Il y a d'abord eu le crédit à la consommation (par exemple chez Cofinoga), puis le crédit automobile (par CUNA), voilà maintenant le crédit immobilier : la nouvelle version de l'application mobile de Westpac Nouvelle-Zélande permet au client d'obtenir en quelques minutes un accord de principe pour sa demande de prêt.
Avec ce nouveau service, qui complète celui existant déjà dans les services en ligne de la banque, le mobinaute pourra donc vérifier sa capacité d'emprunt et entamer une démarche de demande de prêt en tout lieu et à tout moment, juste après la visite de l'appartement de ses rêves, pendant une vente aux enchères... Finis (ou presque) les multiples rendez-vous en agence et les innombrables formulaires à remplir, la simple saisie de quelques informations sur l'écran du téléphone suffira à initier le processus.
Avec ce nouveau service, qui complète celui existant déjà dans les services en ligne de la banque, le mobinaute pourra donc vérifier sa capacité d'emprunt et entamer une démarche de demande de prêt en tout lieu et à tout moment, juste après la visite de l'appartement de ses rêves, pendant une vente aux enchères... Finis (ou presque) les multiples rendez-vous en agence et les innombrables formulaires à remplir, la simple saisie de quelques informations sur l'écran du téléphone suffira à initier le processus.
L'objectif de Westpac avec cette option n'est évidemment pas de cibler les achats immobiliers impulsifs ! Outre l'effet d'annonce indiscutable, l'idée sous-jacente est plutôt de rendre l'accès au crédit plus facile et moins intimidant, en le mettant directement à la portée du consommateur. Mais il ne faut tout de même pas sous-estimer l'impact positif d'une présence permanente dans la poche des clients au moment de leur décision d'achat et de leur recherche de financement.
De ce point de vue, il est d'ailleurs intéressant de s'attarder sur la réaction d'une association de courtiers à l'annonce du nouveau service. Dans un réflexe défensif, sa représentante argue, pêle-mêle, que les logiciels sont incapables d'avoir la subtilité d'analyse de l'homme dans la décision d'accorder un crédit, que les courtiers adaptent leur offre aux besoins précis des demandeurs ou encore que beaucoup de clients ont besoin d'un échange en face à face lors d'un engagement de cette importance.
Or, ces justifications, maintes fois entendues, sont du même ordre que celles des majors de la musique, des maisons de presse ou des grandes chaînes de distribution de produits culturels, dont on voit aujourd'hui où leur aveuglement les mène. Certes, elles comportent un fond de vérité indéniable mais ignorent la direction que prend le monde et, avec lui, la majorité des consommateurs. Quand il ne restera plus qu'une poignée d'entre eux à avoir besoin d'un conseil "humain", la profession (telle qu'on la connaît) aura disparu...
Le nouveau service n'a pas été développé par hasard, puisque l'option équivalente de demande de crédit immobilier en ligne a déjà démontré son intérêt pour les clients. Peut-être même l'analyse des accès au site web a-t-elle révélé un usage fréquent depuis les téléphones mobiles... Et s'il n'est certainement pas question, à ce stade, d'une adoption massive, la tendance pour l'avenir est claire et Westpac n'entend pas rester à la traîne.
De ce point de vue, il est d'ailleurs intéressant de s'attarder sur la réaction d'une association de courtiers à l'annonce du nouveau service. Dans un réflexe défensif, sa représentante argue, pêle-mêle, que les logiciels sont incapables d'avoir la subtilité d'analyse de l'homme dans la décision d'accorder un crédit, que les courtiers adaptent leur offre aux besoins précis des demandeurs ou encore que beaucoup de clients ont besoin d'un échange en face à face lors d'un engagement de cette importance.
Or, ces justifications, maintes fois entendues, sont du même ordre que celles des majors de la musique, des maisons de presse ou des grandes chaînes de distribution de produits culturels, dont on voit aujourd'hui où leur aveuglement les mène. Certes, elles comportent un fond de vérité indéniable mais ignorent la direction que prend le monde et, avec lui, la majorité des consommateurs. Quand il ne restera plus qu'une poignée d'entre eux à avoir besoin d'un conseil "humain", la profession (telle qu'on la connaît) aura disparu...
Le nouveau service n'a pas été développé par hasard, puisque l'option équivalente de demande de crédit immobilier en ligne a déjà démontré son intérêt pour les clients. Peut-être même l'analyse des accès au site web a-t-elle révélé un usage fréquent depuis les téléphones mobiles... Et s'il n'est certainement pas question, à ce stade, d'une adoption massive, la tendance pour l'avenir est claire et Westpac n'entend pas rester à la traîne.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Afin de lutter contre le spam, les commentaires ne sont ouverts qu'aux personnes identifiées et sont soumis à modération (je suis sincèrement désolé pour le désagrément causé…)