Alors que les futurologues promettent la disparition de l'argent liquide à plus ou moins brève échéance, les conséquences de cette tendance inéluctable sur l'éducation financière – notamment des enfants – vont devoir être sérieusement prises en compte. La banque néo-zélandaise ASB adopte dans ce but une approche hybride prometteuse.
Avant même que les prédictions ne se réalisent, l'enjeu est déjà considérable et il devient extrêmement urgent de s'en préoccuper. En effet, les usages subissent actuellement une mutation majeure qui, de plus en plus, rend l'argent invisible. La carte bancaire a depuis longtemps estompé le « choc » du montant des achats, sa transition sur un support banalisé (le smartphone) commence à dissoudre l'acte lui-même. Et maintenant le paiement s'apprête à se fondre dans un parcours totalement transparent…
Face à cette évanescence, les consommateurs – en particulier les plus fragiles – rencontrent d'immenses difficultés à gérer sainement leur budget. Que dire alors de la formation des enfants ? Le sujet n'a jamais été facile à traiter, il se transforme désormais en casse-tête. Il faut pourtant bien préparer les générations montantes à un avenir dans lequel l'argent sera devenu un concept entièrement virtuel, dont la seule réalité est représentée par des chiffres, des graphiques et des alertes sur le téléphone…
Avant même que les prédictions ne se réalisent, l'enjeu est déjà considérable et il devient extrêmement urgent de s'en préoccuper. En effet, les usages subissent actuellement une mutation majeure qui, de plus en plus, rend l'argent invisible. La carte bancaire a depuis longtemps estompé le « choc » du montant des achats, sa transition sur un support banalisé (le smartphone) commence à dissoudre l'acte lui-même. Et maintenant le paiement s'apprête à se fondre dans un parcours totalement transparent…
Face à cette évanescence, les consommateurs – en particulier les plus fragiles – rencontrent d'immenses difficultés à gérer sainement leur budget. Que dire alors de la formation des enfants ? Le sujet n'a jamais été facile à traiter, il se transforme désormais en casse-tête. Il faut pourtant bien préparer les générations montantes à un avenir dans lequel l'argent sera devenu un concept entièrement virtuel, dont la seule réalité est représentée par des chiffres, des graphiques et des alertes sur le téléphone…
Afin de relever le défit, ASB a imaginé « Clever Kash », un dispositif combinant les standards modernes de l'argent dématérialisé avec quelques éléments qui le rendent un peu plus concret. Il comprend donc, d'un côté, un compte d'épargne classique et, de l'autre, un petit éléphant jaune connecté, faisant office de tirelire « digitale ». Quand les parents donnent quelques dollars à leur enfant, depuis l'application mobile de la banque, ils lui prêtent leur téléphone pour lui permettre de déplacer (à l'écran) les pièces correspondantes vers son éléphant, qui affiche alors le total de ses économies.
Pendant la période de préparation de son offre, ASB a voulu valider l'appétence de ses clients pour l'idée. Le succès a été immédiat – il ne lui a fallu que quelques jours pour enregistrer 10 000 expressions d'intérêt –, confirmant sans ambiguïté l'existence d'un véritable besoin. Cinq mois après son lancement, 30 000 enfants ont été conquis par l'éléphant jaune (distribué gratuitement, il est vrai) et apprennent ainsi, gestes à l'appui, quelques principes de base de l'épargne, sous une forme ludique et attractive.
Quelques expérimentations de tirelire connectée ont vu le jour par le passé (par exemple par Société Générale et les Banques Populaires) mais « Clever Kash » est non seulement une des seules à être réellement déployées mais elle est, de surcroît, plus convaincante sur sa dimension pédagogique. Il restera néanmoins à vérifier si la méthode retenue porte ses fruits et si les enfants qui l'utilisent acquièrent effectivement des connaissances financières utiles. En attendant, il faut saluer une démarche essentielle et salutaire…
ASB a obtenu un prix d'innovation CANSTAR pour « Clever Kash », qui donne l'occasion d'un article fournissant quelques détails supplémentaires sur l'initiative.
Pendant la période de préparation de son offre, ASB a voulu valider l'appétence de ses clients pour l'idée. Le succès a été immédiat – il ne lui a fallu que quelques jours pour enregistrer 10 000 expressions d'intérêt –, confirmant sans ambiguïté l'existence d'un véritable besoin. Cinq mois après son lancement, 30 000 enfants ont été conquis par l'éléphant jaune (distribué gratuitement, il est vrai) et apprennent ainsi, gestes à l'appui, quelques principes de base de l'épargne, sous une forme ludique et attractive.
Quelques expérimentations de tirelire connectée ont vu le jour par le passé (par exemple par Société Générale et les Banques Populaires) mais « Clever Kash » est non seulement une des seules à être réellement déployées mais elle est, de surcroît, plus convaincante sur sa dimension pédagogique. Il restera néanmoins à vérifier si la méthode retenue porte ses fruits et si les enfants qui l'utilisent acquièrent effectivement des connaissances financières utiles. En attendant, il faut saluer une démarche essentielle et salutaire…
ASB a obtenu un prix d'innovation CANSTAR pour « Clever Kash », qui donne l'occasion d'un article fournissant quelques détails supplémentaires sur l'initiative.
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