Face à la concurrence émergente de la FinTech sur le segment des petites entreprises, quelques grandes banques tentent de renouveler leurs offres de services afin de reprendre contact avec cette clientèle longtemps délaissée. Après NAB en Australie, c'est au tour de RBC de leur proposer une solution complète de suivi de leur activité.
Entre le besoin de trouver des relais de croissance dans un contexte morose pour leurs revenus et la poussée récente des startups et, peut-être plus encore, des géants du web (Amazon en tête) vers les services financiers dédiés aux PME, les banques se découvrent (enfin !) des raisons de s'intéresser de près aux besoins de ces clients. Étonnamment, les initiatives semblent toutefois privilégier le développement de solutions complémentaires au détriment de produits bancaires qui laissent pourtant souvent à désirer.
Pour RBC, il s'agit donc de proposer aux entrepreneurs une plate-forme intégrée de gestion de leur activité. Celle-ci comprend, d'abord, une sorte d'AppStore dans lequel ils vont pouvoir sélectionner les outils (en ligne) dont ils ont besoin, de la comptabilité au statistiques des sites web, en passant par les ressources humaines, la surveillance de la réputation sur les médias sociaux… Par ailleurs, la plupart de ces logiciels peuvent également être rassemblés dans un tableau de bord unique, pour un accès simplifié.
Entre le besoin de trouver des relais de croissance dans un contexte morose pour leurs revenus et la poussée récente des startups et, peut-être plus encore, des géants du web (Amazon en tête) vers les services financiers dédiés aux PME, les banques se découvrent (enfin !) des raisons de s'intéresser de près aux besoins de ces clients. Étonnamment, les initiatives semblent toutefois privilégier le développement de solutions complémentaires au détriment de produits bancaires qui laissent pourtant souvent à désirer.
Pour RBC, il s'agit donc de proposer aux entrepreneurs une plate-forme intégrée de gestion de leur activité. Celle-ci comprend, d'abord, une sorte d'AppStore dans lequel ils vont pouvoir sélectionner les outils (en ligne) dont ils ont besoin, de la comptabilité au statistiques des sites web, en passant par les ressources humaines, la surveillance de la réputation sur les médias sociaux… Par ailleurs, la plupart de ces logiciels peuvent également être rassemblés dans un tableau de bord unique, pour un accès simplifié.
La valeur ajoutée de l'offre réside bien dans cette capacité, qui permet à un responsable de suivre aisément tous les indicateurs importants pour piloter son entreprise sans perdre son temps à manipuler une multitude d'interfaces différentes et hétérogènes. Dans cette logique, on ne peut cependant que regretter l'absence, temporaire selon la communication de RBC, de toute information sur les comptes bancaires au sein du tableau de bord (mais il est vrai que le dispositif est ouvert aux non clients).
Toujours au chapitre des doléances (mineures), il peut paraître étonnant, en 2017, de proposer uniquement une version web d'un service destiné à des responsables d'entreprise qui préféreraient certainement disposer d'une application mobile, plus adaptée à leur mode de vie. Enfin, et surtout, la démarche de RBC me laisse sur ma faim, car elle n'est qu'une adaptation personnalisée (mais sans ajout significatif) d'une plate-forme existante (9 Spokes), à laquelle elle ne fait qu'apporter la crédibilité de sa marque.
Sera-ce suffisant pour fidéliser les clients et les détourner des sirènes de la FinTech ?
Toujours au chapitre des doléances (mineures), il peut paraître étonnant, en 2017, de proposer uniquement une version web d'un service destiné à des responsables d'entreprise qui préféreraient certainement disposer d'une application mobile, plus adaptée à leur mode de vie. Enfin, et surtout, la démarche de RBC me laisse sur ma faim, car elle n'est qu'une adaptation personnalisée (mais sans ajout significatif) d'une plate-forme existante (9 Spokes), à laquelle elle ne fait qu'apporter la crédibilité de sa marque.
Sera-ce suffisant pour fidéliser les clients et les détourner des sirènes de la FinTech ?
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