En route pour le Forum Économique Mondial à Davos, Cathy Bessant – directrice des technologies et des opérations de Bank of America – présentait, dans un court texte publié par le site American Banker, une vision pleine de pragmatisme sur le rôle des technologies dans les entreprises, notamment du secteur financier.
Premier point de sa proposition, le DSI ne peut plus se contenter de maîtriser l'informatique. Sa mission a définitivement basculé sur l'écoute et la compréhension des problèmes et besoins des « métiers », dont il devient un véritable partenaire. Son objectif est de leur apporter une réponse pertinente grâce aux outils dont il dispose. Si la technologie est le cœur de l'activité, elle doit impérativement se mettre au service des clients et non rester tournée vers elle-même comme il arrive encore trop souvent.
Dans la même logique, il serait temps (enfin !) d'arrêter de croire aux solutions magiques, une étrange maladie qui touche tant de responsables (informatiques ou métier), répétant sans arrêt les mêmes erreurs en dépit d'expériences malheureuses. Les solutions auxquelles nous avons accès aujourd'hui sont extraordinaires mais elles n'apportent de valeur que si elles sont appliquées à la satisfaction d'un besoin réel, à l'amélioration du service rendu aux clients, à la simplification des processus…
Déclinée sur les « big data », cette recommandation se traduit plus concrètement par l'impératif de faire la part, clairement, entre les usages des données qui peuvent paraître intéressants et ceux qui ont un impact opérationnel avéré. Les excès de focalisation sur la théorie conduisent trop facilement à une dispersion des efforts, dont les résultats seront alors bien peu productifs. Le raisonnement est identique pour le « cloud computing » : la priorité du DSI est d'offrir une infrastructure agile, permettant aux créatifs de s'exprimer et de développer leurs idées dans les meilleures conditions.
Enfin, en reprenant un peu de recul, Cathy Bessant voit le monde numérique devenir chaque jour plus complexe. Elle suggère donc que l'innovation est un instrument critique qui doit servir à contrebalancer cette tendance, en rendant la complexité simple à appréhender (et en la faisant oublier). Foin de gadgets brillants plus ou moins utiles ! La première cible à atteindre est de rendre la vie quotidienne – des clients, naturellement, mais également des collaborateurs – plus facile !
A leur lecture, ces 5 conseils peuvent sembler triviaux. Pourtant, combien de DSI et autres dirigeants, dans les institutions financières et ailleurs, sont encore coupables des travers qu'ils font ressortir en négatif ? Quelles entreprises peuvent se vanter de posséder une vision aussi claire et pragmatique pour leur stratégie « digitale » ?
Premier point de sa proposition, le DSI ne peut plus se contenter de maîtriser l'informatique. Sa mission a définitivement basculé sur l'écoute et la compréhension des problèmes et besoins des « métiers », dont il devient un véritable partenaire. Son objectif est de leur apporter une réponse pertinente grâce aux outils dont il dispose. Si la technologie est le cœur de l'activité, elle doit impérativement se mettre au service des clients et non rester tournée vers elle-même comme il arrive encore trop souvent.
Dans la même logique, il serait temps (enfin !) d'arrêter de croire aux solutions magiques, une étrange maladie qui touche tant de responsables (informatiques ou métier), répétant sans arrêt les mêmes erreurs en dépit d'expériences malheureuses. Les solutions auxquelles nous avons accès aujourd'hui sont extraordinaires mais elles n'apportent de valeur que si elles sont appliquées à la satisfaction d'un besoin réel, à l'amélioration du service rendu aux clients, à la simplification des processus…
Déclinée sur les « big data », cette recommandation se traduit plus concrètement par l'impératif de faire la part, clairement, entre les usages des données qui peuvent paraître intéressants et ceux qui ont un impact opérationnel avéré. Les excès de focalisation sur la théorie conduisent trop facilement à une dispersion des efforts, dont les résultats seront alors bien peu productifs. Le raisonnement est identique pour le « cloud computing » : la priorité du DSI est d'offrir une infrastructure agile, permettant aux créatifs de s'exprimer et de développer leurs idées dans les meilleures conditions.
Enfin, en reprenant un peu de recul, Cathy Bessant voit le monde numérique devenir chaque jour plus complexe. Elle suggère donc que l'innovation est un instrument critique qui doit servir à contrebalancer cette tendance, en rendant la complexité simple à appréhender (et en la faisant oublier). Foin de gadgets brillants plus ou moins utiles ! La première cible à atteindre est de rendre la vie quotidienne – des clients, naturellement, mais également des collaborateurs – plus facile !
A leur lecture, ces 5 conseils peuvent sembler triviaux. Pourtant, combien de DSI et autres dirigeants, dans les institutions financières et ailleurs, sont encore coupables des travers qu'ils font ressortir en négatif ? Quelles entreprises peuvent se vanter de posséder une vision aussi claire et pragmatique pour leur stratégie « digitale » ?
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