Entre ses aventures avec Marcus, depuis 2016, et son partenariat avec Apple autour de la création de sa carte de crédit, Goldman Sachs maintient résolument le cap sur ses ambitions dans la banque de détail : le lancement expérimental d'une solution de prêt à la consommation sur le point de vente en apporte une preuve supplémentaire.
La nouveauté aurait pu être opportuniste, alors que la crise sanitaire en cours se traduit par d'énormes difficultés économiques pour une grande partie de la population américaine et le besoin de soutien financier qu'elles engendrent. En réalité, il n'en sera rien, puisque la première implémentation de MarcusPay – préparée de longue date – est déployée sur un site de vente de voyages en ligne, JetBlue Vacations, qui a peu de chances de figurer parmi les priorités les plus pressantes du moment.
Le concept ne présente pas une grande originalité dans l'univers du crédit à la consommation : il s'agit de proposer, lors du passage en caisse (que celle-ci soit virtuelle ou physique), un financement à 100% de l'achat à régler, entre 750 et 10 000 dollars, pour une durée de 12 ou 18 mois. Il constitue de la sorte une alternative à la carte de crédit, avec quelques spécificités, telles que des conditions fixes, durée et taux, sachant que ces derniers, compris entre 11% et 26%, sont du même ordre de grandeur.
La nouveauté aurait pu être opportuniste, alors que la crise sanitaire en cours se traduit par d'énormes difficultés économiques pour une grande partie de la population américaine et le besoin de soutien financier qu'elles engendrent. En réalité, il n'en sera rien, puisque la première implémentation de MarcusPay – préparée de longue date – est déployée sur un site de vente de voyages en ligne, JetBlue Vacations, qui a peu de chances de figurer parmi les priorités les plus pressantes du moment.
Le concept ne présente pas une grande originalité dans l'univers du crédit à la consommation : il s'agit de proposer, lors du passage en caisse (que celle-ci soit virtuelle ou physique), un financement à 100% de l'achat à régler, entre 750 et 10 000 dollars, pour une durée de 12 ou 18 mois. Il constitue de la sorte une alternative à la carte de crédit, avec quelques spécificités, telles que des conditions fixes, durée et taux, sachant que ces derniers, compris entre 11% et 26%, sont du même ordre de grandeur.
Avec MarcusPay, Goldman Sachs complète donc son catalogue, prolongeant toujours sa vision à long terme de composition d'une offre bancaire complète, pas à pas. En l'occurrence, il s'agit d'ajouter une brique complémentaire aux prêts personnels des origines, en profitant de l'exposition chez les commerçants affiliés pour renforcer la notoriété de la jeune marque, sans changer de cible de clientèle, ni radicalement transformer ses modèles existants, notamment dans l'analyse de risques.
Car la particularité de l'approche est d'engager l'utilisateur dans une démarche de souscription relativement classique, au cœur de son parcours de paiement. Ainsi, après avoir sélectionné l'option MarcusPay, il est invité à suivre une procédure de collecte d'informations (comprenant, potentiellement, la vérification de son identité) et de validation de sa demande, directement sur le site de l'institution financière, similaire à celle qui est mise en œuvre dans le cadre d'un dossier de crédit habituel.
Là réside justement la clé du dispositif. En effet, Goldman Sachs entre là sur un territoire où la FinTech – représentée par, entre autres, Affirm ou Square – a tendance à prendre un avantage significatif grâce à une expérience client parfaitement optimisée, dans laquelle le recours au crédit est intégré en limitant au maximum les frictions et les hésitations. Il sera intéressant de voir si la banque parvient à offrir le même niveau de qualité, facteur déterminant pour séduire les consommateurs… et les commerçants.
Car la particularité de l'approche est d'engager l'utilisateur dans une démarche de souscription relativement classique, au cœur de son parcours de paiement. Ainsi, après avoir sélectionné l'option MarcusPay, il est invité à suivre une procédure de collecte d'informations (comprenant, potentiellement, la vérification de son identité) et de validation de sa demande, directement sur le site de l'institution financière, similaire à celle qui est mise en œuvre dans le cadre d'un dossier de crédit habituel.
Là réside justement la clé du dispositif. En effet, Goldman Sachs entre là sur un territoire où la FinTech – représentée par, entre autres, Affirm ou Square – a tendance à prendre un avantage significatif grâce à une expérience client parfaitement optimisée, dans laquelle le recours au crédit est intégré en limitant au maximum les frictions et les hésitations. Il sera intéressant de voir si la banque parvient à offrir le même niveau de qualité, facteur déterminant pour séduire les consommateurs… et les commerçants.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Afin de lutter contre le spam, les commentaires ne sont ouverts qu'aux personnes identifiées et sont soumis à modération (je suis sincèrement désolé pour le désagrément causé…)