Recette minute : prenez un représentant de la Génération Y (avec un passé chez Visa), un vétéran des services financiers, un ex-ingénieur de Simple et un ancien de la mythique agence IDEO, demandez-leur de plancher sur le sujet du PFM (ou gestion de finances personnelles), secouez les idées et vous obtenez Level !
Avec l'application mobile que vient de publier la startup, finis la création de budget, la classification (automatique ou non) des opérations, les (beaux) camemberts et autres graphiques inutiles… Au lieu de cela, vous connectez vos comptes (courants, d'épargne, de cartes de crédit) et vous obtenez en permanence et en temps réel une vue – sous forme de 3 bulles – de votre capacité de dépense pour le jour, la semaine et le mois en cours.
Dans les coulisses, le système de Level analyse les transactions passées afin d'en déduire le niveau global de revenus de l'utilisateur et d'identifier ses charges récurrentes (loyer, impôts et charges, factures d'électricité et de téléphone…). Enfin, il ajoute à tout cela une recommandation d'épargne régulière. Ce qui reste constitue alors le reste à dépenser (rappelant le "Safe to Spend" de Simple), réactualisé ensuite à chaque nouvelle opération enregistrée.
Avec l'application mobile que vient de publier la startup, finis la création de budget, la classification (automatique ou non) des opérations, les (beaux) camemberts et autres graphiques inutiles… Au lieu de cela, vous connectez vos comptes (courants, d'épargne, de cartes de crédit) et vous obtenez en permanence et en temps réel une vue – sous forme de 3 bulles – de votre capacité de dépense pour le jour, la semaine et le mois en cours.
Dans les coulisses, le système de Level analyse les transactions passées afin d'en déduire le niveau global de revenus de l'utilisateur et d'identifier ses charges récurrentes (loyer, impôts et charges, factures d'électricité et de téléphone…). Enfin, il ajoute à tout cela une recommandation d'épargne régulière. Ce qui reste constitue alors le reste à dépenser (rappelant le "Safe to Spend" de Simple), réactualisé ensuite à chaque nouvelle opération enregistrée.
Jack Fuentes, (jeune) PDG et co-fondateur de Level, affirme que les consommateurs de sa génération ont une perception de l'argent différente de celle de leurs parents, façonnée, entre autres, par la dette accumulée pour leur éducation et les aléas du marché de l'emploi. La solution de la jeune pousse se veut donc adaptée à cette évolution, avec une approche centrée sur le mobile et la simplicité d'emploi, jouant sur la tendance de la "quantification de soi" transposée du bien-être personnel à la santé financière.
Même si la vision de Level peut sembler simpliste (l'application comporte tout de même aussi quelques instruments complémentaires de suivi des dépenses sur la durée), il est incontestable qu'elle répondra à certains besoins (sinon tous), particulièrement dans des situations de mobilité. Par exemple, le cas d'usage de l'utilisateur se demandant s'il a les moyens de s'offrir l'objet de ses rêves exposé dans une vitrine résonnera chez beaucoup d'entre nous.
Le raisonnement qui a présidé à la conception de l'application est que les outils de PFM classiques demandent trop d'efforts pour être utilisés sur le long terme et qu'il vaut donc mieux offrir un produit presque trivial mais efficace au quotidien pour aider les consommateurs à maîtriser leur budget. D'un autre côté, la startup prévoit également, pour son futur modèle économique, de développer des services additionnels (payants) facilitant la gestion financière.
Les idées les plus simples sont souvent les meilleures et celle de Level ne devrait pas faire exception. Encore faut-il préciser que la simplicité concerne ici l'expérience utilisateur mais pas nécessairement l'exécution. Ainsi, l'agrégation de comptes multiples (fournie par Intuit), le modèle d'analyse des dépenses, l'actualisation des disponibilités en temps réel… sont des composantes indispensables au succès de la solution dont l'assemblage est certainement complexe.
Même si la vision de Level peut sembler simpliste (l'application comporte tout de même aussi quelques instruments complémentaires de suivi des dépenses sur la durée), il est incontestable qu'elle répondra à certains besoins (sinon tous), particulièrement dans des situations de mobilité. Par exemple, le cas d'usage de l'utilisateur se demandant s'il a les moyens de s'offrir l'objet de ses rêves exposé dans une vitrine résonnera chez beaucoup d'entre nous.
Le raisonnement qui a présidé à la conception de l'application est que les outils de PFM classiques demandent trop d'efforts pour être utilisés sur le long terme et qu'il vaut donc mieux offrir un produit presque trivial mais efficace au quotidien pour aider les consommateurs à maîtriser leur budget. D'un autre côté, la startup prévoit également, pour son futur modèle économique, de développer des services additionnels (payants) facilitant la gestion financière.
Les idées les plus simples sont souvent les meilleures et celle de Level ne devrait pas faire exception. Encore faut-il préciser que la simplicité concerne ici l'expérience utilisateur mais pas nécessairement l'exécution. Ainsi, l'agrégation de comptes multiples (fournie par Intuit), le modèle d'analyse des dépenses, l'actualisation des disponibilités en temps réel… sont des composantes indispensables au succès de la solution dont l'assemblage est certainement complexe.
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