Avec 6,7 millions d'utilisateurs actifs, pour une population totale de 17,5 millions de personnes, le Chili possède le taux de pénétration de Facebook le plus élevé du continent américain (États-Unis compris !). Il est donc logique pour BBVA de choisir ce pays pour lancer son premier produit financier sur le réseau social, BBVA Link.
Précisons tout d'abord que, plutôt que de parler d'un compte bancaire, comme le suggère la communication officielle de la banque, il faut surtout voir dans cette nouvelle offre un service de paiement P2P (de « pair à pair ») intégré à Facebook. Par rapport à d'autres initiatives similaires (qui tendent à se répandre dans les pays émergents), celle de BBVA présente quelques caractéristiques particulières de fonctionnement qui méritent de s'y intéresser de plus près.
Le principe en est simple : à travers l'application BBVA Link, le détenteur d'un compte va pouvoir envoyer de l'argent à ses contacts Facebook en quelques clics, sans jamais quitter le réseau social. Il doit juste sélectionner le destinataire parmi ses « amis », indiquer le montant à transférer et valider. Dernière petite étape, destinée à sécuriser le dispositif (et instaurer la confiance), un code de validation, envoyé par SMS sur le téléphone mobile de l'utilisateur, doit être saisi pour finaliser la transaction.
A la réception, la facilité d'accès est également de mise, avec, toutefois, une richesse rarement atteinte dans les options proposées. Le bénéficiaire peut ainsi choisir d'alimenter son compte BBVA Link (ou en créer un s'il ne l'a pas déjà fait), de transférer immédiatement les fonds reçus sur le compte de son choix (dans un établissement quelconque) ou bien de retirer l'argent sur un des automates de la banque (ceux-ci étant conçus pour gérer les retraits sans carte).
Précisons tout d'abord que, plutôt que de parler d'un compte bancaire, comme le suggère la communication officielle de la banque, il faut surtout voir dans cette nouvelle offre un service de paiement P2P (de « pair à pair ») intégré à Facebook. Par rapport à d'autres initiatives similaires (qui tendent à se répandre dans les pays émergents), celle de BBVA présente quelques caractéristiques particulières de fonctionnement qui méritent de s'y intéresser de plus près.
Le principe en est simple : à travers l'application BBVA Link, le détenteur d'un compte va pouvoir envoyer de l'argent à ses contacts Facebook en quelques clics, sans jamais quitter le réseau social. Il doit juste sélectionner le destinataire parmi ses « amis », indiquer le montant à transférer et valider. Dernière petite étape, destinée à sécuriser le dispositif (et instaurer la confiance), un code de validation, envoyé par SMS sur le téléphone mobile de l'utilisateur, doit être saisi pour finaliser la transaction.
A la réception, la facilité d'accès est également de mise, avec, toutefois, une richesse rarement atteinte dans les options proposées. Le bénéficiaire peut ainsi choisir d'alimenter son compte BBVA Link (ou en créer un s'il ne l'a pas déjà fait), de transférer immédiatement les fonds reçus sur le compte de son choix (dans un établissement quelconque) ou bien de retirer l'argent sur un des automates de la banque (ceux-ci étant conçus pour gérer les retraits sans carte).
A ce stade (l'ouverture effective étant prévue le 3 mars), un certain flou règne encore sur la nature du compte BBVA Link : on peut cependant supposer que, pour les clients existants de BBVA, celui-ci est directement lié à leur compte courant, tandis que pour les autres utilisateurs, il s'agit d'un porte-monnaie virtuel. L'intérêt est d'unifier l'expérience pour tous mais aussi, potentiellement, de stimuler la viralité du service (en permettant aussi aux non clients de réaliser des paiements).
A terme, la banque n'a pas l'intention de s'en tenir à ces quelques fonctions élémentaires (auxquelles il faut aussi ajouter l'inévitable option de sollicitation de paiement, par exemple pour les demandes de remboursement ou la gestion de cagnotte). D'ores et déjà, elle signale notamment son intention de l'ouvrir rapidement aux petits commerçants, afin de permettre à ceux-ci de gérer les encaissements sur les ventes qu'ils réalisent au sein de la plate-forme Facebook.
Même s'il reste surprenant de ne pas la voir se développer plus largement, l'idée de chercher à atteindre les clients sur les médias où ils sont présents – dont, naturellement, Facebook, première destination internet des jeunes – continue donc à se répandre doucement à travers le monde. Et, grâce à ses multiples options de collecte des sommes transférées (dont le retrait sur distributeur), l'approche de BBVA la rend particulièrement attractive, car adaptable à toutes les circonstances.
A terme, la banque n'a pas l'intention de s'en tenir à ces quelques fonctions élémentaires (auxquelles il faut aussi ajouter l'inévitable option de sollicitation de paiement, par exemple pour les demandes de remboursement ou la gestion de cagnotte). D'ores et déjà, elle signale notamment son intention de l'ouvrir rapidement aux petits commerçants, afin de permettre à ceux-ci de gérer les encaissements sur les ventes qu'ils réalisent au sein de la plate-forme Facebook.
Même s'il reste surprenant de ne pas la voir se développer plus largement, l'idée de chercher à atteindre les clients sur les médias où ils sont présents – dont, naturellement, Facebook, première destination internet des jeunes – continue donc à se répandre doucement à travers le monde. Et, grâce à ses multiples options de collecte des sommes transférées (dont le retrait sur distributeur), l'approche de BBVA la rend particulièrement attractive, car adaptable à toutes les circonstances.
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