Bien que toutes les banques tentent progressivement d'adapter leurs offres à la diversité des populations auxquelles elles s'adressent, elles ne parviennent pas à satisfaire tous les besoins de manière optimale. C'est la raison pour laquelle il existe toujours une place pour des acteurs de niche, à l'instar de la jeune pousse britannique Neuros.
En l'occurrence, cette nouvelle venue, qui n'est pour l'instant qu'en phase de conception et de prototypage, soutenue par un puissant socle de recherches, se focalise sur les personnes atteintes d'un syndrome cognitif – autisme, déficit d'attention, dyspraxie… –, ce qui constituait une évidence pour sa fondatrice, Soumaya Bhyer, dont le frère est lui-même affecté. Il s'agit là d'un cas typique de cible « idéale », entre problèmes spécifiques peu adressés jusqu'à maintenant et nombre conséquent de clients potentiels.
Concrètement, les cas graves d'autisme, par exemple, engendrent des comportements risqués, tels que des dépenses impulsives, au point que les familles des patients hésitent à leur laisser la moindre autonomie financière ou, à l'extrême, s'inquiètent pour la transmission de leur patrimoine… Quant aux institutions et aidants spécialisés, ils sont contraints de consacrer une énorme énergie à compenser ces « défauts », soit en prenant la main, soit en établissant un contrôle étroit, tout en frustrant l'individu concerné.
Pour remplir sa mission, Neuros développe une solution reposant sur trois piliers. Le premier d'entre eux consiste justement à mettre en place une série de mécanismes permettant de maîtriser les envies incontrôlables. Il se compose d'un verrou à retardement sur la carte de paiement, empêchant tout paiement pendant une durée prédéterminée (en heures ou en jours), dont le déblocage n'est possible, sauf urgence, qu'en réalisant au préalable un jeu thérapeutique destiné à calmer l'excitation.
En l'occurrence, cette nouvelle venue, qui n'est pour l'instant qu'en phase de conception et de prototypage, soutenue par un puissant socle de recherches, se focalise sur les personnes atteintes d'un syndrome cognitif – autisme, déficit d'attention, dyspraxie… –, ce qui constituait une évidence pour sa fondatrice, Soumaya Bhyer, dont le frère est lui-même affecté. Il s'agit là d'un cas typique de cible « idéale », entre problèmes spécifiques peu adressés jusqu'à maintenant et nombre conséquent de clients potentiels.
Concrètement, les cas graves d'autisme, par exemple, engendrent des comportements risqués, tels que des dépenses impulsives, au point que les familles des patients hésitent à leur laisser la moindre autonomie financière ou, à l'extrême, s'inquiètent pour la transmission de leur patrimoine… Quant aux institutions et aidants spécialisés, ils sont contraints de consacrer une énorme énergie à compenser ces « défauts », soit en prenant la main, soit en établissant un contrôle étroit, tout en frustrant l'individu concerné.
Pour remplir sa mission, Neuros développe une solution reposant sur trois piliers. Le premier d'entre eux consiste justement à mettre en place une série de mécanismes permettant de maîtriser les envies incontrôlables. Il se compose d'un verrou à retardement sur la carte de paiement, empêchant tout paiement pendant une durée prédéterminée (en heures ou en jours), dont le déblocage n'est possible, sauf urgence, qu'en réalisant au préalable un jeu thérapeutique destiné à calmer l'excitation.
La deuxième axe d'effort répond à l'idée que chacun a sa propre manière d'appréhender l'argent et que la présentation standardisée qu'en proposent les banques traditionnelles ne convient jamais tout à fait… voire pas du tout. Neuros veut donc offrir une plate-forme entièrement configurable et personnalisable, dans ses couleurs, son iconographie, son vocabulaire… mais également dans son modèle de budgétisation et de suivi (avec une capacité d'import des feuilles Excel que de nombreux autistes utilisent déjà).
Enfin, la troisième partie du dispositif introduit la faculté de déléguer à un tiers – parent ou soignant – un rôle de supervision sur le compte du client, autorisant la surveillance des dépenses, la mise en place de transferts automatiques… et bien plus. L'objectif est de pallier les carences de planification, d'organisation et de pilotage des finances personnelles que rencontrent la plupart des victimes de troubles « neurodivers », en intégrant cet accompagnement dans une approche collaborative et pédagogique.
Alors que commence à peine, dans quelques banques, l'exploration de la finance comportementale, dans le but de prendre en compte la personnalité de chaque client et d'ajuster en conséquence les recommandations qui peuvent lui être formulées, c'en est une forme particulière, et peut-être prioritaire, que cherche à déployer Neuros. Si ses résultats sont à la hauteur des attentes, cette implémentation pourrait fournir une démonstration de la valeur de la discipline et de l'intérêt de la généraliser…
Enfin, la troisième partie du dispositif introduit la faculté de déléguer à un tiers – parent ou soignant – un rôle de supervision sur le compte du client, autorisant la surveillance des dépenses, la mise en place de transferts automatiques… et bien plus. L'objectif est de pallier les carences de planification, d'organisation et de pilotage des finances personnelles que rencontrent la plupart des victimes de troubles « neurodivers », en intégrant cet accompagnement dans une approche collaborative et pédagogique.
Alors que commence à peine, dans quelques banques, l'exploration de la finance comportementale, dans le but de prendre en compte la personnalité de chaque client et d'ajuster en conséquence les recommandations qui peuvent lui être formulées, c'en est une forme particulière, et peut-être prioritaire, que cherche à déployer Neuros. Si ses résultats sont à la hauteur des attentes, cette implémentation pourrait fournir une démonstration de la valeur de la discipline et de l'intérêt de la généraliser…
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