C'est une idée qui revient épisodiquement dans les banques du monde entier : ne serait-il pas possible de s'immiscer dans le commerce sur mobile en profitant de la position acquise auprès des consommateurs ? En Pologne, après la filiale locale de Santander, c'est autour de Nest Bank d'intégrer le module SuperWallet du spécialiste Finanteq.
Le raisonnement est toujours le même : les applications bancaires figurant fréquemment parmi les plus populaires – en termes de nombre de téléchargements et d'usage – auprès des propriétaires de smartphones, il pourrait être intéressant d'en ouvrir l'accès à des secteurs adjacents. L'objectif visé n'est pas nécessairement de monétiser directement l'ajout de fonctions issues d'entreprises tierces mais, a minima, de renforcer l'engagement des clients avec leurs comptes et de développer les opportunités d'interaction.
Le commerce de détail est une cible privilégiée pour cette approche car, outre que les marques ont généralement du mal à imposer leurs propres logiciels, la présence d'une boutique au sein de la solution d'une institution financière, doublée de l'utilisation d'un moyen de paiement fourni par celle-ci, constitue un facteur de réassurance important pour les personnes encore peu familiarisées avec l'achat sur mobile.
Ces arguments ont déjà conquis un certain nombre de partenaires, ce qui permet aux clients de Nest Bank de, par exemple, commander un taxi, acheter un titre de transport dans 200 villes du pays, réserver une place de concert, trouver un cadeau pour un proche… dans leur application bancaire, en bénéficiant d'une expérience simple, homogène et parfaitement sécurisée : pas de création de compte dédié, pas d'authentification spécifique, pas de saisie d'informations personnelles ou de paiement…
Le raisonnement est toujours le même : les applications bancaires figurant fréquemment parmi les plus populaires – en termes de nombre de téléchargements et d'usage – auprès des propriétaires de smartphones, il pourrait être intéressant d'en ouvrir l'accès à des secteurs adjacents. L'objectif visé n'est pas nécessairement de monétiser directement l'ajout de fonctions issues d'entreprises tierces mais, a minima, de renforcer l'engagement des clients avec leurs comptes et de développer les opportunités d'interaction.
Le commerce de détail est une cible privilégiée pour cette approche car, outre que les marques ont généralement du mal à imposer leurs propres logiciels, la présence d'une boutique au sein de la solution d'une institution financière, doublée de l'utilisation d'un moyen de paiement fourni par celle-ci, constitue un facteur de réassurance important pour les personnes encore peu familiarisées avec l'achat sur mobile.
Ces arguments ont déjà conquis un certain nombre de partenaires, ce qui permet aux clients de Nest Bank de, par exemple, commander un taxi, acheter un titre de transport dans 200 villes du pays, réserver une place de concert, trouver un cadeau pour un proche… dans leur application bancaire, en bénéficiant d'une expérience simple, homogène et parfaitement sécurisée : pas de création de compte dédié, pas d'authentification spécifique, pas de saisie d'informations personnelles ou de paiement…
Dans une certaine mesure, ce concept de place de marché incluse dans les outils financiers peut être considéré comme une imitation des géants (notamment chinois) des messageries sociales. Il s'agirait de transformer un service disposant d'une audience conséquente et fidèle en une plate-forme capable d'accueillir toutes sortes d'offres complémentaires. Dans cette perspective, la banque dispose même d'un avantage considérable par rapport à d'autres acteurs : la confiance historique du grand public.
On peut tout de même s'interroger sur la pertinence de la démarche, d'autant plus que la discrétion qui entoure les expériences du passé incite à la prudence. La motivation des mobinautes est en effet très différente entre les discussions continues avec des amis sur WeChat et la consultation de son solde de compte par crainte de manquer d'argent. Le premier cas est probablement plus propice aux stimulations commerciales que le second et il paraît donc beaucoup plus vraisemblable que les leaders du m-commerce parviennent à conquérir l'univers de la finance (ce qui se produit déjà) que l'inverse…
On peut tout de même s'interroger sur la pertinence de la démarche, d'autant plus que la discrétion qui entoure les expériences du passé incite à la prudence. La motivation des mobinautes est en effet très différente entre les discussions continues avec des amis sur WeChat et la consultation de son solde de compte par crainte de manquer d'argent. Le premier cas est probablement plus propice aux stimulations commerciales que le second et il paraît donc beaucoup plus vraisemblable que les leaders du m-commerce parviennent à conquérir l'univers de la finance (ce qui se produit déjà) que l'inverse…
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