au mieux les compétences et expertises disponibles dans les banques (en matière de production informatique, en l'occurrence). Mais ce projet ouvre également quelques perspectives plus larges...
En particulier, il démontre la faisabilité d'une idée ancienne mais jamais implémentée : les banques pourraient capitaliser sur leurs gigantesques centres de production et leur maîtrise des systèmes informatiques pour offrir des services de "cloud" sur le marché. Et, plutôt que de déployer des ressources dédiées comme l'ont fait Intesa et Unicredit avec Cloud4CARE, il serait peut-être envisageable, pour ce faire, d'exploiter (et rentabiliser) la capacité de calcul non utilisée ?
Comme de nombreux autres domaines, la recherche scientifique est devenue très dépendante de ses capacités de calcul. Dans le cas de l'institut à but non lucratif Mario Negri, une de ses missions, requérant des séquencements d'ADN particulièrement gourmands en puissance informatique, était à la peine avec la quarantaine de CPUs dont elle disposait jusqu'alors pour ses travaux : le traitement des données était long et les résultats insuffisamment précis.
L'initiative Cloud4CARE ("Cloud for CAncer REsearch" – nuage pour la recherche sur le cancer) a donc été mis en œuvre pour répondre à ces difficultés. Elle consiste en un "cloud" privé, mis à disposition de l'institut par les partenaires. Les ressources qui le composent, totalisant 4000 CPUs et 1 téraoctet de mémoire installés dans les centres de production des 2 banques, sont aisément accessibles aux chercheurs, à travers un simple navigateur web, tout en étant totalement sécurisées.
Avec une telle augmentation de puissance, les résultats sont évidemment impressionnants : les premiers tests démontrent, sur un exemple, une amélioration de la précision des calculs d'un facteur 100, pour un temps de traitement qui passe de 2 heures à 10 minutes. De plus, l'allocation dynamique des ressources caractéristique d'une infrastructure de "cloud" permet de distribuer rapidement la charge, augmentant encore l'efficacité du dispositif.
Cloud4CARE constitue une belle démonstration d'un partenariat intelligent entre des entreprises privées et une association, qui dépasse l'approche traditionnelle du simple soutien financier. Au contraire, il apporte des solutions concrètes et opérationnelles, exploitant au mieux les compétences et expertises disponibles dans les banques (en matière de production informatique, en l'occurrence). Mais ce projet ouvre également quelques perspectives plus larges...
En particulier, il démontre la faisabilité d'une idée ancienne mais jamais implémentée : les banques pourraient capitaliser sur leurs gigantesques centres de production et leur maîtrise des systèmes informatiques pour offrir des services de "cloud" sur le marché. Et, plutôt que de déployer des ressources dédiées comme l'ont fait Intesa et Unicredit avec Cloud4CARE, il serait peut-être envisageable, pour ce faire, d'exploiter (et rentabiliser) la capacité de calcul non utilisée ?
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