À l'occasion de ses « Beyond Banking Days », un événement au cours duquel elle présentait il y a quelques jours sa vision des services financiers de demain, la néerlandaise ABN Amro dévoilait un projet expérimental en « réalité mixte » (oui, avec Microsoft), destiné à accompagner les consommateurs dans le choix de leur assurance.
Se fixant pour objectif de faire toucher du doigt l'enjeu d'une protection optimale, l'application propose à l'utilisateur équipé de lunettes Hololens de choisir, en interaction directe avec son environnement réel, les objets qu'il souhaite couvrir (appareils électroniques, bijoux, voitures…), dans la limite du budget qu'il s'est fixé. Dans un deuxième temps, elle simule un certain nombre de sinistres, afin d'en montrer concrètement les effets sur ses possessions et prouver la valeur de l'assurance.
La description est avare de détails sur l'implémentation du concept, ce qui nous permet de libérer notre imagination. La réalité augmentée offrant la capacité de plaquer des images de synthèse sur le monde qui nous entoure, il est tentant d'envisager une immersion dans un scénario catastrophe – incendie, inondation, tempête… – au fil duquel les dégâts sur les équipements et les biens sont illustrés dans le casque de l'utilisateur… et se terminant par une remise en état complète, accompagnée de sa facture.
L'idée peut paraître anodine mais elle a une vertu essentielle. En effet, l'être humain ayant une difficulté naturelle à se projeter dans l'avenir, il n'est pas spontanément enclin à appréhender objectivement les conséquences d'un sinistre, ce qui réduit évidemment l'intérêt qu'il peut porter à un produit d'assurance. Dans ces conditions, exposer l'individu aux risques encourus, sous une forme réaliste, dans son propre environnement, représente un moyen extrêmement puissant de le convaincre du besoin de se protéger.
Le principe des « jeux sérieux » n'est pas nouveau et l'introduction d'éléments ludiques – à base de simulation, notamment – dans une mise en situation de la vie quotidienne a déjà largement fait ses preuves en matière pédagogique. Si elle est utilisée à bon escient et mise en œuvre à la perfection, la réalité augmentée ajoute une possibilité extraordinaire d'insérer les scénarios dans le cadre familier du « joueur », ce qui devrait démultiplier l'efficacité de l'approche, en rendant l'expérience plus tangible et personnelle.
Se fixant pour objectif de faire toucher du doigt l'enjeu d'une protection optimale, l'application propose à l'utilisateur équipé de lunettes Hololens de choisir, en interaction directe avec son environnement réel, les objets qu'il souhaite couvrir (appareils électroniques, bijoux, voitures…), dans la limite du budget qu'il s'est fixé. Dans un deuxième temps, elle simule un certain nombre de sinistres, afin d'en montrer concrètement les effets sur ses possessions et prouver la valeur de l'assurance.
La description est avare de détails sur l'implémentation du concept, ce qui nous permet de libérer notre imagination. La réalité augmentée offrant la capacité de plaquer des images de synthèse sur le monde qui nous entoure, il est tentant d'envisager une immersion dans un scénario catastrophe – incendie, inondation, tempête… – au fil duquel les dégâts sur les équipements et les biens sont illustrés dans le casque de l'utilisateur… et se terminant par une remise en état complète, accompagnée de sa facture.
L'idée peut paraître anodine mais elle a une vertu essentielle. En effet, l'être humain ayant une difficulté naturelle à se projeter dans l'avenir, il n'est pas spontanément enclin à appréhender objectivement les conséquences d'un sinistre, ce qui réduit évidemment l'intérêt qu'il peut porter à un produit d'assurance. Dans ces conditions, exposer l'individu aux risques encourus, sous une forme réaliste, dans son propre environnement, représente un moyen extrêmement puissant de le convaincre du besoin de se protéger.
Le principe des « jeux sérieux » n'est pas nouveau et l'introduction d'éléments ludiques – à base de simulation, notamment – dans une mise en situation de la vie quotidienne a déjà largement fait ses preuves en matière pédagogique. Si elle est utilisée à bon escient et mise en œuvre à la perfection, la réalité augmentée ajoute une possibilité extraordinaire d'insérer les scénarios dans le cadre familier du « joueur », ce qui devrait démultiplier l'efficacité de l'approche, en rendant l'expérience plus tangible et personnelle.
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