Avec plusieurs réalisations originales à son actif – dont la plus récente approuve les prêts immobiliers en (quasi) temps réel – et quelques nouveaux projets qui devraient voir le jour à court terme, la filiale néo-zélandaise de Westpac est déjà particulièrement active sur le front des applications mobiles.
Il n'est cependant pas question pour elle de se reposer sur ses lauriers. Aussi vient-elle de lancer un concours sur ce thème, le "Westpac App Challenge", appelant tous les développeurs et designers du pays à proposer leurs idées et concepts (aussi aboutis que possibles), pour continuer à enrichir son catalogue. Le principe de cette compétition n'est certes pas tout à fait nouveau mais quelques "détails" de l'organisation de celle-ci méritent tout de même de s'y attarder.
Tout d'abord, les moyens mis en œuvre démontrent que l'initiative n'est pas seulement une opération de communication mais qu'elle vise des résultats concrets. Ce ne sont pas tant les récompenses (qui pourront atteindre 70 000 dollars au total, à raison, notamment, de 10 000 dollars pour chaque finaliste) que la démarche de présentation du défi à travers le pays, auprès d'incubateurs, écoles et autres organismes, ou encore les engagements fermes de la banque qui permettent de l'affirmer.
Ainsi, il est prévu que 5, au moins, des dossiers soumis seront sélectionnés pour une présentation de 15 minutes à un panel de juges (interne) et que 2 d'entre eux, toujours au minimum, seront retenus pour un développement effectif, auquel leurs créateurs pourront (naturellement) participer. Une enveloppe spéciale de 50 000 dollars a même été réservée à cet effet (ce qui représente une somme plutôt modeste mais ayant au moins le mérite d'exister).
Il n'est cependant pas question pour elle de se reposer sur ses lauriers. Aussi vient-elle de lancer un concours sur ce thème, le "Westpac App Challenge", appelant tous les développeurs et designers du pays à proposer leurs idées et concepts (aussi aboutis que possibles), pour continuer à enrichir son catalogue. Le principe de cette compétition n'est certes pas tout à fait nouveau mais quelques "détails" de l'organisation de celle-ci méritent tout de même de s'y attarder.
Tout d'abord, les moyens mis en œuvre démontrent que l'initiative n'est pas seulement une opération de communication mais qu'elle vise des résultats concrets. Ce ne sont pas tant les récompenses (qui pourront atteindre 70 000 dollars au total, à raison, notamment, de 10 000 dollars pour chaque finaliste) que la démarche de présentation du défi à travers le pays, auprès d'incubateurs, écoles et autres organismes, ou encore les engagements fermes de la banque qui permettent de l'affirmer.
Ainsi, il est prévu que 5, au moins, des dossiers soumis seront sélectionnés pour une présentation de 15 minutes à un panel de juges (interne) et que 2 d'entre eux, toujours au minimum, seront retenus pour un développement effectif, auquel leurs créateurs pourront (naturellement) participer. Une enveloppe spéciale de 50 000 dollars a même été réservée à cet effet (ce qui représente une somme plutôt modeste mais ayant au moins le mérite d'exister).
Le modèle de partage de la propriété intellectuelle, typiquement problématique dans ce genre d'exercice, est lui-même empreint d'une certaine créativité : le développeur, qui retient tous les droits sur son idée, cédera une licence d'exploitation à Westpac, en Australie et en Nouvelle-Zélande, mais il conserve l'entière liberté de déploiement dans le reste du monde. Cela permet à la banque de faire miroiter aux participants une opportunité de tester à moindre frais leur concept sur le marché local avant de l'étendre globalement.
La motivation de Westpac derrière cette opération est classique : les développeurs et designers néo-zélandais sont aussi des clients de banques, ce qui leur procure une double capacité d'imaginer et concevoir des solutions résolvant de "vrais" problèmes. Mais, outre son objectif d'enrichir son offre d'applications mobiles, la banque cherche également à détecter et attirer les talents dont elle sait qu'ils deviennent critiques pour son avenir. Le concours a donc explicitement une dimension "ressources humaines" importante.
En synthèse, ce qui rend le "Westpac App Challenge" unique est l'attachement de ses organisateurs à exposer clairement les règles du jeu aux participants, en particulier en établissant sans aucune ambiguïté les bénéfices qu'en retirera chacune des parties prenantes. Dans la mesure où ceux-ci sont suffisamment attractifs et sans contraintes excessives pour les développeurs, le succès devrait être au rendez-vous...
La motivation de Westpac derrière cette opération est classique : les développeurs et designers néo-zélandais sont aussi des clients de banques, ce qui leur procure une double capacité d'imaginer et concevoir des solutions résolvant de "vrais" problèmes. Mais, outre son objectif d'enrichir son offre d'applications mobiles, la banque cherche également à détecter et attirer les talents dont elle sait qu'ils deviennent critiques pour son avenir. Le concours a donc explicitement une dimension "ressources humaines" importante.
En synthèse, ce qui rend le "Westpac App Challenge" unique est l'attachement de ses organisateurs à exposer clairement les règles du jeu aux participants, en particulier en établissant sans aucune ambiguïté les bénéfices qu'en retirera chacune des parties prenantes. Dans la mesure où ceux-ci sont suffisamment attractifs et sans contraintes excessives pour les développeurs, le succès devrait être au rendez-vous...
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