La question s'entend fréquemment dans les grandes entreprises ayant quelques velléités d'innovation : comment faire pour générer efficacement de "bonnes" idées dans une organisation tendant à la sclérose ? Découvrons, au détour d'un article de la revue American Banker, une méthode originale employée par Bank of America.
Le programme dont il est question, baptisé Momentum, est dédié à la production de nouveaux concepts d'applications mobiles, un sujet particulièrement important, actuellement, pour les institutions financières. Le modèle retenu pour cette initiative emprunte à la fois à l'esprit des hackathons et aux techniques d'engagement des collaborateurs dans la co-innovation.
Des premiers, il retient la logique du défi à relever sur une durée limitée (le hackathon est un concours de création d'applications s'étalant généralement sur 24 à 48 heures). Des seconds, il adopte la mise à contribution de la créativité interne, en dehors des contraintes du travail quotidien. Où aboutit cette combinaison étrange ? Les meilleurs talents de la banque sont rassemblés pour une semaine, au cours de laquelle ils vont produire une vingtaine de prototypes opérationnels.
La description qui est faite de Momentum est avare de détails. Aucune précision n'est fournie, notamment, sur la constitution des équipes désignées pour les séances de création, hormis le fait qu'elles mixent des compétences métier et de développement. Il pourrait être tentant de miser sur une sélection de personnes aux résultats brillants. Pour ma part, j'imaginerais plutôt d'identifier les collaborateurs capables de proposer des idées prometteuses dans une sorte de tour de qualification, par exemple sur un réseau social interne... Quitte à projeter quelques "envies", j'ajouterais également à la recette quelques intervenants extérieurs (experts de domaines variés, entrepreneurs, chercheurs...) pour pousser les réflexions hors des sentiers battus.
On pourra néanmoins retenir au moins trois aspects importants du programme Momentum, applicables à toutes sortes de démarches d'innovation : l'isolation des personnes chargées de générer des idées (qui permet de libérer les esprits du quotidien), la durée fixe impartie à l'exercice (qui évite les errements stériles) et les résultats concrets à produire (qui facilitent l'évaluation de la valeur des concepts ayant émergé). Ces principes simples sont indispensables pour maximiser la productivité du dispositif.
Il ne faudra pas pour autant oublier qu'il n'est question ici que d'une toute petite partie du processus d'innovation. En effet, une fois les prémices de projets sorties de l'œuf, il reste à les porter jusqu'à l'industrialisation, ce qui requerra encore bien des efforts !
Le programme dont il est question, baptisé Momentum, est dédié à la production de nouveaux concepts d'applications mobiles, un sujet particulièrement important, actuellement, pour les institutions financières. Le modèle retenu pour cette initiative emprunte à la fois à l'esprit des hackathons et aux techniques d'engagement des collaborateurs dans la co-innovation.
Des premiers, il retient la logique du défi à relever sur une durée limitée (le hackathon est un concours de création d'applications s'étalant généralement sur 24 à 48 heures). Des seconds, il adopte la mise à contribution de la créativité interne, en dehors des contraintes du travail quotidien. Où aboutit cette combinaison étrange ? Les meilleurs talents de la banque sont rassemblés pour une semaine, au cours de laquelle ils vont produire une vingtaine de prototypes opérationnels.
La description qui est faite de Momentum est avare de détails. Aucune précision n'est fournie, notamment, sur la constitution des équipes désignées pour les séances de création, hormis le fait qu'elles mixent des compétences métier et de développement. Il pourrait être tentant de miser sur une sélection de personnes aux résultats brillants. Pour ma part, j'imaginerais plutôt d'identifier les collaborateurs capables de proposer des idées prometteuses dans une sorte de tour de qualification, par exemple sur un réseau social interne... Quitte à projeter quelques "envies", j'ajouterais également à la recette quelques intervenants extérieurs (experts de domaines variés, entrepreneurs, chercheurs...) pour pousser les réflexions hors des sentiers battus.
On pourra néanmoins retenir au moins trois aspects importants du programme Momentum, applicables à toutes sortes de démarches d'innovation : l'isolation des personnes chargées de générer des idées (qui permet de libérer les esprits du quotidien), la durée fixe impartie à l'exercice (qui évite les errements stériles) et les résultats concrets à produire (qui facilitent l'évaluation de la valeur des concepts ayant émergé). Ces principes simples sont indispensables pour maximiser la productivité du dispositif.
Il ne faudra pas pour autant oublier qu'il n'est question ici que d'une toute petite partie du processus d'innovation. En effet, une fois les prémices de projets sorties de l'œuf, il reste à les porter jusqu'à l'industrialisation, ce qui requerra encore bien des efforts !
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