Il est bien connu que le comportement des investisseurs est, dans une large mesure, irrationnel. En s'appuyant notamment sur les neurosciences, Mapfre, leader de l'assurance en Espagne et en Amérique du Sud, a développé un fonds qui vise à capitaliser directement sur les anomalies de marché causées par ce défaut.
Le phénomène est particulièrement visible pendant les périodes de crise, mais il affecte en permanence la plupart des échanges sur les places financières : réactions excessives aux mauvaises nouvelles ou, inversement, minimisation des impacts d'une actualité favorable, effet moutonnier… Les biais introduits par la psychologie humaine dans les transactions induisent régulièrement des décalages, généralement temporaires, entre la valeur « réelle » d'un titre et son cours de négociation à un moment donné.
Baptisé « Mapfre Behavioral », le nouveau produit de la division de gestion d'actifs de la compagnie est donc élaboré à partir de ce constat. Ses concepteurs sont ainsi convaincus qu'il leur est possible de détecter et analyser les distorsions cognitives qui sont à l'œuvre dans les mouvements enregistrés, au moins dans certaines circonstances. Leur objectif est alors de miser sur celles-ci – plus précisément sur leur correction à moyen ou long terme – pour démultiplier la performance de leurs investissements.
Pour mettre en œuvre sa vision et accompagner les gestionnaires en charge du fonds dans la définition et l'exécution de sa stratégie, Mapfre AM a mis sur pied un comité consultatif composé de spécialistes reconnus de l'économie comportementale, abordant le sujet sous des angles diversifiés, puisqu'il comprend un professeur d'économie, un professeur de finances, un neurologue (président d'une association de neuro-économie) et le directeur de la sécurité de l'entreprise (dont j'avoue ne pas saisir le rôle ici).
Le phénomène est particulièrement visible pendant les périodes de crise, mais il affecte en permanence la plupart des échanges sur les places financières : réactions excessives aux mauvaises nouvelles ou, inversement, minimisation des impacts d'une actualité favorable, effet moutonnier… Les biais introduits par la psychologie humaine dans les transactions induisent régulièrement des décalages, généralement temporaires, entre la valeur « réelle » d'un titre et son cours de négociation à un moment donné.
Baptisé « Mapfre Behavioral », le nouveau produit de la division de gestion d'actifs de la compagnie est donc élaboré à partir de ce constat. Ses concepteurs sont ainsi convaincus qu'il leur est possible de détecter et analyser les distorsions cognitives qui sont à l'œuvre dans les mouvements enregistrés, au moins dans certaines circonstances. Leur objectif est alors de miser sur celles-ci – plus précisément sur leur correction à moyen ou long terme – pour démultiplier la performance de leurs investissements.
Pour mettre en œuvre sa vision et accompagner les gestionnaires en charge du fonds dans la définition et l'exécution de sa stratégie, Mapfre AM a mis sur pied un comité consultatif composé de spécialistes reconnus de l'économie comportementale, abordant le sujet sous des angles diversifiés, puisqu'il comprend un professeur d'économie, un professeur de finances, un neurologue (président d'une association de neuro-économie) et le directeur de la sécurité de l'entreprise (dont j'avoue ne pas saisir le rôle ici).
Soulignons que, en dépit de sa recherche de rendements exceptionnels (qui, depuis le lancement semble se concrétiser), le produit – qui sera distribué principalement en Espagne et en France, incidemment – ne se veut pas spécialement spéculatif. Il cible en priorité des entreprises plutôt familiales, peu endettées, aux modèles simples et susceptibles de générer des liquidités. L'approche consiste donc à sélectionner des valeurs relativement sûres mais victimes d'un décalage de perception en bourse.
Petit à petit, la prise de conscience de l'importance de comprendre et prendre en compte le comportement humain et ses impacts, surtout dans l'univers de l'argent, fait son nid dans tous les domaines du secteur financier. En réalité, il n'est pas de hasard dans cette émergence aujourd'hui, car elle correspond aussi à l'apparition de solutions techniques, par exemple dans l'analyse massive de données, qui permettent de tirer effectivement parti de connaissances jusqu'alors théoriques, que ce soit pour aider les consommateurs à corriger leurs erreurs ou pour réduire les imperfections des marchés.
Petit à petit, la prise de conscience de l'importance de comprendre et prendre en compte le comportement humain et ses impacts, surtout dans l'univers de l'argent, fait son nid dans tous les domaines du secteur financier. En réalité, il n'est pas de hasard dans cette émergence aujourd'hui, car elle correspond aussi à l'apparition de solutions techniques, par exemple dans l'analyse massive de données, qui permettent de tirer effectivement parti de connaissances jusqu'alors théoriques, que ce soit pour aider les consommateurs à corriger leurs erreurs ou pour réduire les imperfections des marchés.
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