Dans un billet de blog, Andrew White, analyste pour Gartner, estime que l'innovation technologique est aujourd'hui en stagnation et ne produit plus de transformation radicale. Mais cet état de fait a-t-il vraiment de l'importance ? Et si, au lieu de s'en inquiéter (parmi ceux d'entre nous qui désirent le changement), il fallait au contraire s'en réjouir ?
Dans sa démonstration, Andrew White prend les cas des « big data » et du « cloud computing » en expliquant qu'il s'agit, pour l'un, d'un concept qui permet tout au plus de traiter des problèmes que les entreprises cherchaient à résoudre depuis longtemps, tandis que l'autre est un simple moyen de réduire les coûts de l'informatique (le nuage n'a jamais révolutionné les principes des logiciels qu'il héberge). Même l'internet des objets – auquel j'ajouterais l'intelligence artificielle – n'est finalement qu'un progrès incrémental.
Est-il utile de préciser que je suis en phase avec cette vision ? Cependant, je propose d'aller beaucoup plus loin dans le constat : l'absence de technologie disruptive me paraît être une excellente opportunité de rappeler (et marteler) que l'innovation est avant tout la rencontre d'une idée avec un usage et qu'une nouvelle solution informatique, aussi impressionnante soit-elle, ne provoquera jamais une transformation profonde par elle-même – sauf très rare exception, qu'il est fondamentalement vain d'espérer.
Même dans le monde moderne, où elles envahissent toutes nos activités et tous les instants de nos vies, les technologies ne peuvent être que des catalyseurs de l'innovation et non leur source. Pour aboutir à un produit ou un service porteur de valeur, il faut encore en dériver des applications, qui répondent à un besoin. Bien entendu, selon cette logique, les « big data », le « cloud computing », les objets connectés, l'intelligence artificielle… offrent un potentiel extraordinaire. Mais il reste à libérer !
Il serait salutaire de prendre enfin conscience qu'il n'existe pas de technologie magique capable de remplacer un véritable effort d'innovation. Cette réalité est d'autant plus importante que les attentes des clients sont concentrées dans l'expérience utilisateur : la perception de la qualité est guidée par le soin apporté à celle-ci et en aucun cas par les moyens techniques (illimités ?) mis en œuvre. N'oublions jamais qu'un changement radical consiste d'abord à identifier un usage inédit, puis à savoir l'implémenter…
Dans sa démonstration, Andrew White prend les cas des « big data » et du « cloud computing » en expliquant qu'il s'agit, pour l'un, d'un concept qui permet tout au plus de traiter des problèmes que les entreprises cherchaient à résoudre depuis longtemps, tandis que l'autre est un simple moyen de réduire les coûts de l'informatique (le nuage n'a jamais révolutionné les principes des logiciels qu'il héberge). Même l'internet des objets – auquel j'ajouterais l'intelligence artificielle – n'est finalement qu'un progrès incrémental.
Est-il utile de préciser que je suis en phase avec cette vision ? Cependant, je propose d'aller beaucoup plus loin dans le constat : l'absence de technologie disruptive me paraît être une excellente opportunité de rappeler (et marteler) que l'innovation est avant tout la rencontre d'une idée avec un usage et qu'une nouvelle solution informatique, aussi impressionnante soit-elle, ne provoquera jamais une transformation profonde par elle-même – sauf très rare exception, qu'il est fondamentalement vain d'espérer.
Même dans le monde moderne, où elles envahissent toutes nos activités et tous les instants de nos vies, les technologies ne peuvent être que des catalyseurs de l'innovation et non leur source. Pour aboutir à un produit ou un service porteur de valeur, il faut encore en dériver des applications, qui répondent à un besoin. Bien entendu, selon cette logique, les « big data », le « cloud computing », les objets connectés, l'intelligence artificielle… offrent un potentiel extraordinaire. Mais il reste à libérer !
Il serait salutaire de prendre enfin conscience qu'il n'existe pas de technologie magique capable de remplacer un véritable effort d'innovation. Cette réalité est d'autant plus importante que les attentes des clients sont concentrées dans l'expérience utilisateur : la perception de la qualité est guidée par le soin apporté à celle-ci et en aucun cas par les moyens techniques (illimités ?) mis en œuvre. N'oublions jamais qu'un changement radical consiste d'abord à identifier un usage inédit, puis à savoir l'implémenter…
Totalement en phase Patrice. J'ajouterai que de nombreuses innovation ne font et ne feront jamais appel à la technologie : innovation managériale, organisationnelle, linguistique, etc...
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