Quand Cardlytics a lancé, en 2011, son système d'offres promotionnelles ciblées dans les relevés de compte bancaire, il était difficile de prévoir l'accueil qui lui serait réservé. Deux ans et demi plus tard, le site Bank Innovation dévoile quelques résultats (chiffrés) qui devraient aider à convaincre les plus sceptiques de l'intérêt de ce modèle.
Rappelons tout d'abord de quoi il est question. Cardlytics propose un service complet aux institutions financières : ses algorithmes analysent les opérations présentes dans les relevés de compte, en déduisent un profil comportemental du client et lui offrent des coupons et autres réductions, personnalisés en conséquence. Au plus simple, il peut s'agir, par exemple, de proposer une promotion pour un produit Quick face à une dépense chez McDonald's, mais des scénarios beaucoup plus élaborés sont aussi possibles.
A ce jour, le système a conquis 400 établissements, certains parmi les plus prestigieux des États-Unis, tels que Bank of America, dont le programme BankAmeriDeals est motorisé par Cardlytics. Globalement, l'ensemble des clients de la jeune pousse représentent 75 millions de consommateurs, dont 33 millions sont affichés comme des utilisateurs "actifs", c'est-à-dire ayant déjà profité au moins une fois d'une offre qui leur était soumise.
Rappelons tout d'abord de quoi il est question. Cardlytics propose un service complet aux institutions financières : ses algorithmes analysent les opérations présentes dans les relevés de compte, en déduisent un profil comportemental du client et lui offrent des coupons et autres réductions, personnalisés en conséquence. Au plus simple, il peut s'agir, par exemple, de proposer une promotion pour un produit Quick face à une dépense chez McDonald's, mais des scénarios beaucoup plus élaborés sont aussi possibles.
A ce jour, le système a conquis 400 établissements, certains parmi les plus prestigieux des États-Unis, tels que Bank of America, dont le programme BankAmeriDeals est motorisé par Cardlytics. Globalement, l'ensemble des clients de la jeune pousse représentent 75 millions de consommateurs, dont 33 millions sont affichés comme des utilisateurs "actifs", c'est-à-dire ayant déjà profité au moins une fois d'une offre qui leur était soumise.
Afin d'éviter les risques de réaction virulente à ce qui peut être perçu par les clients de la banque en ligne comme une invasion de leur vie privée, il est possible à tout moment de désactiver les promotions diffusées. Une autre métrique intéressante est donc la proportion de consommateurs ayant profité de cette option : 1,5% ! Il est toujours possible d'arguer que ce mécanisme d'"opt-out" favorise la "paresse", mais l'ensemble des chiffres cités tend à prouver une large adhésion au programme...
Forte de ces résultats, Cardlytics envisage désormais de débarquer en Europe, quitte à passer en mode "opt-in" pour satisfaire aux exigences réglementaires locales. Ce pourrait être une bonne nouvelle pour nos banques, qui verrait certainement d'un bon œil une opportunité de rentabiliser leurs services en ligne (via la commission sur les offres intégrée au modèle) en profitant de l'indispensable expérience de la startup dans la conquête des annonceurs.
Certes, la culture américaine qui fait du système de Cardlytics un succès est assez différente de celle de nos compatriotes, notamment face aux offres promotionnelles. Il est cependant difficile d'imaginer que l'écart soit tel que l'approche ne puisse pas fonctionner. Après tout, les consommateurs du monde entier tendent à se rejoindre pour accepter des concessions sur le partage de leurs données personnelles en contrepartie d'un bénéfice tangible...
Forte de ces résultats, Cardlytics envisage désormais de débarquer en Europe, quitte à passer en mode "opt-in" pour satisfaire aux exigences réglementaires locales. Ce pourrait être une bonne nouvelle pour nos banques, qui verrait certainement d'un bon œil une opportunité de rentabiliser leurs services en ligne (via la commission sur les offres intégrée au modèle) en profitant de l'indispensable expérience de la startup dans la conquête des annonceurs.
Certes, la culture américaine qui fait du système de Cardlytics un succès est assez différente de celle de nos compatriotes, notamment face aux offres promotionnelles. Il est cependant difficile d'imaginer que l'écart soit tel que l'approche ne puisse pas fonctionner. Après tout, les consommateurs du monde entier tendent à se rejoindre pour accepter des concessions sur le partage de leurs données personnelles en contrepartie d'un bénéfice tangible...
Bonjour, merci pour cet article, j'y pensais justement ce weekend.
RépondreSupprimerD'où vient l'information que CardLytics cherche à s'implanter en Europe ? Des projets en cours ? une simple volonté exprimée ?
Voir l'article de Bank Innovation cité en référence...
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