Depuis 2005, les pionniers des prêts-emprunts entre particuliers ("P2P lending") ont réussi à démontrer la viabilité et l'efficacité de leur modèle. Quelques observateurs estiment même que celui-ci présage de l'avenir du crédit, en marge des institutions financières traditionnelles. Désormais, au moins une banque partage cet avis.
Titan Bank, petit établissement communautaire texan, n'est certes pas un mastodonte du secteur, mais son approche n'en est pas moins intéressante à étudier. Une annonce de Lending Club, un des principaux acteurs du "P2P lending" aux États-Unis, nous révèle en effet que la banque a commencé à acquérir des emprunts par son intermédiaire et qu'elle s'apprête à proposer elle-même des prêts à ses clients à travers sa plate-forme.
Les motivations qui justifient cette initiative sont parfaitement limpides : Jonathan Morris, directeur de Titan Bank estime que, tandis que la banque est en position de disposer de fonds (à prêter) à des conditions avantageuses, la technologie de Lending Club lui permet d'avoir une structure de coût d'acquisition de clientèle et de distribution imbattable. La combinaison des deux parties de l'équation aboutit donc à une offre beaucoup plus abordable pour les consommateurs.
Et dans un élan d'optimisme, J. Morris va jusqu'à affirmer que ce modèle représente l'avenir du crédit bancaire. Sans nécessairement pousser la logique aussi loin, il n'en est pas moins évident que les leçons du "P2P lending" pourraient inspirer les établissement historiques et les aider à rendre leurs vieilles méthodes plus efficaces, même s'ils n'envisagent pas un partenariat avec une startup.
Titan Bank, petit établissement communautaire texan, n'est certes pas un mastodonte du secteur, mais son approche n'en est pas moins intéressante à étudier. Une annonce de Lending Club, un des principaux acteurs du "P2P lending" aux États-Unis, nous révèle en effet que la banque a commencé à acquérir des emprunts par son intermédiaire et qu'elle s'apprête à proposer elle-même des prêts à ses clients à travers sa plate-forme.
Les motivations qui justifient cette initiative sont parfaitement limpides : Jonathan Morris, directeur de Titan Bank estime que, tandis que la banque est en position de disposer de fonds (à prêter) à des conditions avantageuses, la technologie de Lending Club lui permet d'avoir une structure de coût d'acquisition de clientèle et de distribution imbattable. La combinaison des deux parties de l'équation aboutit donc à une offre beaucoup plus abordable pour les consommateurs.
Et dans un élan d'optimisme, J. Morris va jusqu'à affirmer que ce modèle représente l'avenir du crédit bancaire. Sans nécessairement pousser la logique aussi loin, il n'en est pas moins évident que les leçons du "P2P lending" pourraient inspirer les établissement historiques et les aider à rendre leurs vieilles méthodes plus efficaces, même s'ils n'envisagent pas un partenariat avec une startup.
Dans ce contexte, l'exemple de Lending Club est particulièrement digne d'intérêt, avec son ciblage vers des emprunteurs à faible risque, également attractifs pour une banque. Alors, quelle est la recette de son succès, qui se traduit par près de 150 millions de dollars de crédits accordés en mai ? Elle réside essentiellement dans sa plate-forme technologique, lui permettant de gérer automatiquement la "relation client", l'évaluation du risque, la circulation des flux financiers...
Par rapport aux banques, avec leurs systèmes informatiques un peu âgés et souvent constitués de composants disparates, avec leurs agences et leurs conseillers dont les utilisateurs de Lending Club démontrent chaque jour qu'ils se passent aisément de leur aide, l'écart est inimaginable ! Et peut-être est-ce là le principal enseignement des plates-formes de "P2P lending" : au-delà des phénomènes de culture participative, la rupture dans les métiers de la banque vient d'abord de la technologie...
Par rapport aux banques, avec leurs systèmes informatiques un peu âgés et souvent constitués de composants disparates, avec leurs agences et leurs conseillers dont les utilisateurs de Lending Club démontrent chaque jour qu'ils se passent aisément de leur aide, l'écart est inimaginable ! Et peut-être est-ce là le principal enseignement des plates-formes de "P2P lending" : au-delà des phénomènes de culture participative, la rupture dans les métiers de la banque vient d'abord de la technologie...
Lending Club s'appuie déja sur 2 établissements bancaires, WebBank pour réaliser les prêts et Wells Fargo pour la tenue de compte.
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