Depuis 2011, Lenddo s'est donnée pour mission d'ouvrir le crédit aux classes moyennes qui n'y avaient pas accès jusqu'alors, en développant un modèle de scoring original, basé sur le graphe social du demandeur. La jeune pousse poursuit maintenant son développement en lançant sa première carte de crédit, en Colombie.
Cette nouvelle offre vient en complément de ses solutions de prêt existantes, qui ciblent plus particulièrement l'éducation, la consolidation de dette, les dépenses médicales, l'amélioration ou l'équipement du logement. Elle vise à répondre à des besoins différents, avec une plus grande souplesse (facilitant notamment le remboursement anticipé) et, surtout, donnant accès au commerce en ligne, ce que la startup estime être une étape critique sur la voie de l'autonomie financière des consommateurs.
La méthode retenue par Lenddo pour vérifier la fiabilité de ses clients ne change pas. A défaut de score de crédit pour l'immense majorité des populations qu'elle cible (actuellement dans 3 pays émergents : Philippines, Colombie et Mexique) et considérant que les seuls niveaux d'éducation et de revenus ne procurent pas des critères de confiance suffisants, la société se base sur les comportements observés sur les principaux médias sociaux pour qualifier les candidats à l'obtention de la précieuse carte.
Cette nouvelle offre vient en complément de ses solutions de prêt existantes, qui ciblent plus particulièrement l'éducation, la consolidation de dette, les dépenses médicales, l'amélioration ou l'équipement du logement. Elle vise à répondre à des besoins différents, avec une plus grande souplesse (facilitant notamment le remboursement anticipé) et, surtout, donnant accès au commerce en ligne, ce que la startup estime être une étape critique sur la voie de l'autonomie financière des consommateurs.
La méthode retenue par Lenddo pour vérifier la fiabilité de ses clients ne change pas. A défaut de score de crédit pour l'immense majorité des populations qu'elle cible (actuellement dans 3 pays émergents : Philippines, Colombie et Mexique) et considérant que les seuls niveaux d'éducation et de revenus ne procurent pas des critères de confiance suffisants, la société se base sur les comportements observés sur les principaux médias sociaux pour qualifier les candidats à l'obtention de la précieuse carte.
Lors du dépôt de sa demande, l'internaute va donc fournir un accès (standard) à ses comptes Facebook, Twitter, LinkedIn… Les algorithmes de Lenddo analysent alors ses contacts et ses conversations et en déduisent un score social, censé représenter son risque de défaut. Celui-ci détermine s'il est éligible à la carte, ainsi que le taux de crédit dont il bénéficiera. Mais l'histoire ne s'arrête pas là : son attitude financière est ensuite suivie et sera prise en compte dans les scores de ses relations.
À en croire ses fondateurs, l'approche de Lenddo fera partie de celles qui finiront un jour par submerger le secteur financier « traditionnel ». Il faut bien admettre qu'elle franchit une frontière importante, en ouvrant ses services de crédit à des populations qui en sont aujourd'hui écartées par les acteurs historiques. Pour ce faire, elle se contente de mettre à profit deux tendances du monde contemporain : l'extrême popularité des réseaux sociaux et les nouvelles possibilités de l'analyse de données.
Finalement, la recette est relativement simple : il « suffit » en effet de développer – grâce aux technologies modernes – les moyens de rendre commercialement attractifs des pans entiers de marché impossibles à rentabiliser par des méthodes classiques. Entre les populations sous-bancarisées et les TPE (très petites entreprises), pour ne prendre que ces deux exemples, les opportunités sont gigantesques et pourraient effectivement renverser le paysage bancaire mondial…
À en croire ses fondateurs, l'approche de Lenddo fera partie de celles qui finiront un jour par submerger le secteur financier « traditionnel ». Il faut bien admettre qu'elle franchit une frontière importante, en ouvrant ses services de crédit à des populations qui en sont aujourd'hui écartées par les acteurs historiques. Pour ce faire, elle se contente de mettre à profit deux tendances du monde contemporain : l'extrême popularité des réseaux sociaux et les nouvelles possibilités de l'analyse de données.
Finalement, la recette est relativement simple : il « suffit » en effet de développer – grâce aux technologies modernes – les moyens de rendre commercialement attractifs des pans entiers de marché impossibles à rentabiliser par des méthodes classiques. Entre les populations sous-bancarisées et les TPE (très petites entreprises), pour ne prendre que ces deux exemples, les opportunités sont gigantesques et pourraient effectivement renverser le paysage bancaire mondial…
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