Comme toutes les institutions financières, Western Union produit quotidiennement des masses gigantesques d'information, dont seule une toute petite partie est réellement exploitée aujourd'hui. Il n'est donc pas surprenant qu'elle se laisse séduire par les sirènes de "Big Data" afin de tenter de tirer profit de cette véritable mine d'or.
La démarche n'est pas une première dans le secteur, bien qu'elle soit encore peu répandue, mais les orientations prises par Western Union sortent légèrement des sentiers battus, illustrant ainsi les multiples interprétations possibles de ce que recouvre le concept "Big Data" (et ses exagérations). Tout d'abord, il n'est point question ici de solutions "exotiques" (c'est-à-dire fournies par des startups), puisque le socle de la plate-forme mise en œuvre repose sur des produits de Tibco, un éditeur plutôt "traditionnel".
Autre aspect du projet, beaucoup plus important et particulièrement révélateur de la vision sous-jacente, sa présentation ne fait aucune mention d'une quelconque problématique de stockage de données, se concentrant au contraire sur l'intégration et le traitement de l'information. En fait, cette orientation fait preuve d'une certaine logique, dans la mesure où, pour une institution financière, il est certainement bien plus difficile de maîtriser les arcanes de l'analyse "intelligente" des données que leur stockage et leur manipulation "brute"...
Du point de vue des usages, les objectifs de Western Union, malheureusement peu détaillés, semblent également en léger décalage par rapport aux initiatives connues jusqu'à maintenant. Ainsi, si la première cible évoquée est, sans originalité, d'anticiper les grandes tendances du paiement dans le grand public à partir des transactions gérées (plus de 230 millions d'échanges entre consommateurs en 2012), les résultats produits serviront, entre autres, à mieux cibler les attentes des clients, jusqu'à une personnalisation individuelle du service offert.
En conclusion, en dépit de l'utilisation abusive de l'expression "Big Data" dans ce projet (au moins tel qu'il est exposé), les principes qui le motivent ouvrent une fenêtre sur de nouvelles perspectives pour des techniques d'analyse de données génératrices de forte valeur dans l'entreprise. Avec l'avantage, pour une fois, de ne pas induire (immédiatement) de rupture technologique susceptible de freiner le déploiement : l'exploitation des seules données de paiement, pas même en temps réel, peut déjà offrir des opportunités intéressantes...
La démarche n'est pas une première dans le secteur, bien qu'elle soit encore peu répandue, mais les orientations prises par Western Union sortent légèrement des sentiers battus, illustrant ainsi les multiples interprétations possibles de ce que recouvre le concept "Big Data" (et ses exagérations). Tout d'abord, il n'est point question ici de solutions "exotiques" (c'est-à-dire fournies par des startups), puisque le socle de la plate-forme mise en œuvre repose sur des produits de Tibco, un éditeur plutôt "traditionnel".
Autre aspect du projet, beaucoup plus important et particulièrement révélateur de la vision sous-jacente, sa présentation ne fait aucune mention d'une quelconque problématique de stockage de données, se concentrant au contraire sur l'intégration et le traitement de l'information. En fait, cette orientation fait preuve d'une certaine logique, dans la mesure où, pour une institution financière, il est certainement bien plus difficile de maîtriser les arcanes de l'analyse "intelligente" des données que leur stockage et leur manipulation "brute"...
Du point de vue des usages, les objectifs de Western Union, malheureusement peu détaillés, semblent également en léger décalage par rapport aux initiatives connues jusqu'à maintenant. Ainsi, si la première cible évoquée est, sans originalité, d'anticiper les grandes tendances du paiement dans le grand public à partir des transactions gérées (plus de 230 millions d'échanges entre consommateurs en 2012), les résultats produits serviront, entre autres, à mieux cibler les attentes des clients, jusqu'à une personnalisation individuelle du service offert.
En conclusion, en dépit de l'utilisation abusive de l'expression "Big Data" dans ce projet (au moins tel qu'il est exposé), les principes qui le motivent ouvrent une fenêtre sur de nouvelles perspectives pour des techniques d'analyse de données génératrices de forte valeur dans l'entreprise. Avec l'avantage, pour une fois, de ne pas induire (immédiatement) de rupture technologique susceptible de freiner le déploiement : l'exploitation des seules données de paiement, pas même en temps réel, peut déjà offrir des opportunités intéressantes...
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