Jusqu'à maintenant, en dehors de quelques traders invétérés disposant de l'expertise et du temps nécessaires pour gérer leur portefeuille financier et de rares privilégiés bénéficiant d'un conseil haut de gamme, la majorité des français n'avaient accès qu'à des produits aux performances médiocres pour faire fructifier leur épargne.
Désormais, de nouvelles solutions s'offrent à eux, susceptibles de répondre parfaitement à leurs besoins, de simplicité, d'information et de performance. La jeune pousse hexagonale Marie Quantier, qui vient d'annoncer [PDF] officiellement son lancement (bien qu'elle ait commencé à accueillir ses premiers clients dès l'été dernier), est une excellente représentante de cette génération montante de plates-formes de conseil financier entièrement automatisé dont les cousines américaines (Wealthfront, Betterment…) démontrent tout le potentiel.
La cible principale de la startup se situe au sein de l'immense population de consommateurs possédant un petit pécule, de l'ordre de quelques milliers d'euros, souvent déposées sur un livret A, et qui souhaiteraient se constituer un capital sur le long terme, avec un rendement un peu plus élevé que celui des produits réglementés. Parmi eux, les jeunes adultes seront probablement les plus attirés par cette proposition, notamment en vue de préparer une retraite dont ils savent qu'elle leur sera plus difficile à mettre en place qu'à leurs aînés.
L'approche retenue par Marie Quantier pour répondre aux attentes de ces futurs clients est soigneusement équilibrée entre accessibilité et transparence. Dès son inscription, le visiteur est pris par la main : après les formulaires d'identité d'usage (et réglementaires), les questions suivantes portent sur son mode de vie (afin d'établir objectivement sa capacité d'épargne), son profil de risque (évalué par l'intermédiaire de mises en situation concrètes) et sa connaissance des marchés (qui aidera à déterminer les types de placements qui lui seront suggérés).
Dernière étape, le nouvel inscrit choisit son intermédiaire financier, puisque Marie Quantier, n'étant que conseil (agréé par l'AMF), ne gère pas elle-même les portefeuilles de ses clients. A ce stade, Interactive Brokers est privilégié, car une intégration directe permet tout de même à la plate-forme de lui transmettre en un clic les ordres correspondant à ses recommandations. Les autres grands noms sont bien sûr présents (Bourse Direct, Boursorama, ING Direct…) mais, dans ce cas, l'exécution des transactions restera manuelle.
Désormais, de nouvelles solutions s'offrent à eux, susceptibles de répondre parfaitement à leurs besoins, de simplicité, d'information et de performance. La jeune pousse hexagonale Marie Quantier, qui vient d'annoncer [PDF] officiellement son lancement (bien qu'elle ait commencé à accueillir ses premiers clients dès l'été dernier), est une excellente représentante de cette génération montante de plates-formes de conseil financier entièrement automatisé dont les cousines américaines (Wealthfront, Betterment…) démontrent tout le potentiel.
La cible principale de la startup se situe au sein de l'immense population de consommateurs possédant un petit pécule, de l'ordre de quelques milliers d'euros, souvent déposées sur un livret A, et qui souhaiteraient se constituer un capital sur le long terme, avec un rendement un peu plus élevé que celui des produits réglementés. Parmi eux, les jeunes adultes seront probablement les plus attirés par cette proposition, notamment en vue de préparer une retraite dont ils savent qu'elle leur sera plus difficile à mettre en place qu'à leurs aînés.
L'approche retenue par Marie Quantier pour répondre aux attentes de ces futurs clients est soigneusement équilibrée entre accessibilité et transparence. Dès son inscription, le visiteur est pris par la main : après les formulaires d'identité d'usage (et réglementaires), les questions suivantes portent sur son mode de vie (afin d'établir objectivement sa capacité d'épargne), son profil de risque (évalué par l'intermédiaire de mises en situation concrètes) et sa connaissance des marchés (qui aidera à déterminer les types de placements qui lui seront suggérés).
Dernière étape, le nouvel inscrit choisit son intermédiaire financier, puisque Marie Quantier, n'étant que conseil (agréé par l'AMF), ne gère pas elle-même les portefeuilles de ses clients. A ce stade, Interactive Brokers est privilégié, car une intégration directe permet tout de même à la plate-forme de lui transmettre en un clic les ordres correspondant à ses recommandations. Les autres grands noms sont bien sûr présents (Bourse Direct, Boursorama, ING Direct…) mais, dans ce cas, l'exécution des transactions restera manuelle.
