Hormis les ajustements de prix sur les contrats automobiles en fonction du comportement du conducteur, la notion de personnalisation des offres reste relativement rare, à ce jour, dans le secteur de l'assurance. Grâce à sa nouvelle application mobile d'inspection de l'habitation, Esurance semble faire un premier pas dans cette direction…
Au moment de souscrire une garantie pour sa résidence, le client se voit proposer une option d'auto-diagnostic, assortie de la promesse d'une réduction de prime. S'il l'accepte, il dispose de 20 jours pour télécharger l'application « DIY Home Inspection » puis effectuer et transmettre un tour du propriétaire à la compagnie : armé de son téléphone et en suivant les instructions détaillées qui lui sont fournies, il va filmer la maison ou l'appartement sous toutes ses coutures, à l'extérieur et à l'intérieur.
Une fois cette simple formalité accomplie, les images capturées sont analysées par les experts de l'assurance, afin d'établir la remise consentie sur le devis initial standard (50 dollars au minimum, pour l'effort réalisé), en fonction des caractéristiques particulières et de l'état du bien à couvrir. Le cas échéant, des recommandations complémentaires pourront également accompagner l'offre, par exemple pour envisager la prise en charge spécifique d'une cuisine équipée flambant neuve ou des risques liés à une piscine.
L'application propose par ailleurs à l'utilisateur de conserver une copie des vidéos, pour ses besoins personnels. Dans tous les cas, les enregistrements pourront aussi éventuellement servir de référence à l'assurance (et de preuve de bonne foi) en cas de sinistre, voire même constituer une aide (précieuse) pour remettre les installations en état lorsque des réparations lourdes s'avèrent nécessaires.
Au moment de souscrire une garantie pour sa résidence, le client se voit proposer une option d'auto-diagnostic, assortie de la promesse d'une réduction de prime. S'il l'accepte, il dispose de 20 jours pour télécharger l'application « DIY Home Inspection » puis effectuer et transmettre un tour du propriétaire à la compagnie : armé de son téléphone et en suivant les instructions détaillées qui lui sont fournies, il va filmer la maison ou l'appartement sous toutes ses coutures, à l'extérieur et à l'intérieur.
Une fois cette simple formalité accomplie, les images capturées sont analysées par les experts de l'assurance, afin d'établir la remise consentie sur le devis initial standard (50 dollars au minimum, pour l'effort réalisé), en fonction des caractéristiques particulières et de l'état du bien à couvrir. Le cas échéant, des recommandations complémentaires pourront également accompagner l'offre, par exemple pour envisager la prise en charge spécifique d'une cuisine équipée flambant neuve ou des risques liés à une piscine.
L'application propose par ailleurs à l'utilisateur de conserver une copie des vidéos, pour ses besoins personnels. Dans tous les cas, les enregistrements pourront aussi éventuellement servir de référence à l'assurance (et de preuve de bonne foi) en cas de sinistre, voire même constituer une aide (précieuse) pour remettre les installations en état lorsque des réparations lourdes s'avèrent nécessaires.
Au total, l'équation de valeur de l'application conçue par Esurance se révèle équilibrée. Outre la motivation économique, le client aura la certitude que le contrat qu'il souscrit correspond parfaitement aux risques qu'il encourt. La compagnie, pour sa part, en tire une meilleure connaissance de la propriété qu'elle assure, qui devrait lui permettre d'éviter quelques litiges et autres tentatives de fraudes, sans oublier l'opportunité de rebond commercial, à travers les options supplémentaires qu'elle peut suggérer, en contexte.
La logique de personnalisation qui est à l'œuvre ici est donc plus subtile que celle appliquée de plus en plus souvent à l'automobile : il n'est pas question (officiellement, en tous cas) d'ajuster les conditions de la police selon les risques estimés mais plutôt en fonction des biens assurés. En conséquence, le consommateur devrait logiquement avoir moins de réticences à adopter cette approche, d'autant que la collecte d'information paraîtra plus objective et moins intrusive qu'une analyse de comportement au volant…
La logique de personnalisation qui est à l'œuvre ici est donc plus subtile que celle appliquée de plus en plus souvent à l'automobile : il n'est pas question (officiellement, en tous cas) d'ajuster les conditions de la police selon les risques estimés mais plutôt en fonction des biens assurés. En conséquence, le consommateur devrait logiquement avoir moins de réticences à adopter cette approche, d'autant que la collecte d'information paraîtra plus objective et moins intrusive qu'une analyse de comportement au volant…
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