Au cœur de la révolution numérique, le secteur financier est propice à l'émergence d'une nouvelle génération de startups, qui, profitant de la relative facilité avec laquelle il est possible de créer une banque aujourd'hui, viennent attaquer les institutions historiques sur les segments de marché peu ou mal servis par ces dernières.
Une illustration récente de cette tendance nous est donnée par ZenBanx. Imaginée par un ancien PDG d'ING Direct, cette jeune pousse vient de lancer son offre au Canada – en attendant une ouverture prochaine aux États-Unis puis, potentiellement, dans d'autres pays – afin de répondre aux attentes des consommateurs du monde globalisé. Pour ce faire, elle porte la vision de services financiers capables de traverser les frontières aussi facilement et économiquement que cela est désormais possible pour les individus.
En pratique, le compte mobile ZenBanx permet à ses clients de détenir des fonds dans 5 devises différentes, sélectionnées parmi les 9 supportées (dollar américain, canadien et australien, livre sterling, euro, roupie indienne, yen…). L'application pour smartphone qui constitue le cœur de la solution permet d'opérer les transferts internes et, surtout, d'envoyer simplement et à moindre frais (gratuitement à l'intérieur du Canada) de l'argent à des correspondants situés jusqu'à l'autre bout de la planète.
Une illustration récente de cette tendance nous est donnée par ZenBanx. Imaginée par un ancien PDG d'ING Direct, cette jeune pousse vient de lancer son offre au Canada – en attendant une ouverture prochaine aux États-Unis puis, potentiellement, dans d'autres pays – afin de répondre aux attentes des consommateurs du monde globalisé. Pour ce faire, elle porte la vision de services financiers capables de traverser les frontières aussi facilement et économiquement que cela est désormais possible pour les individus.
En pratique, le compte mobile ZenBanx permet à ses clients de détenir des fonds dans 5 devises différentes, sélectionnées parmi les 9 supportées (dollar américain, canadien et australien, livre sterling, euro, roupie indienne, yen…). L'application pour smartphone qui constitue le cœur de la solution permet d'opérer les transferts internes et, surtout, d'envoyer simplement et à moindre frais (gratuitement à l'intérieur du Canada) de l'argent à des correspondants situés jusqu'à l'autre bout de la planète.
Le compte ZenBanx peut être alimenté à tout moment, soit par un dépôt de chèque à distance (il suffit alors d'en prendre une photographie recto-verso), soit, plus prosaïquement, par virement. Pour en faire un peu plus qu'un outil uniquement réservé aux transferts internationaux, les clients peuvent également obtenir une carte de débit. Cependant, celle-ci ne permet pas, à l'heure actuelle, d'accéder aux différentes devises gérées. Par ailleurs, le statut bancaire de l'établissement place les dépôts sous la couverture de la garantie réglementaire canadienne (à hauteur de 100 000 dollars).
En synthèse, l'offre ZenBanx ne propose donc rien d'extraordinaire, mais elle apporte une réponse originale aux besoins des nombreuses personnes qui doivent régulièrement envoyer de l'argent dans le monde entier, enfants qui étudient à l'étranger, famille restée dans le pays d'origine, amis et relations en déplacement… Si, tout de même : bien que qualifiée de startup, il faut noter que la nouvelle venue est en réalité opérée sous l'égide d'une « credit union » tout à fait traditionnelle (dont elle est même une filiale). Les néo-banques ne sont pas l'apanage exclusif de trublions venus de nulle part…
En synthèse, l'offre ZenBanx ne propose donc rien d'extraordinaire, mais elle apporte une réponse originale aux besoins des nombreuses personnes qui doivent régulièrement envoyer de l'argent dans le monde entier, enfants qui étudient à l'étranger, famille restée dans le pays d'origine, amis et relations en déplacement… Si, tout de même : bien que qualifiée de startup, il faut noter que la nouvelle venue est en réalité opérée sous l'égide d'une « credit union » tout à fait traditionnelle (dont elle est même une filiale). Les néo-banques ne sont pas l'apanage exclusif de trublions venus de nulle part…
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