A la première lecture, l'annonce par IBM d'un accord pour la reprise des infrastructures informatiques de la banque italienne UniCredit n'attire pas nécessairement l'attention. Pourtant, une discrète mention dans le communiqué de presse suggère que l'opération n'est peut-être pas aussi classique qu'on pourrait le croire...
Pour le côté relativement "banal", le partenariat, conclu pour 10 ans et représentant un contrat de plusieurs milliards de dollars, consiste en la création d'une joint-venture qui prendra en charge les infrastructures de la banque de détail d'UniCredit en Europe. La promesse, tout aussi habituelle, est une meilleure efficacité, une flexibilité accrue et un accès plus rapide à l'innovation technologique, au service des métiers et de leurs exigences de plus en plus sophistiquées.
Un axe important de la stratégie d'IBM pour atteindre ces objectifs est, toujours sans grande surprise (car à la mode par les temps qui courent), une transition des centres de production informatique de la banque vers un modèle de "cloud computing", offrant des services (standardisés) à la demande, facturés en fonction de leur usage effectif. Cette évolution sera donc inscrite très rapidement dans le projet de la joint-venture.
Pour le côté relativement "banal", le partenariat, conclu pour 10 ans et représentant un contrat de plusieurs milliards de dollars, consiste en la création d'une joint-venture qui prendra en charge les infrastructures de la banque de détail d'UniCredit en Europe. La promesse, tout aussi habituelle, est une meilleure efficacité, une flexibilité accrue et un accès plus rapide à l'innovation technologique, au service des métiers et de leurs exigences de plus en plus sophistiquées.
Un axe important de la stratégie d'IBM pour atteindre ces objectifs est, toujours sans grande surprise (car à la mode par les temps qui courent), une transition des centres de production informatique de la banque vers un modèle de "cloud computing", offrant des services (standardisés) à la demande, facturés en fonction de leur usage effectif. Cette évolution sera donc inscrite très rapidement dans le projet de la joint-venture.
Dans la théorie, le prolongement logique (d'un point de vue économique) de cette approche pourrait être d'ouvrir le "nuage" ainsi créé à d'autres clients et d'en faire une offre publique. Or, justement, la perspective de commercialiser et distribuer des services d'infrastructure informatique à des entreprises et organisations tierces est d'ores et déjà inscrite dans le programme des deux partenaires ! Voilà certainement un excellent moyen de rendre les centres de production plus rentables !
A ce stade, il est impossible de savoir si l'idée sera réellement implémentée ou non, tant les difficultés prévisibles sont immenses, en particulier pour convaincre les utilisateurs de partager "leurs" ressources... Elle n'en est pas moins extrêmement sensée : par leur métier, les banques ont acquis une expertise indiscutable dans la gestion de la production informatique et elles disposent d'une immense capacité de traitement, jamais utilisée à 100%. A eux seuls, ces deux arguments justifient aisément un concept de cloud d'entreprise ouvert au monde extérieur.
Le principe en est dans l'air depuis quelques années, sans avoir été concrétisé jusqu'à maintenant. Cependant, en ajoutant à l'équation un partenaire tel qu'IBM, la démarche pourrait prendre corps plus rapidement. Le géant informatique apporte en effet une compétence dans la distribution commerciale des ressources en cloud qui fait naturellement défaut à la banque. Si, de plus, il envisage un jour de fédérer (virtuellement) l'ensemble des infrastructures qu'il gère (ou co-gère) à travers le monde, le projet commencerait à prendre une dimension intéressante...
A ce stade, il est impossible de savoir si l'idée sera réellement implémentée ou non, tant les difficultés prévisibles sont immenses, en particulier pour convaincre les utilisateurs de partager "leurs" ressources... Elle n'en est pas moins extrêmement sensée : par leur métier, les banques ont acquis une expertise indiscutable dans la gestion de la production informatique et elles disposent d'une immense capacité de traitement, jamais utilisée à 100%. A eux seuls, ces deux arguments justifient aisément un concept de cloud d'entreprise ouvert au monde extérieur.
Le principe en est dans l'air depuis quelques années, sans avoir été concrétisé jusqu'à maintenant. Cependant, en ajoutant à l'équation un partenaire tel qu'IBM, la démarche pourrait prendre corps plus rapidement. Le géant informatique apporte en effet une compétence dans la distribution commerciale des ressources en cloud qui fait naturellement défaut à la banque. Si, de plus, il envisage un jour de fédérer (virtuellement) l'ensemble des infrastructures qu'il gère (ou co-gère) à travers le monde, le projet commencerait à prendre une dimension intéressante...
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