Inéluctablement, les applications bancaires de l'informatique quantique se concrétisent et valident petit à petit les immenses espoirs placés en elle. Figurant historiquement parmi les plus actives sur le sujet, l'espagnole CaixaBank présente aujourd'hui les résultats qu'elle a obtenus avec une solution de catégorisation de profils de risque.
Certes, il ne s'agit encore, à ce stade, que d'une expérimentation et la perspective d'un déploiement industrialisé reste lointaine. Quand même, la mise en œuvre sur un cas d'usage opérationnel relativement complexe et touchant à un domaine critique du secteur financier n'est pas si courante et celle-ci peut donc être considérée comme une étape importante sur la longue route de la généralisation et de la démocratisation.
En l'occurrence, CaixaBank a choisi un scénario plutôt simple fonctionnellement mais beaucoup plus élaboré dans son exécution. Ainsi, la démonstration consistait à mettre l'informatique quantique à l'épreuve d'un modèle d'analyse existant, à base d'apprentissage automatique (machine learning), confronté à un vaste jeu de données publiques synthétiques, correspondant à 1 000 individus virtuels (mais réalistes), dans l'optique de déterminer et cataloguer leurs profils de risque de crédit.
Dans un souci d'optimisation, le choix s'est porté sur une plate-forme hybride. Une partie des calculs étaient donc réalisés sur une architecture traditionnelle (facilitant la réutilisation d'algorithmes parfaitement maîtrisés), tandis qu'une autre partie des traitements, la plus adaptée à la parallélisation massive qui constitue son terrain de prédilection, était implémentée sur une machine quantique. À l'arrivée, le système produit des réponses de même qualité qu'une approche conventionnelle, plus rapidement.
L'initiative de CaixaBank est pionnière dans son esquisse d'un recours à la technologie quantique au sein d'une solution d'intelligence artificielle. En effet, celle-ci, à défaut de répliquer le comportement d'un cerveau humain, en émule la performance par une capacité à explorer et évaluer des millions ou des milliards d'hypothèses en un minimum de temps. Tel est justement le point fort de ces nouveaux calculateurs… qui pourraient de la sorte donner l'illusion d'être véritablement doués de facultés de raisonnement.
Certes, il ne s'agit encore, à ce stade, que d'une expérimentation et la perspective d'un déploiement industrialisé reste lointaine. Quand même, la mise en œuvre sur un cas d'usage opérationnel relativement complexe et touchant à un domaine critique du secteur financier n'est pas si courante et celle-ci peut donc être considérée comme une étape importante sur la longue route de la généralisation et de la démocratisation.
En l'occurrence, CaixaBank a choisi un scénario plutôt simple fonctionnellement mais beaucoup plus élaboré dans son exécution. Ainsi, la démonstration consistait à mettre l'informatique quantique à l'épreuve d'un modèle d'analyse existant, à base d'apprentissage automatique (machine learning), confronté à un vaste jeu de données publiques synthétiques, correspondant à 1 000 individus virtuels (mais réalistes), dans l'optique de déterminer et cataloguer leurs profils de risque de crédit.
Dans un souci d'optimisation, le choix s'est porté sur une plate-forme hybride. Une partie des calculs étaient donc réalisés sur une architecture traditionnelle (facilitant la réutilisation d'algorithmes parfaitement maîtrisés), tandis qu'une autre partie des traitements, la plus adaptée à la parallélisation massive qui constitue son terrain de prédilection, était implémentée sur une machine quantique. À l'arrivée, le système produit des réponses de même qualité qu'une approche conventionnelle, plus rapidement.
L'initiative de CaixaBank est pionnière dans son esquisse d'un recours à la technologie quantique au sein d'une solution d'intelligence artificielle. En effet, celle-ci, à défaut de répliquer le comportement d'un cerveau humain, en émule la performance par une capacité à explorer et évaluer des millions ou des milliards d'hypothèses en un minimum de temps. Tel est justement le point fort de ces nouveaux calculateurs… qui pourraient de la sorte donner l'illusion d'être véritablement doués de facultés de raisonnement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Afin de lutter contre le spam, les commentaires ne sont ouverts qu'aux personnes identifiées et sont soumis à modération (je suis sincèrement désolé pour le désagrément causé…)