Les informations extraites des transactions de paiement de leurs clients permettent aux banques de dresser un panorama quasi instantané de la situation économique de leurs marchés. En revanche, elles sont moins bien équipées pour réaliser des prévisions. C'est pourquoi CommBank recourt maintenant aux tendances détectées par Google Trends.
Pour une institution financière présente dans 2,5 millions de foyers, il n'est finalement pas très compliqué d'extrapoler les comportements de dépenses de la population australienne et d'en mesurer les évolutions au fil des saisons, de manière à fournir aux entreprises locales, en particulier, des informations précieuses sur l'environnement dans lequel elles opèrent. Mais chaque achat est précédé d'une intention et c'est désormais celle-ci que souhaite identifier Commbank, afin d'enrichir sa proposition de valeur.
Un grand voyage, par exemple, commence par une visite de sites web dédiés au tourisme, puis une réservation de vol et d'hôtel… peut-être, enfin, un rechargement de carte prépayée… Toutes ces actions sont autant d'indicateurs que donne le consommateur de ses projets, et il en est évidemment de même, à des degrés divers, dans toutes sortes de domaines (acquisition d'une résidence ou d'une voiture, éducation, santé, loisirs…). Ces traces laissées en ligne peuvent donc aider à prédire l'avenir.
Or il existe une plate-forme, en accès public (et gratuit), où ces données (brutes) peuvent être retrouvées facilement, décortiquées et exploitées : Google Trends et ses analyses statistiques comparatives – actualisées en temps réel – des milliards de requêtes effectuées sans interruption par les internautes sur le leader des moteurs de recherche. Grâce à cette ressource extraordinaire, les spécialistes de CommBank peuvent dorénavant intégrer les intentions des citoyens dans leurs études économiques.
Pour une institution financière présente dans 2,5 millions de foyers, il n'est finalement pas très compliqué d'extrapoler les comportements de dépenses de la population australienne et d'en mesurer les évolutions au fil des saisons, de manière à fournir aux entreprises locales, en particulier, des informations précieuses sur l'environnement dans lequel elles opèrent. Mais chaque achat est précédé d'une intention et c'est désormais celle-ci que souhaite identifier Commbank, afin d'enrichir sa proposition de valeur.
Un grand voyage, par exemple, commence par une visite de sites web dédiés au tourisme, puis une réservation de vol et d'hôtel… peut-être, enfin, un rechargement de carte prépayée… Toutes ces actions sont autant d'indicateurs que donne le consommateur de ses projets, et il en est évidemment de même, à des degrés divers, dans toutes sortes de domaines (acquisition d'une résidence ou d'une voiture, éducation, santé, loisirs…). Ces traces laissées en ligne peuvent donc aider à prédire l'avenir.
Or il existe une plate-forme, en accès public (et gratuit), où ces données (brutes) peuvent être retrouvées facilement, décortiquées et exploitées : Google Trends et ses analyses statistiques comparatives – actualisées en temps réel – des milliards de requêtes effectuées sans interruption par les internautes sur le leader des moteurs de recherche. Grâce à cette ressource extraordinaire, les spécialistes de CommBank peuvent dorénavant intégrer les intentions des citoyens dans leurs études économiques.
Bien que l'idée paraisse simple à mettre en œuvre, elle exige de prendre un certain nombre de précautions. Elle a mobilisé les équipes de la banque pour déterminer les critères pertinents dans l'anticipation des dépenses des ménages parmi les 7 catégories initialement retenues pour le rapport mensuel (représentant plus de la moitié du budget moyen d'une famille en Australie). Car, si Google Trends facilite la recherche de corrélations entre des termes de recherche et des actes, il ne les explique pas.
CommBank cite ainsi l'étrange correspondance, à 3 mois d'écart, des recherches portant sur un met traditionnel et les ventes de logements. Pourtant, rien n'établit a priori un lien de causalité entre les deux facteurs, et il est extrêmement probable qu'il n'en existe pas. Au bout de leur exploration, les chercheurs ont finalement sélectionné une série de requêtes qui sont statistiquement prédictives d'une transaction immobilière (à partir des données historiques) et dont le caractère d'induction peut être expliqué et vérifié.
La publication des « Household Spending Intentions Series », lancée en ce mois de juillet, est destinée à tous les acteurs (entreprises, associations, agences gouvernementales…) susceptibles de profiter d'une meilleure connaissance des orientations de l'économie. Cependant, il va de soi que les mêmes observations, peut-être encore plus détaillées, sont également d'un intérêt considérable pour la banque elle-même, dans ses activités de crédit, ses offres aux commerçants, ses prévisions de résultats…
CommBank cite ainsi l'étrange correspondance, à 3 mois d'écart, des recherches portant sur un met traditionnel et les ventes de logements. Pourtant, rien n'établit a priori un lien de causalité entre les deux facteurs, et il est extrêmement probable qu'il n'en existe pas. Au bout de leur exploration, les chercheurs ont finalement sélectionné une série de requêtes qui sont statistiquement prédictives d'une transaction immobilière (à partir des données historiques) et dont le caractère d'induction peut être expliqué et vérifié.
La publication des « Household Spending Intentions Series », lancée en ce mois de juillet, est destinée à tous les acteurs (entreprises, associations, agences gouvernementales…) susceptibles de profiter d'une meilleure connaissance des orientations de l'économie. Cependant, il va de soi que les mêmes observations, peut-être encore plus détaillées, sont également d'un intérêt considérable pour la banque elle-même, dans ses activités de crédit, ses offres aux commerçants, ses prévisions de résultats…
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