Quand la Commission Européenne lançait, au printemps dernier, une consultation publique sur la FinTech, le moment ne pouvait être mieux choisi, entre accélération du phénomène et opportunités ouvertes par le Brexit. Parmi les 226 réponses reçues, celle de BBVA propose une approche transnationale qui paraît indispensable au secteur.
Statut oblige, le groupe espagnol ne manque pas, naturellement, d'insister sur l'importance d'établir des règles du jeu qui soient avant tout proportionnelles aux types d'activité exercées et aux risques associés et non à la dimension des entreprises. Sa position est déjà plus progressiste quand est abordé la question de fond : en dehors d'un effort de promotion de standards et d'interopérabilité, la réglementation devrait être agnostique des technologies mises en œuvre et embrasser l'expérimentation.
Mais, surtout, BBVA appelle de ses vœux une forte convergence européenne sur la FinTech, pilotée par les instances de l'Union, tout en impliquant largement les instances nationales (de la finance et de la technologie). Dans une sorte de prolongement des mécanismes de passeport existants pour les licences bancaires, cette idée se traduirait notamment par la création d'un cadre commun pour tous les domaines du secteur : finance participative, investissement automatisé, plates-formes de services…
Toujours sans vouloir empiéter sur les prérogatives des pays membres, BBVA exprime plus particulièrement son soutien à l'uniformisation des bacs à sable réglementaires sur le continent. L'objectif affiché est d'éliminer les divergences européennes sur le sujet, afin de promouvoir le développement d'une FinTech sans frontières. Il faut probablement aussi y voir une certaine inquiétude vis-à-vis des initiatives du Royaume-Uni et de la Suisse en la matière, dont la concurrence doit impérativement être contrée.
L'enjeu est extrêmement important, à plus d'un titre. En effet, il ne s'agit pas uniquement pour l'Europe d'attirer et retenir les entrepreneurs sur son territoire, face à des régulateurs (aujourd'hui) plus compréhensifs. Il est aussi question de donner aux startups les moyens de s'épanouir dans un marché suffisamment large pour que leurs modèles économiques soient viables – ce qui semble impossible à l'échelle d'un pays (même la France ou l'Allemagne), pour la plupart d'entre elles – et, par la même, résister à la domination de plus en plus flagrante des acteurs américains et, dans quelques temps, chinois…
Statut oblige, le groupe espagnol ne manque pas, naturellement, d'insister sur l'importance d'établir des règles du jeu qui soient avant tout proportionnelles aux types d'activité exercées et aux risques associés et non à la dimension des entreprises. Sa position est déjà plus progressiste quand est abordé la question de fond : en dehors d'un effort de promotion de standards et d'interopérabilité, la réglementation devrait être agnostique des technologies mises en œuvre et embrasser l'expérimentation.
Mais, surtout, BBVA appelle de ses vœux une forte convergence européenne sur la FinTech, pilotée par les instances de l'Union, tout en impliquant largement les instances nationales (de la finance et de la technologie). Dans une sorte de prolongement des mécanismes de passeport existants pour les licences bancaires, cette idée se traduirait notamment par la création d'un cadre commun pour tous les domaines du secteur : finance participative, investissement automatisé, plates-formes de services…
Toujours sans vouloir empiéter sur les prérogatives des pays membres, BBVA exprime plus particulièrement son soutien à l'uniformisation des bacs à sable réglementaires sur le continent. L'objectif affiché est d'éliminer les divergences européennes sur le sujet, afin de promouvoir le développement d'une FinTech sans frontières. Il faut probablement aussi y voir une certaine inquiétude vis-à-vis des initiatives du Royaume-Uni et de la Suisse en la matière, dont la concurrence doit impérativement être contrée.
L'enjeu est extrêmement important, à plus d'un titre. En effet, il ne s'agit pas uniquement pour l'Europe d'attirer et retenir les entrepreneurs sur son territoire, face à des régulateurs (aujourd'hui) plus compréhensifs. Il est aussi question de donner aux startups les moyens de s'épanouir dans un marché suffisamment large pour que leurs modèles économiques soient viables – ce qui semble impossible à l'échelle d'un pays (même la France ou l'Allemagne), pour la plupart d'entre elles – et, par la même, résister à la domination de plus en plus flagrante des acteurs américains et, dans quelques temps, chinois…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Afin de lutter contre le spam, les commentaires ne sont ouverts qu'aux personnes identifiées et sont soumis à modération (je suis sincèrement désolé pour le désagrément causé…)