Il n'est pas un secret qu'une équipe travaille, au sein de Facebook, sur les opportunités de la blockchain. Une des hypothèses les plus fréquentes concernant ces travaux est la création d'une cryptomonnaie intégrée au réseau social. À défaut de confirmation ferme, elle a été récemment confortée par un article assez précis du New York Times.
Selon les sources du quotidien, l'objectif serait de proposer aux utilisateurs de la messagerie WhatsApp – puis, potentiellement, Messenger et Instagram, à la faveur du rapprochement envisagé des 3 plates-formes – une monnaie virtuelle qu'il pourraient échanger facilement avec leurs amis et leur famille, voire utiliser pour payer des services. Détail important, des négociations seraient en outre en cours afin que ce « Facebook Coin » soit distribué sur les principaux sites d'achat et vente de cryptodevises.
Le réseau social n'en serait pas là à sa première tentative de faciliter les mouvements d'argent dans son environnement : outre les partenariats avec différents acteurs des paiements électroniques, on se souviendra notamment de l'aventure Facebook Credits, abandonnée en 2012. Les motivations restent probablement identiques, car le principe d'une monnaie internationale offrirait des perspectives séduisantes pour une entreprise rassemblant plus de 2,2 milliards d'utilisateurs aux 4 coins de la planète.
Je soupçonne que le recours à une cryptodevise constitue pour l'entreprise un moyen optimal de concrétiser sa vision en évitant les complications que représente la gestion d'une monnaie virtuelle plus classique. Ainsi, ses arguments n'ont peut-être rien à voir avec des enjeux de décentralisation, de confiance ou d'inaltérabilité de la blockchain mais plus avec la réglementation, allégée pour les mouvements « internes » et déléguée aux plates-formes spécialisées pour la conversion avec les monnaies fiduciaires.
Les velléités de Facebook de définir une véritable référence mondiale semblent corroborées par le modèle monétaire évoqué. En effet, sa valeur serait fixée – il n'est évidemment pas question de laisser la spéculation s'installer – non sur la base du seul dollar américain mais à partir d'un panier de devises, qui pourrait même être garanti par un stock réel. Naturellement, si ces choix se confirment, les autorités financières nationales risquent de s'émouvoir d'une telle immixtion dans leur domaine souverain (a minima par son possible impact sur la gestion des cours de change)…
Selon les sources du quotidien, l'objectif serait de proposer aux utilisateurs de la messagerie WhatsApp – puis, potentiellement, Messenger et Instagram, à la faveur du rapprochement envisagé des 3 plates-formes – une monnaie virtuelle qu'il pourraient échanger facilement avec leurs amis et leur famille, voire utiliser pour payer des services. Détail important, des négociations seraient en outre en cours afin que ce « Facebook Coin » soit distribué sur les principaux sites d'achat et vente de cryptodevises.
Le réseau social n'en serait pas là à sa première tentative de faciliter les mouvements d'argent dans son environnement : outre les partenariats avec différents acteurs des paiements électroniques, on se souviendra notamment de l'aventure Facebook Credits, abandonnée en 2012. Les motivations restent probablement identiques, car le principe d'une monnaie internationale offrirait des perspectives séduisantes pour une entreprise rassemblant plus de 2,2 milliards d'utilisateurs aux 4 coins de la planète.
Je soupçonne que le recours à une cryptodevise constitue pour l'entreprise un moyen optimal de concrétiser sa vision en évitant les complications que représente la gestion d'une monnaie virtuelle plus classique. Ainsi, ses arguments n'ont peut-être rien à voir avec des enjeux de décentralisation, de confiance ou d'inaltérabilité de la blockchain mais plus avec la réglementation, allégée pour les mouvements « internes » et déléguée aux plates-formes spécialisées pour la conversion avec les monnaies fiduciaires.
Les velléités de Facebook de définir une véritable référence mondiale semblent corroborées par le modèle monétaire évoqué. En effet, sa valeur serait fixée – il n'est évidemment pas question de laisser la spéculation s'installer – non sur la base du seul dollar américain mais à partir d'un panier de devises, qui pourrait même être garanti par un stock réel. Naturellement, si ces choix se confirment, les autorités financières nationales risquent de s'émouvoir d'une telle immixtion dans leur domaine souverain (a minima par son possible impact sur la gestion des cours de change)…
Le parcours de David Marcus en lui même semble confirmer tout ça :
RépondreSupprimer- VP Messenger jusqu'à 1-2 ans après le lancement du P2P
- membre du board de CoinBase pendant 5 mois
- retour chez FB en tant que "blockchain research leader" et il quitte son poste poste au board de CoinBase pour éviter tout conflit d'intérêt.
A suivre, en tout cas le P2P Messenger en France n'a pas vraiment decollé une phase dite de "roll out" progressive beaucoup plus lente qu'annoncée sans compter les nombreux bug du wallet (blocage de comptes...). A ça s'ajoute le manque de confiance des utilisateurs en Facebook.
Aborder la chose via une cryptomonnaie qui serait obtenue au travers des acteurs de confiance comme CoinBase voir même Paypal (qui s'ouvre a des passerelles avec CoinBase) serait certainement plus rassurant.