Après 8 mois d'attente, l'Apple Watch a finalement fait sa première sortie mondiale vendredi dernier, déclenchant un engouement sans précédent parmi les institutions financières, s'il faut en croire le déluge d'annonces d'applications compatibles. En guise de décryptage, faisons un petit tour des initiatives des banques françaises…
Commençons tout d'abord par remettre les pieds sur terre : tous les établissements ne se sont pas lancés à corps perdu derrière la montre événement. Parmi les grands absents de cette vague initiale, figurent ainsi Société Générale, la Banque Postale, la Caisse d'Épargne et Crédit Agricole. Ceux-là font peut-être preuve d'une certaine sagesse, attendant (?) de mesurer l'appétence de leurs clients pour le nouveau gadget d'Apple, puis pour une application bancaire adaptée.
A l'inverse, outre le Crédit Mutuel Arkea qui avait dégainé début mars, BNP Paribas, ainsi que sa petite sœur Hello Bank! (déjà présente sur les montres Android), le CIC et le Crédit Mutuel ont tous succombé à la sirène Apple. Hélas, rien de bien révolutionnaire, à ce stade, dans leurs réalisations : un accès au solde et aux dernières opérations du compte principal (ou préféré), complété, selon les cas, par la localisation d'agences et/ou de GAB, quelques notifications et autres options d'appel d'un conseiller.
Commençons tout d'abord par remettre les pieds sur terre : tous les établissements ne se sont pas lancés à corps perdu derrière la montre événement. Parmi les grands absents de cette vague initiale, figurent ainsi Société Générale, la Banque Postale, la Caisse d'Épargne et Crédit Agricole. Ceux-là font peut-être preuve d'une certaine sagesse, attendant (?) de mesurer l'appétence de leurs clients pour le nouveau gadget d'Apple, puis pour une application bancaire adaptée.
A l'inverse, outre le Crédit Mutuel Arkea qui avait dégainé début mars, BNP Paribas, ainsi que sa petite sœur Hello Bank! (déjà présente sur les montres Android), le CIC et le Crédit Mutuel ont tous succombé à la sirène Apple. Hélas, rien de bien révolutionnaire, à ce stade, dans leurs réalisations : un accès au solde et aux dernières opérations du compte principal (ou préféré), complété, selon les cas, par la localisation d'agences et/ou de GAB, quelques notifications et autres options d'appel d'un conseiller.
Le constat est à peu près identique pour les Banques Populaires – qui choisissent cependant de cibler prioritairement les entreprises et permettent à celles-ci de valider leurs remises bancaires – ou bien Natixis – et ses solutions dédiées à l'épargne salariale [PDF] et aux titres de restauration Apetiz [PDF] (tout comme son concurrent Edenred, au demeurant). Dans tous les cas, ce sont encore quelques fonctions existantes dans les applications mobiles qui sont simplement transposées sur la montre.
Dans ce panorama, il est impossible de ne pas remarquer que les principales banques 100% en ligne indépendantes (ou presque) – ING, Boursorama et Axa Banque / Soon – restent prudemment à l'écart de la vague. Il est d'ailleurs intéressant de s'attarder sur le cas de Boursorama : son parti pris de développer des applications web (accessibles uniquement via le navigateur) lui interdit de fait (au moins pour l'instant) de proposer une déclinaison sur l'Apple Watch. Serait-ce là une faille imprévue de sa stratégie ?
En synthèse, et sans surprise, les banques françaises n'ont donc résolument pas trouvé l'idée géniale qui rendrait indispensable leur présence sur le nouveau gadget à la mode. En étendant le champ de vision, il existe pourtant quelques exemples plus originaux, tels que l'épargne d'impulsion proposée par Desjardins (au Canada) ou la judicieuse approche de la jeune pousse hexagonale Lydia, qui utilise la montre comme second facteur d'authentification pour confirmer les paiements en ligne.
Dans ce panorama, il est impossible de ne pas remarquer que les principales banques 100% en ligne indépendantes (ou presque) – ING, Boursorama et Axa Banque / Soon – restent prudemment à l'écart de la vague. Il est d'ailleurs intéressant de s'attarder sur le cas de Boursorama : son parti pris de développer des applications web (accessibles uniquement via le navigateur) lui interdit de fait (au moins pour l'instant) de proposer une déclinaison sur l'Apple Watch. Serait-ce là une faille imprévue de sa stratégie ?
En synthèse, et sans surprise, les banques françaises n'ont donc résolument pas trouvé l'idée géniale qui rendrait indispensable leur présence sur le nouveau gadget à la mode. En étendant le champ de vision, il existe pourtant quelques exemples plus originaux, tels que l'épargne d'impulsion proposée par Desjardins (au Canada) ou la judicieuse approche de la jeune pousse hexagonale Lydia, qui utilise la montre comme second facteur d'authentification pour confirmer les paiements en ligne.
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