Free cookie consent management tool by TermsFeed
C'est pas mon idée !

mardi 19 avril 2011

Friendsurance, l'assurance en P2P

Friendsurance
Alors que la maturité des modèles P2P (« pair à pair ») s'affirme dans le secteur des prêts-emprunts (comme le montre la progression constante des pionniers Zopa et Prosper), une nouvelle initiative allemande vient tenter d'appliquer les même recettes au secteur de l'assurance. Friendsurance propose ainsi aux internautes de s'assurer entre « amis », tout en conservant un rôle pour les compagnies traditionnelles.

Le principe est celui d'une sorte de micro-mutuelle, dans laquelle chacun des « sociétaires » s'engage à participer au remboursement d'un sinistre affectant un autre membre de son réseau, à hauteur d'un montant prédéterminé.

En pratique, le souscripteur choisit un type d'assurance (domicile, responsabilité civile et assistance juridique, d'autres seront introduits ultérieurement) et invite ses relations (parents et amis), par exemple via Facebook, à participer à son « réseau d'assurance ». Collectivement, ce groupe va créer un « filet de sécurité » qui, par exemple, pour 15 personnes engagées à hauteur de 20 euros, s'élèvera à 300 euros. Friendsurance « complète » cette police d'un nouveau genre auprès d'une compagnie traditionnelle (moyennant paiement d'une prime, naturellement).

En cas de sinistre (affectant l'un quelconque de ses membres), la communauté va participer au remboursement à hauteur du montant du filet de sécurité, l'assurance « standard » couvrant le reste du dommage.

Les avantages sont multiples, pour les assureurs comme pour les assurés : la compagnie fournissant le service complémentaire n'a plus à intervenir dans les petits sinistres (au-dessous du montant du filet de sécurité) coûteux en traitements administratifs, la composante « communautaire » devrait aider à réduire la fraude, et ces deux facteurs permettent de réduire les primes facturées aux client (jusqu'à 70%). De plus, la startup propose un système de bonus (financier) qui récompense les utilisateurs fidèles de son service.

Globalement, le modèle de Friendsurance est bénéfique à toutes les parties (la startup se rémunérant, pour sa part, sur la souscription des polices complémentaires auprès des compagnies classiques) et rassemble tous les ingrédients du succès. La seule inconnue de l'équation est de savoir si les consommateurs adhèreront à une approche du partage de risque entre amis. Un test intéressant pour le web social !

1 commentaire:

  1. Ah, ca alors !! Ca me rappelle cette prédiction d'une chercheuse pariant sur le moment Napster de l'assurance, voulant voir dans facebook cette possibilité de l'assurance 2.0 : Will Mark Zuckerberg Reinvent The Insurance Industry? - A 2011 Prediction: The Innovation Engine Community : http://community.maddockdouglas.com/article/61445/Will-Mark-Zuckerberg-Reinvent-The-Insurance-Industry-A-2011-Prediction/

    RépondreSupprimer

Afin de lutter contre le spam, les commentaires ne sont ouverts qu'aux personnes identifiées et sont soumis à modération (je suis sincèrement désolé pour le désagrément causé…)