Inventé par Visa pour améliorer la sécurité des paiements (par carte) en ligne, le protocole 3-D Secure n'a jamais cessé d'être critiqué. Les commerçants lui reprochent notamment d'être une cause d'abandon de panier (jusqu'à 30% selon certains marchands) tandis que les consommateurs maudissent sa complexité et son taux d'échec (qui, en ce qui me concerne, dépasse 50% !).
Face aux critiques, la ligne officielle des réseaux de paiement (MasterCard ayant aussi adopté le système) et des banques acquéreuses n'a jamais varié d'un iota : les inconvénients mentionnés sont largement exagérés et les commerçants sont fortement incités (pour ne pas dire plus ou moins forcés, via des conditions commerciales draconiennes) à adopter 3-D Secure sur leurs sites de vente en ligne, afin de réduire la fraude.
Face aux critiques, la ligne officielle des réseaux de paiement (MasterCard ayant aussi adopté le système) et des banques acquéreuses n'a jamais varié d'un iota : les inconvénients mentionnés sont largement exagérés et les commerçants sont fortement incités (pour ne pas dire plus ou moins forcés, via des conditions commerciales draconiennes) à adopter 3-D Secure sur leurs sites de vente en ligne, afin de réduire la fraude.
Dans ces conditions, la récente annonce faite par Visa peut faire l'effet d'un revirement majeur. En effet, le lancement d'un nouveau "Service d'Authentification des Consommateurs" ("Visa Consumer Authentication Service") s'accompagne de la promesse d'une réduction des frictions dans le commerce en ligne, se traduisant directement par l'abandon du contrôle 3-D Secure pour un certain nombre de transactions, jugées relativement peu risquées.
La technologie retenue n'est pourtant pas particulièrement révolutionnaire. Elle repose sur une classique évaluation de risques, prenant en compte un ensemble de paramètres de la transaction à valider (issus, entre autres, du terminal utilisé, du profil comportemental du client, des caractéristiques de l'achat...) pour estimer la probabilité d'une fraude et ne demander une authentification complémentaire (par 3-D Secure) que si elle est réellement nécessaire.
Ce recul, même s'il est partiel et plutôt tardif, constitue une bonne nouvelle pour le commerce en ligne et les e-marchands, dont les arguments sont enfin entendus. La lutte contre la fraude doit bien évidemment rester une priorité mais lorsqu'elle se fait au détriment de la qualité de l'expérience utilisateur, tout doit être mis en œuvre pour imaginer de nouvelles solutions, plus efficaces et plus satisfaisantes. Dans ce cas également, l'innovation est impérative ! Et Visa a encore du chemin à parcourir...
La technologie retenue n'est pourtant pas particulièrement révolutionnaire. Elle repose sur une classique évaluation de risques, prenant en compte un ensemble de paramètres de la transaction à valider (issus, entre autres, du terminal utilisé, du profil comportemental du client, des caractéristiques de l'achat...) pour estimer la probabilité d'une fraude et ne demander une authentification complémentaire (par 3-D Secure) que si elle est réellement nécessaire.
Ce recul, même s'il est partiel et plutôt tardif, constitue une bonne nouvelle pour le commerce en ligne et les e-marchands, dont les arguments sont enfin entendus. La lutte contre la fraude doit bien évidemment rester une priorité mais lorsqu'elle se fait au détriment de la qualité de l'expérience utilisateur, tout doit être mis en œuvre pour imaginer de nouvelles solutions, plus efficaces et plus satisfaisantes. Dans ce cas également, l'innovation est impérative ! Et Visa a encore du chemin à parcourir...
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