Annoncée depuis plus d'un mois, la Mobile Banking Factory du CA Store a désormais officiellement démarré et les 18 équipes inscrites ont pu affiner leurs concepts et commencer leurs premiers développements ces deux derniers jours. Petit retour sur la soirée de lancement, vendredi soir, dans les locaux de l'IESA Multimédia.
Les participants étaient donc accueillis par l'équipe BeMyApp dans cette école logée près du Palais Royal à Paris. Après quelques mots d'introduction, nous entrons dans le vif du sujet : présentation du CA Store et des objectifs de la compétition – il s'agira de développer des applications pour l'AppStore du Crédit Agricole en un mois – suivie d'une rapide description des APIs (interfaces de programmation applicative) d'accès aux comptes et aux virements proposées par la banque.
Afin de stimuler l'imagination des développeurs, les services mis à leur disposition sont complétés par l'ensemble des données ouvertes de la SNCF ainsi que par le kit de développement JabberGuest de Cisco, permettant d'intégrer des fonctions de visiophonie dans les applications web et mobiles. Il n'est cependant pas très clair si l'utilisation de ces dernières pour le concours pourra déboucher sur un déploiement « réel » (pourra-t-on vraiment contacter les conseillers du Crédit Agricole en vidéo ?).
Dans la salle, plus de 60 personnes étaient rassemblées pour assister à ce lancement. Dès la fin des présentations des organisateurs, qu'elles ont suivies très attentivement, 13 équipes (dont certaines en germe et auxquelles sont ensuite venues s'ajouter celles dont les représentants n'ont pu faire le déplacement pour la soirée) étaient prêtes à exposer et défendre les projets qu'elles avaient imaginés. Et la créativité était incontestablement au rendez-vous !
Les participants étaient donc accueillis par l'équipe BeMyApp dans cette école logée près du Palais Royal à Paris. Après quelques mots d'introduction, nous entrons dans le vif du sujet : présentation du CA Store et des objectifs de la compétition – il s'agira de développer des applications pour l'AppStore du Crédit Agricole en un mois – suivie d'une rapide description des APIs (interfaces de programmation applicative) d'accès aux comptes et aux virements proposées par la banque.
Afin de stimuler l'imagination des développeurs, les services mis à leur disposition sont complétés par l'ensemble des données ouvertes de la SNCF ainsi que par le kit de développement JabberGuest de Cisco, permettant d'intégrer des fonctions de visiophonie dans les applications web et mobiles. Il n'est cependant pas très clair si l'utilisation de ces dernières pour le concours pourra déboucher sur un déploiement « réel » (pourra-t-on vraiment contacter les conseillers du Crédit Agricole en vidéo ?).
Dans la salle, plus de 60 personnes étaient rassemblées pour assister à ce lancement. Dès la fin des présentations des organisateurs, qu'elles ont suivies très attentivement, 13 équipes (dont certaines en germe et auxquelles sont ensuite venues s'ajouter celles dont les représentants n'ont pu faire le déplacement pour la soirée) étaient prêtes à exposer et défendre les projets qu'elles avaient imaginés. Et la créativité était incontestablement au rendez-vous !
Parmi les idées envisagées, beaucoup sont relativement simples mais dénotent clairement un besoin aujourd'hui non satisfait. C'est le cas par exemple pour le projet « Credit Card Voodoo », qui veut simplement émettre des alertes sur l'atteinte des différents plafonds associés à une carte bancaire, ou encore du service « Social€rt », gestionnaire d'alertes multi-comptes, multi-critères et multi-destinataires, reposant sur des messages Facebook.
D'autres propositions sont nettement plus ambitieuses : « NoMoney », plate-forme de paiement entre personnes (P2P) fonctionnant sur un mécanisme de compensation interne et donc sans échanges d'argent (ou presque), « Epargno », qui a rencontré un grand succès avec sa promesse d'optimiser l'atteinte des objectifs d'épargne, ou encore « Piggybank » pour réinventer l'épargne en mixant anticipation des dépenses et accompagnement du consommateur.
Enfin, quelques concepts ne ressemblent à rien de connu et méritent ne serait-ce que pour cette seule raison d'être mentionnés : « CA Dating » veut aider ses utilisateurs à rencontrer l'âme sœur grâce à une détection des affinités à travers les transactions bancaires, « CleverTaxes » pour déterminer le montant réel des impôts payés (impôts directs, TVA…) et (rêvons un peu avec son concepteur !) en choisir la destination dans un modèle citoyen participatif…
Conclusion, quand on prend la peine de les rechercher, les idées originales d'utilisation des APIs bancaires ne manquent pas, même si certaines valent d'être encore travaillées (ce qui devrait être le cas d'ici la fin du concours). Malheureusement, quelques-unes vont être difficiles à transformer en applications pour le CA Store car elles sont incompatibles avec les limitations imposées par le Crédit Agricole, notamment en matière d'anonymat des données traitées… Voilà peut-être une clé pour démultiplier la valeur de cette initiative ?
D'autres propositions sont nettement plus ambitieuses : « NoMoney », plate-forme de paiement entre personnes (P2P) fonctionnant sur un mécanisme de compensation interne et donc sans échanges d'argent (ou presque), « Epargno », qui a rencontré un grand succès avec sa promesse d'optimiser l'atteinte des objectifs d'épargne, ou encore « Piggybank » pour réinventer l'épargne en mixant anticipation des dépenses et accompagnement du consommateur.
Enfin, quelques concepts ne ressemblent à rien de connu et méritent ne serait-ce que pour cette seule raison d'être mentionnés : « CA Dating » veut aider ses utilisateurs à rencontrer l'âme sœur grâce à une détection des affinités à travers les transactions bancaires, « CleverTaxes » pour déterminer le montant réel des impôts payés (impôts directs, TVA…) et (rêvons un peu avec son concepteur !) en choisir la destination dans un modèle citoyen participatif…
Conclusion, quand on prend la peine de les rechercher, les idées originales d'utilisation des APIs bancaires ne manquent pas, même si certaines valent d'être encore travaillées (ce qui devrait être le cas d'ici la fin du concours). Malheureusement, quelques-unes vont être difficiles à transformer en applications pour le CA Store car elles sont incompatibles avec les limitations imposées par le Crédit Agricole, notamment en matière d'anonymat des données traitées… Voilà peut-être une clé pour démultiplier la valeur de cette initiative ?
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