Armée d'une licence obtenue en novembre dernier, la néo-banque britannique Tandem poursuit activement les préparatifs de son lancement, prévu cette année. Dans cette phase importante de son développement, elle adopte une démarche résolument originale, puisqu'elle convie 2 500 « co-fondateurs » à y participer !
Les co-fondateurs, ce sont des individus (presque) ordinaires, prêts à consacrer un peu de leur temps et de leur énergie à contribuer à la conception d'une banque différente, celle que Tandem veut construire. Afin de les motiver un peu, et même si le geste est vraisemblablement symbolique, la startup attribue à chacun d'eux une action de son capital. Signe que le système fonctionne plutôt bien, une campagne devrait démarrer dans quelques mois en vue de recruter de nouveaux volontaires (qui devront cependant être parrainés par un « ancien » pour être éligibles).
Sur le plan pratique, l'initiative comporte (logiquement) un volet numérique, avec une page Facebook ouverte aux suggestions, commentaires et critiques. Mais, surtout, la banque organise, à intervalles réguliers (au moins hebdomadaire), des ateliers et autres rencontres (et même des fêtes !) auxquels sont invités ses co-fondateurs. Entre conférences, animées par des personnalités issues de tous secteurs, échanges interactifs et présentation de prototypes, l'objectif est de laisser s'exprimer librement les idées, les réactions (positives et négatives), les propositions… dans toute leur diversité.
Les co-fondateurs, ce sont des individus (presque) ordinaires, prêts à consacrer un peu de leur temps et de leur énergie à contribuer à la conception d'une banque différente, celle que Tandem veut construire. Afin de les motiver un peu, et même si le geste est vraisemblablement symbolique, la startup attribue à chacun d'eux une action de son capital. Signe que le système fonctionne plutôt bien, une campagne devrait démarrer dans quelques mois en vue de recruter de nouveaux volontaires (qui devront cependant être parrainés par un « ancien » pour être éligibles).
Sur le plan pratique, l'initiative comporte (logiquement) un volet numérique, avec une page Facebook ouverte aux suggestions, commentaires et critiques. Mais, surtout, la banque organise, à intervalles réguliers (au moins hebdomadaire), des ateliers et autres rencontres (et même des fêtes !) auxquels sont invités ses co-fondateurs. Entre conférences, animées par des personnalités issues de tous secteurs, échanges interactifs et présentation de prototypes, l'objectif est de laisser s'exprimer librement les idées, les réactions (positives et négatives), les propositions… dans toute leur diversité.
Un des exemples de co-construction que partage Tandem concerne le déroulement de son projet de carte de crédit. Une série de réunions a d'abord permis aux participants de donner leurs avis sur les produits existants et d'émettre d'innombrables pistes d'amélioration. Les équipes de la banque ont ensuite tenté d'incorporer les suggestions les plus intéressantes (parmi celles qui semblaient réalistes, naturellement), en continuant à consulter les co-fondateurs sur leurs choix. Dernière étape, le design de la carte a lui-même été élaboré au cours d'une session artistique collaborative…
Le dispositif s'est récemment enrichi d'un module supplémentaire, destiné à accompagner le développement de l'application mobile de la banque (qui est évidemment centrale dans son modèle) : une semaine sur deux, le mercredi matin, Tandem organise un petit déjeuner « Break it, Build it » (avec croissants français !) au cours duquel les co-fondateurs ont l'occasion de découvrir et tester le logiciel, dans son état d'avancement courant, formuler leur opinion, détailler ce qu'ils aiment et ce qu'ils aiment moins.
Aujourd'hui, les principes de la co-innovation sont extrêmement populaires dans toutes les grandes institutions financières. Pourquoi faut-il donc que ce soit une jeune pousse qui en fasse une démonstration aussi exemplaire ? Certes, quelques expériences ont bien été tentées par des banques, ça et là, mais aucune n'a jamais visé une ambition qui se rapproche de celle de Tandem… Le secteur ne manque pourtant pas d'enjeux importants (voire vitaux) qui mériteraient des approches radicalement nouvelles…
Le dispositif s'est récemment enrichi d'un module supplémentaire, destiné à accompagner le développement de l'application mobile de la banque (qui est évidemment centrale dans son modèle) : une semaine sur deux, le mercredi matin, Tandem organise un petit déjeuner « Break it, Build it » (avec croissants français !) au cours duquel les co-fondateurs ont l'occasion de découvrir et tester le logiciel, dans son état d'avancement courant, formuler leur opinion, détailler ce qu'ils aiment et ce qu'ils aiment moins.
Aujourd'hui, les principes de la co-innovation sont extrêmement populaires dans toutes les grandes institutions financières. Pourquoi faut-il donc que ce soit une jeune pousse qui en fasse une démonstration aussi exemplaire ? Certes, quelques expériences ont bien été tentées par des banques, ça et là, mais aucune n'a jamais visé une ambition qui se rapproche de celle de Tandem… Le secteur ne manque pourtant pas d'enjeux importants (voire vitaux) qui mériteraient des approches radicalement nouvelles…
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