Les algorithmes de la jeune pousse vont alors entrer en jeu et proposer une stratégie d'investissement, répartie entre obligations diverses et fonds indiciels (en ne proposant, évidemment, que les instruments disponibles auprès du broker sélectionné), en fonction de l'état du marché et du profil du client. Une particularité de la solution est de s'appuyer sur l'analyse (automatisée) des grandes tendances économiques mondiales (comme le font les « vrais » experts) pour optimiser la performance et réduire les risques.
En termes de transparence, l'utilisateur dispose de tous les moyens dont il peut rêver pour comprendre les conseils qui lui sont prodigués, depuis la composition précise (sectorielle) du portefeuille recommandé jusqu'aux méthodes d'analyse économique employées, en passant par une estimation sans concession de ses perspectives de gains et pertes maximaux. Par ailleurs, il est aussi permis de personnaliser la composition de titres proposée, tout en conservant la possibilité de vérifier si la version modifiée reste compatible avec les objectifs initiaux.
Côté facilité d'utilisation, Marie Quantier affirme une conviction forte : les consommateurs qu'elle veut séduire n'ont pas envie de perdre du temps à s'occuper de leur portefeuille. Pour satisfaire cette exigence, son modèle consiste à ne revoir la stratégie d'investissement suggérée qu'une à deux fois par an (en particulier en cas d'évolution significative de l'environnement macro-économique), une alerte étant envoyée quand le cas se présente. A chaque fois, les changements peuvent être effectués en 3 clics (ou bien revus à la loupe, au choix du client).
Il faudrait encore citer bien d'autres caractéristiques de l'offre, telles que le moteur d'analyse qui se charge d'estimer la solidité de plus de 3 000 titres, la prise en compte des frais de transaction et de la fiscalité dans la sélection des produits financiers et la visualisation des performances… Dans un aure registre, la startup se rémunère, pour l'instant, via une redevance mensuelle fixe (de 6,90 €), qui pourrait évoluer vers un modèle mixte incluant une prime à la performance. En tous cas, il n'est résolument pas question de commissions sur les transactions !
Avec Marie Quantier (et d'autres), la révolution de l'investissement qui a déjà déferlé outre-Atlantique commence donc à débarquer en France, avec la même promesse d'apporter au grand public le niveau de conseil financier dont jouissent les plus fortunés, pour une fraction du coût, grâce aux technologies (en particulier dans le domaine de l'analyse de données). Elle représente ainsi une menace sérieuse pour les institutions qui ne parviennent pas à mettre la gestion de patrimoine à la portée de tous et dont les fonds collectifs sont désespérément peu attractifs.
En termes de transparence, l'utilisateur dispose de tous les moyens dont il peut rêver pour comprendre les conseils qui lui sont prodigués, depuis la composition précise (sectorielle) du portefeuille recommandé jusqu'aux méthodes d'analyse économique employées, en passant par une estimation sans concession de ses perspectives de gains et pertes maximaux. Par ailleurs, il est aussi permis de personnaliser la composition de titres proposée, tout en conservant la possibilité de vérifier si la version modifiée reste compatible avec les objectifs initiaux.
Côté facilité d'utilisation, Marie Quantier affirme une conviction forte : les consommateurs qu'elle veut séduire n'ont pas envie de perdre du temps à s'occuper de leur portefeuille. Pour satisfaire cette exigence, son modèle consiste à ne revoir la stratégie d'investissement suggérée qu'une à deux fois par an (en particulier en cas d'évolution significative de l'environnement macro-économique), une alerte étant envoyée quand le cas se présente. A chaque fois, les changements peuvent être effectués en 3 clics (ou bien revus à la loupe, au choix du client).
Il faudrait encore citer bien d'autres caractéristiques de l'offre, telles que le moteur d'analyse qui se charge d'estimer la solidité de plus de 3 000 titres, la prise en compte des frais de transaction et de la fiscalité dans la sélection des produits financiers et la visualisation des performances… Dans un aure registre, la startup se rémunère, pour l'instant, via une redevance mensuelle fixe (de 6,90 €), qui pourrait évoluer vers un modèle mixte incluant une prime à la performance. En tous cas, il n'est résolument pas question de commissions sur les transactions !
Avec Marie Quantier (et d'autres), la révolution de l'investissement qui a déjà déferlé outre-Atlantique commence donc à débarquer en France, avec la même promesse d'apporter au grand public le niveau de conseil financier dont jouissent les plus fortunés, pour une fraction du coût, grâce aux technologies (en particulier dans le domaine de l'analyse de données). Elle représente ainsi une menace sérieuse pour les institutions qui ne parviennent pas à mettre la gestion de patrimoine à la portée de tous et dont les fonds collectifs sont désespérément peu attractifs.
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