Parce que les banques centrales aussi peuvent capitaliser sur l'innovation – notamment technologique – afin de mieux remplir leurs missions, la Banque de France annonçait [PDF] la semaine dernière le lancement officiel de son « Lab », placé sous la responsabilité de Thierry Bedoin, directeur de la transformation digitale (« CDO »).
Le nouveau dispositif est conçu comme un espace de collaboration, ouvert aux acteurs externes, académiques (grandes écoles, universités, laboratoires de recherche…) ou économiques (depuis les géants technologiques jusqu'aux startups de la FinTech ou d'autres secteurs). Son objectif est de devenir un instrument de la transformation de la Banque de France, au sein duquel pourront être expérimentées des concepts variés, par exemple autour de l'exploitation des données, l'intelligence artificielle, la blockchain…
Sur le plan pratique, un appel à projets a été lancé, jusqu'au 1er septembre, auprès de toutes les structures souhaitant proposer, sous un format à leur convenance (dossier écrit, vidéo…), une solution susceptible d'apporter de la valeur dans l'un des nombreux métiers de l'institution. Après une première sélection par les équipes internes, une séance de rencontres sera organisée en vue de retenir jusqu'à 3 candidats, qui commenceront alors à mettre en œuvre leurs idées dans le courant du quatrième trimestre.
L'opération manque cruellement de détails, autant sur les conditions de la consultation que sur le déroulement des expérimentations. Ce flou laisse supposer qu'il s'agit pour la Banque de France d'un galop d'essai, destiné à évaluer les opportunités d'une démarche d'innovation ouverte. Toujours est-il que les candidats potentiels seraient certainement plus motivés s'ils avaient une idée plus précise des critères de sélection auxquels ils seront soumis, sur les modalités de leur participation (financières, entre autres, mais aussi de durée, simplement), sur les suites qu'entend donner l'institution aux projets…
À défaut de cadre formel, l'initiative peut permettre à des entrepreneurs de la FinTech d'établir un premier contact avec la Banque de France, dans le but, a minima, de mieux comprendre ses besoins et ses attentes, pas toujours correctement identifiés. Au vu du vent de renouveau insufflé par le gouverneur actuel, il est certain que les collaborations ont vocation à se multiplier dans un proche avenir, surtout quand le Lab, qui en sera une source naturelle, aura atteint son rythme de croisière. Effort à suivre, donc…
Le nouveau dispositif est conçu comme un espace de collaboration, ouvert aux acteurs externes, académiques (grandes écoles, universités, laboratoires de recherche…) ou économiques (depuis les géants technologiques jusqu'aux startups de la FinTech ou d'autres secteurs). Son objectif est de devenir un instrument de la transformation de la Banque de France, au sein duquel pourront être expérimentées des concepts variés, par exemple autour de l'exploitation des données, l'intelligence artificielle, la blockchain…
Sur le plan pratique, un appel à projets a été lancé, jusqu'au 1er septembre, auprès de toutes les structures souhaitant proposer, sous un format à leur convenance (dossier écrit, vidéo…), une solution susceptible d'apporter de la valeur dans l'un des nombreux métiers de l'institution. Après une première sélection par les équipes internes, une séance de rencontres sera organisée en vue de retenir jusqu'à 3 candidats, qui commenceront alors à mettre en œuvre leurs idées dans le courant du quatrième trimestre.
L'opération manque cruellement de détails, autant sur les conditions de la consultation que sur le déroulement des expérimentations. Ce flou laisse supposer qu'il s'agit pour la Banque de France d'un galop d'essai, destiné à évaluer les opportunités d'une démarche d'innovation ouverte. Toujours est-il que les candidats potentiels seraient certainement plus motivés s'ils avaient une idée plus précise des critères de sélection auxquels ils seront soumis, sur les modalités de leur participation (financières, entre autres, mais aussi de durée, simplement), sur les suites qu'entend donner l'institution aux projets…
À défaut de cadre formel, l'initiative peut permettre à des entrepreneurs de la FinTech d'établir un premier contact avec la Banque de France, dans le but, a minima, de mieux comprendre ses besoins et ses attentes, pas toujours correctement identifiés. Au vu du vent de renouveau insufflé par le gouverneur actuel, il est certain que les collaborations ont vocation à se multiplier dans un proche avenir, surtout quand le Lab, qui en sera une source naturelle, aura atteint son rythme de croisière. Effort à suivre, donc…
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