À l'occasion de l'événement Wired Money, il y a quelques semaines, Anne Boden affirmait que la banque deviendra invisible d'ici 10 ans. Cette déclaration ne surprend pas grandement de la part de la PDG d'une startup (Starling Bank), mais elle prend une autre dimension quand elle est reprise par un dirigeant d'une banque traditionnelle…
Pour la première, cette idée de « disparition » est une évidence. Elle est inscrite dans les gênes de la plate-forme qu'elle bâtit depuis 3 ans et demi et elle se traduit notamment par l'ouverture (presque) dès l'origine d'un catalogue complet d'API et d'une place de marché, qui s'enrichit rapidement de nouveaux produits et services. Aujourd'hui, Starling Bank est accessible, comme ses consœurs, via un site web et une application mobile. Demain, elle s'intègrera de manière transparente dans la vie quotidienne.
De son côté, le directeur de la transformation et des données (« Chief Data and Transformation Officer ») de la singapourienne DBS aborde le concept comme une mutation de la banque, impulsée par l'évolution des attentes des consommateurs et l'innovation technologique. Dans ce domaine, il cite le cloud computing, l'internet des objets, la blockchain, la biométrie… Cependant, ce sont les données et les moyens d'analyse et de traitement de l'information qui, selon lui, en sont le principal catalyseur.
Paul Cobban explique comment DBS progresse dans ses usages, depuis la détection de la fraude interne, par l'analyse des comportements ou par la surveillance automatisée des flux vidéos, jusqu'à la connaissance intime des habitudes, des préférences et des envies des clients, grâce, entre autres, à l'exploitation de l'historique de leurs transactions, en passant par sa capacité à prédire la démission de ses conseillers ou les pannes de GAB et ses avancées dans le conseil en investissement automatique.
Chacune de ces étapes tend vers un même but : rendre possible la notion d'un service qui requiert le minimum d'interaction (voire aucune) pour satisfaire les besoins de l'utilisateur. Quand cette cible sera atteinte, dans tous les secteurs d'activité, la banque sera effectivement devenue invisible. Elle sera capable de remplir son office discrètement, en arrière-plan, à chaque fois que nécessaire et toujours dans l'intérêt des clients (ce qui, naturellement, devra être démontré pour être accepté par ces derniers).
Convaincu que la banque devra nécessairement s'effacer pour rester pertinente, peut-être même attrayante, Paul Cobban offre quelques recommandations à ses collègues, parmi lesquelles je suggère d'en retenir une plus particulièrement : il existe, dès maintenant, une multitude d'opportunités à saisir, qui aident à construire et consolider, petit à petit, les fondations de cette vision et permettront de ré-inventer le monde de demain. Quelques jeunes pousses, comme Starling Bank, montrent la voie et prennent de l'avance…
Pour la première, cette idée de « disparition » est une évidence. Elle est inscrite dans les gênes de la plate-forme qu'elle bâtit depuis 3 ans et demi et elle se traduit notamment par l'ouverture (presque) dès l'origine d'un catalogue complet d'API et d'une place de marché, qui s'enrichit rapidement de nouveaux produits et services. Aujourd'hui, Starling Bank est accessible, comme ses consœurs, via un site web et une application mobile. Demain, elle s'intègrera de manière transparente dans la vie quotidienne.
De son côté, le directeur de la transformation et des données (« Chief Data and Transformation Officer ») de la singapourienne DBS aborde le concept comme une mutation de la banque, impulsée par l'évolution des attentes des consommateurs et l'innovation technologique. Dans ce domaine, il cite le cloud computing, l'internet des objets, la blockchain, la biométrie… Cependant, ce sont les données et les moyens d'analyse et de traitement de l'information qui, selon lui, en sont le principal catalyseur.
Paul Cobban explique comment DBS progresse dans ses usages, depuis la détection de la fraude interne, par l'analyse des comportements ou par la surveillance automatisée des flux vidéos, jusqu'à la connaissance intime des habitudes, des préférences et des envies des clients, grâce, entre autres, à l'exploitation de l'historique de leurs transactions, en passant par sa capacité à prédire la démission de ses conseillers ou les pannes de GAB et ses avancées dans le conseil en investissement automatique.
Chacune de ces étapes tend vers un même but : rendre possible la notion d'un service qui requiert le minimum d'interaction (voire aucune) pour satisfaire les besoins de l'utilisateur. Quand cette cible sera atteinte, dans tous les secteurs d'activité, la banque sera effectivement devenue invisible. Elle sera capable de remplir son office discrètement, en arrière-plan, à chaque fois que nécessaire et toujours dans l'intérêt des clients (ce qui, naturellement, devra être démontré pour être accepté par ces derniers).
Convaincu que la banque devra nécessairement s'effacer pour rester pertinente, peut-être même attrayante, Paul Cobban offre quelques recommandations à ses collègues, parmi lesquelles je suggère d'en retenir une plus particulièrement : il existe, dès maintenant, une multitude d'opportunités à saisir, qui aident à construire et consolider, petit à petit, les fondations de cette vision et permettront de ré-inventer le monde de demain. Quelques jeunes pousses, comme Starling Bank, montrent la voie et prennent de l'avance…
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