Quand il est question d'API dans une institution financière, le premier réflexe est de penser à l'ouverture de services à destination de développeurs externes. Les opportunités qu'elles peuvent offrir à l'intérieur de l'entreprise sont pourtant (au moins) aussi importantes, comme vient le rappeler l'exemple récent de PNC Bank.
En l'occurrence, la démarche retenue par le responsable technologique de l'établissement consiste à rechercher d'abord des idées d'applications parmi les collaborateurs. Pour ce faire, une « API Fest » a été organisée, appelant les plus motivés d'entre eux à imaginer de nouvelles solutions à partir des interfaces mises à leur disposition. Ce premier essai a été transformé haut la main, avec 184 participants, répartis dans 37 équipes (dont l'unique contrainte était d'intégrer au moins un développeur informatique).
Le deuxième étage de la fusée semble également bien engagé. L'équipe lauréate, ainsi que quatre autres finalistes, désignées par un vote de l'ensemble de l'entreprise, vont en effet voir leur aventure se poursuivre. Leurs concepts – comprenant, entre autres, une application de retrait au GAB sans carte, un outil de détection de fraude par géolocalisation et une solution de consultation des comptes via Amazon Echo – seront concrètement mis en œuvre dans le « lab » d'innovation de la banque.
Grâce à cette expérience, PNC Bank prend toute la mesure des bénéfices qu'elle peut tirer de ses API. Outre la possible accélération de ses processus de création de solutions pour ses clients, elle a surtout découvert les possibilités offertes par la « transversalité » qui découle de cette ouverture et qui est désormais perçue comme un des principaux enjeux de l'initiative : des personnes de métiers totalement différents peuvent s'emparer de fonctions existantes dans d'autres secteurs de l'entreprise et les exploiter dans des contextes jamais envisagés auparavant.
Naturellement, et il s'agit d'un autre enseignement à retenir de ce cas d'étude, la mise en place des interfaces est loin d'être triviale. Pour PNC Bank, elle n'est possible que parce qu'un vaste effort de rénovation de ses systèmes lui permet de s'appuyer sur un socle suffisamment robuste et flexible pour une telle ambition. Par ailleurs, l'instigateur du projet ne manque pas de souligner l'importance d'expliquer (simplement) le principe des API aux collaborateurs non techniques, afin d'en tirer le meilleur parti.
La suite logique sera d'ouvrir le dispositif aux développeurs tiers, mais diverses questions – sur la gestion de la sécurité, le modèle de distribution… – restent à traiter avant d'y parvenir. Quoi qu'il en soit, PNC Bank est désormais embarquée dans cette mutation profonde, qui devient rapidement incontournable et constitue certainement une des clés de la banque « digitale » de demain, avec laquelle les silos historiques laisseront réellement la place à une approche focalisée sur le service rendu au client.
En l'occurrence, la démarche retenue par le responsable technologique de l'établissement consiste à rechercher d'abord des idées d'applications parmi les collaborateurs. Pour ce faire, une « API Fest » a été organisée, appelant les plus motivés d'entre eux à imaginer de nouvelles solutions à partir des interfaces mises à leur disposition. Ce premier essai a été transformé haut la main, avec 184 participants, répartis dans 37 équipes (dont l'unique contrainte était d'intégrer au moins un développeur informatique).
Le deuxième étage de la fusée semble également bien engagé. L'équipe lauréate, ainsi que quatre autres finalistes, désignées par un vote de l'ensemble de l'entreprise, vont en effet voir leur aventure se poursuivre. Leurs concepts – comprenant, entre autres, une application de retrait au GAB sans carte, un outil de détection de fraude par géolocalisation et une solution de consultation des comptes via Amazon Echo – seront concrètement mis en œuvre dans le « lab » d'innovation de la banque.
Grâce à cette expérience, PNC Bank prend toute la mesure des bénéfices qu'elle peut tirer de ses API. Outre la possible accélération de ses processus de création de solutions pour ses clients, elle a surtout découvert les possibilités offertes par la « transversalité » qui découle de cette ouverture et qui est désormais perçue comme un des principaux enjeux de l'initiative : des personnes de métiers totalement différents peuvent s'emparer de fonctions existantes dans d'autres secteurs de l'entreprise et les exploiter dans des contextes jamais envisagés auparavant.
Naturellement, et il s'agit d'un autre enseignement à retenir de ce cas d'étude, la mise en place des interfaces est loin d'être triviale. Pour PNC Bank, elle n'est possible que parce qu'un vaste effort de rénovation de ses systèmes lui permet de s'appuyer sur un socle suffisamment robuste et flexible pour une telle ambition. Par ailleurs, l'instigateur du projet ne manque pas de souligner l'importance d'expliquer (simplement) le principe des API aux collaborateurs non techniques, afin d'en tirer le meilleur parti.
La suite logique sera d'ouvrir le dispositif aux développeurs tiers, mais diverses questions – sur la gestion de la sécurité, le modèle de distribution… – restent à traiter avant d'y parvenir. Quoi qu'il en soit, PNC Bank est désormais embarquée dans cette mutation profonde, qui devient rapidement incontournable et constitue certainement une des clés de la banque « digitale » de demain, avec laquelle les silos historiques laisseront réellement la place à une approche focalisée sur le service rendu au client.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Afin de lutter contre le spam, les commentaires ne sont ouverts qu'aux personnes identifiées et sont soumis à modération (je suis sincèrement désolé pour le désagrément causé…)