Depuis le lancement par Square (en 2010 !) de sa solution alors inédite d'encaissement pour smartphones, je rêve de la simplification qu'apporterait l'utilisation de l'interface NFC des appareils modernes. Aujourd'hui, 7 ans plus tard, Worldpay expérimente à Londres le premier terminal de paiement sans contact entièrement logiciel.
La maturation a été longue mais ce délai était probablement nécessaire pour réunir les conditions du succès. En effet, la nouvelle plate-forme « My Business Mobile » ne peut intéresser les micro-commerçants et les artisans que parce que les cartes et le paiement sans contact sont maintenant devenus une norme quasiment universelle, en particulier au Royaume-Uni. En outre, le plafond de transaction sans validation, fixé à 30 livres sterling, constitue vraisemblablement un facteur supplémentaire d'acceptation.
À l'inverse, sur le plan technique, rien n'a véritablement changé : l'implémentation d'un service d'encaissement sans contact n'est pas plus complexe que celle des innombrables clones et copies (plus ou moins fidèles) de Square, la seule différence résidant dans l'interface avec le lecteur de carte, matérialisé ici par les composants NFC du téléphone et non plus par un accessoire additionnel, chargé de lire la puce ou la piste magnétique de la carte et, le cas échéant, de la saisie du code PIN.
Naturellement, l'application de Worldpay reste frappée par une limitation incontournable : le PCI SSC – organisme de standardisation de la sécurisation des paiements – restant obstinément opposé à la saisie d'un code secret sur le téléphone, elle ne fonctionnera que pour les opérations ne nécessitant pas d'authentification, donc de faible montant. Cependant, en dépit de cette restriction, le marché potentiel est énorme : vendeurs ambulants, étals de marché, kiosques à rafraîchissements…
La maturation a été longue mais ce délai était probablement nécessaire pour réunir les conditions du succès. En effet, la nouvelle plate-forme « My Business Mobile » ne peut intéresser les micro-commerçants et les artisans que parce que les cartes et le paiement sans contact sont maintenant devenus une norme quasiment universelle, en particulier au Royaume-Uni. En outre, le plafond de transaction sans validation, fixé à 30 livres sterling, constitue vraisemblablement un facteur supplémentaire d'acceptation.
À l'inverse, sur le plan technique, rien n'a véritablement changé : l'implémentation d'un service d'encaissement sans contact n'est pas plus complexe que celle des innombrables clones et copies (plus ou moins fidèles) de Square, la seule différence résidant dans l'interface avec le lecteur de carte, matérialisé ici par les composants NFC du téléphone et non plus par un accessoire additionnel, chargé de lire la puce ou la piste magnétique de la carte et, le cas échéant, de la saisie du code PIN.
Naturellement, l'application de Worldpay reste frappée par une limitation incontournable : le PCI SSC – organisme de standardisation de la sécurisation des paiements – restant obstinément opposé à la saisie d'un code secret sur le téléphone, elle ne fonctionnera que pour les opérations ne nécessitant pas d'authentification, donc de faible montant. Cependant, en dépit de cette restriction, le marché potentiel est énorme : vendeurs ambulants, étals de marché, kiosques à rafraîchissements…
Le progrès par rapport aux solutions antérieures – qui ne se réduisent pas aux pionniers de l'add-on – est notable. Face aux applications web proposant aux marchands un module de paiement en ligne, « My Business Mobile » est non seulement moins coûteux (en évitant les commissions des transactions en mode « CNP ») mais offre une expérience utilisateur plus simple et familière. Et, en comparaison des terminaux dédiés (par exemple Albert, de CommBank), aucun investissement initial n'est requis.
D'une manière générale et outre les considérations strictement économiques (qu'il faudra peut-être modérer selon les conditions tarifaires de l'offre), l'approche de Worldpay présente également l'avantage d'une mise en place sans friction (potentiellement instantanée et à distance), qui devrait faciliter le recrutement de clients : la seule exigence d'installer une application sur son mobile est aisée à faire accepter. Et Worldpay espère aussi en faire un levier pour développer son activité sur les marchés émergents.
D'une manière générale et outre les considérations strictement économiques (qu'il faudra peut-être modérer selon les conditions tarifaires de l'offre), l'approche de Worldpay présente également l'avantage d'une mise en place sans friction (potentiellement instantanée et à distance), qui devrait faciliter le recrutement de clients : la seule exigence d'installer une application sur son mobile est aisée à faire accepter. Et Worldpay espère aussi en faire un levier pour développer son activité sur les marchés émergents.
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