La jeune pousse australienne Slyp n'est certes pas la première à vouloir dématérialiser les tickets de caisse mais son approche originale d'intégration avec les applications de banque mobile rend sa solution à la fois plus simple d'accès pour les consommateurs et extrêmement attractive pour les institutions financières avides de données.
La caractéristique la plus marquante de l'approche de Slyp est la qualité de l'expérience utilisateur qu'elle offre aux commerçants et à leurs clients. Les premiers n'ont (presque) rien à installer ou à configurer (sauf pour profiter de capacités inédites supplémentaires) et ils gèrent leurs encaissements comme ils en ont l'habitude, tandis que les seconds ont accès aux informations dont ils ont besoin là où elles prennent le plus de sens, c'est-à-dire dans les relevés de transaction disponibles dans leur application bancaire.
Comment la startup réalise-t-elle ce miracle ? Il lui suffit d'établir un lien entre la carte de paiement utilisée pour régler les achats et le compte du consommateur, ainsi que le font depuis longtemps les plates-formes d'« offres liées à la carte » (CLO). Dès qu'elle identifie une carte correspondant à un utilisateur inscrit à son programme, elle intercepte le reçu de ses emplettes et, au lieu de l'imprimer, elle le transforme en une version « intelligente » (smart receipt) qui apparaît immédiatement dans son relevé d'opérations.
Outre l'évitement du tracas de gestion de factures imprimées, la solution présente l'immense avantage de supporter une multitude de services complémentaires, permettant aux marchands de renforcer la relation avec leurs clients. Il est par exemple possible d'associer aux articles listés des promotions spécifiques, des informations détaillées sur les garanties (avec option d'extension) ou les conditions de retour (avec notification), des suggestions d'accessoires additionnels, le dépôt d'un avis sur l'achat ou le produit…
La caractéristique la plus marquante de l'approche de Slyp est la qualité de l'expérience utilisateur qu'elle offre aux commerçants et à leurs clients. Les premiers n'ont (presque) rien à installer ou à configurer (sauf pour profiter de capacités inédites supplémentaires) et ils gèrent leurs encaissements comme ils en ont l'habitude, tandis que les seconds ont accès aux informations dont ils ont besoin là où elles prennent le plus de sens, c'est-à-dire dans les relevés de transaction disponibles dans leur application bancaire.
Comment la startup réalise-t-elle ce miracle ? Il lui suffit d'établir un lien entre la carte de paiement utilisée pour régler les achats et le compte du consommateur, ainsi que le font depuis longtemps les plates-formes d'« offres liées à la carte » (CLO). Dès qu'elle identifie une carte correspondant à un utilisateur inscrit à son programme, elle intercepte le reçu de ses emplettes et, au lieu de l'imprimer, elle le transforme en une version « intelligente » (smart receipt) qui apparaît immédiatement dans son relevé d'opérations.
Outre l'évitement du tracas de gestion de factures imprimées, la solution présente l'immense avantage de supporter une multitude de services complémentaires, permettant aux marchands de renforcer la relation avec leurs clients. Il est par exemple possible d'associer aux articles listés des promotions spécifiques, des informations détaillées sur les garanties (avec option d'extension) ou les conditions de retour (avec notification), des suggestions d'accessoires additionnels, le dépôt d'un avis sur l'achat ou le produit…
Jusqu'à maintenant, les tentatives de dématérialisation des tickets de caisse semblent avoir des difficultés à s'imposer. En limitant au maximum les frictions dans les parcours de toutes les parties prenantes, tout en apportant un surcroît de valeur sensible, Slyp a peut-être trouvé la clé de l'adoption. Pour les commerçants, le principal critère de séduction sera la facilité (réelle) de mise en œuvre. Sur l'autre versant, les opportunités de rebond sur les transactions en boutique – que les « smart receipts » alignent avec les standards de la vente en ligne – devraient largement suffire à capter leur attention.
Du point de vue des consommateurs, l'adhésion au programme n'est plus qu'une formalité : plus besoin de télécharger une application dédiée, pas de formulaire à remplir ni d'informations à partager (notamment celles de la carte de paiement), un clic dans la plate-forme bancaire et le tour est joué ! Derrière cette simplicité, l'accès aux reçus dans les relevés d'opérations (et donc dans un environnement protégé et sécurisé) et la richesse des fonctions associées sont de solides arguments pour séduire les utilisateurs.
Enfin, l'idée de génie de Slyp est d'embarquer les banques dans son modèle. Bien que ce choix implique une démarche plus complexe, avec 3 catégories d'acteurs différentes à considérer et les difficultés à prévoir dans l'intégration du logiciel de Snyp avec des Systèmes d'Information plus ou moins hermétiques, son importance est inestimable pour la conquête des consommateurs. Et, comme le démontre les investissements de NAB et Westpac dans la startup, les banques se montrent (logiquement) très intéressées.
Rien d'étonnant à cela : d'une part, l'enrichissement des transactions dans leurs outils de gestion est, de longue date, une piste qu'elles explorent, et, d'autre part (et surtout), elles y voient probablement aussi une extraordinaire opportunité de collecter plus de données sur leurs clients (de celles que les géants du web exploitent depuis longtemps), dont elles sauront un jour tirer parti pour mieux les connaître et mieux les servir.
Du point de vue des consommateurs, l'adhésion au programme n'est plus qu'une formalité : plus besoin de télécharger une application dédiée, pas de formulaire à remplir ni d'informations à partager (notamment celles de la carte de paiement), un clic dans la plate-forme bancaire et le tour est joué ! Derrière cette simplicité, l'accès aux reçus dans les relevés d'opérations (et donc dans un environnement protégé et sécurisé) et la richesse des fonctions associées sont de solides arguments pour séduire les utilisateurs.
Enfin, l'idée de génie de Slyp est d'embarquer les banques dans son modèle. Bien que ce choix implique une démarche plus complexe, avec 3 catégories d'acteurs différentes à considérer et les difficultés à prévoir dans l'intégration du logiciel de Snyp avec des Systèmes d'Information plus ou moins hermétiques, son importance est inestimable pour la conquête des consommateurs. Et, comme le démontre les investissements de NAB et Westpac dans la startup, les banques se montrent (logiquement) très intéressées.
Rien d'étonnant à cela : d'une part, l'enrichissement des transactions dans leurs outils de gestion est, de longue date, une piste qu'elles explorent, et, d'autre part (et surtout), elles y voient probablement aussi une extraordinaire opportunité de collecter plus de données sur leurs clients (de celles que les géants du web exploitent depuis longtemps), dont elles sauront un jour tirer parti pour mieux les connaître et mieux les servir.
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