Lorsque j'écrivais un billet le mois dernier sur l'américaine Clearbon, j'ignorais alors qu'une jeune pousse française misait elle aussi, depuis octobre 2012, sur un concept de financement participatif de proximité, dédié aux petits commerçants et autres associations de quartier. Petite présentation de « Bulb in Town ».
Sur le fond, cette nouvelle plate-forme reprend des principes éprouvés : les porteurs de projet déposent un dossier pour présenter leurs besoins et objectifs de financement, l'équipe de la startup procède à une qualification, puis, enfin, les internautes consultent les demandes approuvées et apportent leur contribution à celles qui les séduisent. Le modèle retenu est celui du don avec contrepartie (à la Kickstarter) : un cadeau est offert aux participants, généralement déterminé en fonction du montant de leur soutien.
Petite particularité de « Bulb in Town », les campagnes présentées peuvent être, au choix de leur promoteur, fermées – les fonds collectés ne sont effectivement versés que si le minimum fixé est atteint – ou ouvertes – le demandeur reçoit les contributions quel qu'en soit le niveau. De son côté, la plate-forme retient classiquement une commission sur les financements effectivement réalisés (les règles qui en fixent le taux sont cependant un peu complexes et pas toujours cohérentes selon les pages du site…).
Mais la véritable originalité du positionnement de la solution de « Bulb in Town » est bien sa cible de proximité : « je soutiens les projets dans ma ville ». Elle se traduit d'abord par le choix de dossiers concernant exclusivement des petits commerces, des événements, des associations… de voisinage, et présentés selon leur lieu d'implantation. Autre aspect important de cette dimension locale, les contreparties proposées aux donateurs sont, pour la plupart, à « consommer » sur place.
Sur le fond, cette nouvelle plate-forme reprend des principes éprouvés : les porteurs de projet déposent un dossier pour présenter leurs besoins et objectifs de financement, l'équipe de la startup procède à une qualification, puis, enfin, les internautes consultent les demandes approuvées et apportent leur contribution à celles qui les séduisent. Le modèle retenu est celui du don avec contrepartie (à la Kickstarter) : un cadeau est offert aux participants, généralement déterminé en fonction du montant de leur soutien.
Petite particularité de « Bulb in Town », les campagnes présentées peuvent être, au choix de leur promoteur, fermées – les fonds collectés ne sont effectivement versés que si le minimum fixé est atteint – ou ouvertes – le demandeur reçoit les contributions quel qu'en soit le niveau. De son côté, la plate-forme retient classiquement une commission sur les financements effectivement réalisés (les règles qui en fixent le taux sont cependant un peu complexes et pas toujours cohérentes selon les pages du site…).
Mais la véritable originalité du positionnement de la solution de « Bulb in Town » est bien sa cible de proximité : « je soutiens les projets dans ma ville ». Elle se traduit d'abord par le choix de dossiers concernant exclusivement des petits commerces, des événements, des associations… de voisinage, et présentés selon leur lieu d'implantation. Autre aspect important de cette dimension locale, les contreparties proposées aux donateurs sont, pour la plupart, à « consommer » sur place.
A ce stade, il s'agit (malheureusement) des seules spécificités offertes par la plate-forme et il faut bien avouer que cela représente encore bien peu pour la distinguer de ses innombrables concurrentes. Le concept, visant à combiner l'ubiquité (anonyme) d'internet et les contacts de proximité, est pourtant intéressant et mériterait d'être mieux exploité. La création de kits de communication, la constitution de communautés locales… pourraient peut-être constituer quelques idées complémentaires à développer.
Avec 8 (1) projets financés à son actif et 5 en cours actuellement, « Bulb in Town » en est encore à ses débuts et il lui reste naturellement une marge de progression. Ses fondateurs veulent atteindre le cap des 100 dossiers présentés d'ici à la fin de l'année, sur l'ensemble de l'Europe. Pour ce faire, ils parient sur leur approche de proximité, aujourd'hui unique sur ce marché, mais qu'il faudra donc mieux ancrer dans les fondations de la solution pour en faire un véritable critère de différenciation.
Et pour terminer sur une idée un peu folle, ce modèle ne serait-il pas un candidat idéal à un partenariat avec une banque, dont les agences dispersées sur le territoire pourraient ainsi jouer un rôle de relais des campagnes de financement au plus près de leurs cibles ?
(1) En fait, une cinquantaine de projets ont été financés, selon l'équipe de Bulb in Town.
Avec 8 (1) projets financés à son actif et 5 en cours actuellement, « Bulb in Town » en est encore à ses débuts et il lui reste naturellement une marge de progression. Ses fondateurs veulent atteindre le cap des 100 dossiers présentés d'ici à la fin de l'année, sur l'ensemble de l'Europe. Pour ce faire, ils parient sur leur approche de proximité, aujourd'hui unique sur ce marché, mais qu'il faudra donc mieux ancrer dans les fondations de la solution pour en faire un véritable critère de différenciation.
Et pour terminer sur une idée un peu folle, ce modèle ne serait-il pas un candidat idéal à un partenariat avec une banque, dont les agences dispersées sur le territoire pourraient ainsi jouer un rôle de relais des campagnes de financement au plus près de leurs cibles ?
(1) En fait, une cinquantaine de projets ont été financés, selon l'équipe de Bulb in Town.
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