Quand les acteurs du paiement tentent de justifier l'extrême lenteur d'adoption du porte-monnaie sur mobile (« m-wallet »), ils évoquent souvent les réticences des consommateurs face à une révolution de cet ordre. Une récente enquête de CommBank démontre que les australiens ne sont pas si timorés : quelles leçons peut-on en tirer ?
L'étude, réalisée au début de l'année auprès d'un échantillon représentatif de la population majeure, présente en effet des résultats qui ne peuvent laisser indifférent, même si elle est commanditée par un établissement fortement engagé dans la promotion du paiement mobile (et dont l'objectivité peut donc être légèrement relativisée). Ainsi, près de 3 personnes interrogées sur 4 (73% exactement) estimeraient que leur téléphone aura entièrement remplacé leur porte-monnaie en 2021 !
L'échéance peut paraître lointaine mais, à l'échelle de la transformation sous-jacente (et du temps déjà perdu), elle est finalement très proche. De plus, les australiens se projettent rapidement dans une période de transition : plus de la moitié d'entre eux pensent que la majorité des paiements sera réalisée sur mobile à court terme, les espèces et les cartes restant malgré tout indispensables dans certaines circonstances (par exemple pour des urgences ou pour les déplacements à l'étranger), jusqu'en 2020.
Il faut également noter que la notion de porte-monnaie mobile dont rêvent les consommateurs interrogés ne se réduit pas aux services de banque mobile et aux paiements. Ils expriment leur intérêt pour de multiples usages complémentaires, des programmes de fidélité aux titres de transport, en passant par les coupons de réduction, le stockage des reçus d'achats et des factures, les billets de spectacle… Leur volonté est bien de remplacer le portefeuille « traditionnel » par le smartphone.
Quelles sont les motivations de ces inconditionnels du mobile ? La technologie n'est probablement pas un moteur puissant de la transformation ; au contraire, les frustrations de la vie courante semblent être particulièrement vives : l'oubli du porte-monnaie en sortant de chez soi, l'absence d'une carte ou d'un autre élément dans le portefeuille, son encombrement… La perspective d'une solution de substitution simple, sécurisée par un acteur digne de confiance, constitue le principal facteur de séduction.
Il pourrait être tentant de considérer que, à l'autre bout du monde, les consommateurs n'ont pas les mêmes attentes ni la même culture que nos concitoyens. Cela suffirait-il pourtant à expliquer un tel décalage de perception ? Ou bien faut-il voir dans l'approche des banques locales (CommBank en tête) une recette du succès en émergence ? Peut-être la stratégie du porte-monnaie mobile universel, développée depuis quelques années, est-elle en train de convaincre concrètement de ses avantages ?
L'étude, réalisée au début de l'année auprès d'un échantillon représentatif de la population majeure, présente en effet des résultats qui ne peuvent laisser indifférent, même si elle est commanditée par un établissement fortement engagé dans la promotion du paiement mobile (et dont l'objectivité peut donc être légèrement relativisée). Ainsi, près de 3 personnes interrogées sur 4 (73% exactement) estimeraient que leur téléphone aura entièrement remplacé leur porte-monnaie en 2021 !
L'échéance peut paraître lointaine mais, à l'échelle de la transformation sous-jacente (et du temps déjà perdu), elle est finalement très proche. De plus, les australiens se projettent rapidement dans une période de transition : plus de la moitié d'entre eux pensent que la majorité des paiements sera réalisée sur mobile à court terme, les espèces et les cartes restant malgré tout indispensables dans certaines circonstances (par exemple pour des urgences ou pour les déplacements à l'étranger), jusqu'en 2020.
Il faut également noter que la notion de porte-monnaie mobile dont rêvent les consommateurs interrogés ne se réduit pas aux services de banque mobile et aux paiements. Ils expriment leur intérêt pour de multiples usages complémentaires, des programmes de fidélité aux titres de transport, en passant par les coupons de réduction, le stockage des reçus d'achats et des factures, les billets de spectacle… Leur volonté est bien de remplacer le portefeuille « traditionnel » par le smartphone.
Quelles sont les motivations de ces inconditionnels du mobile ? La technologie n'est probablement pas un moteur puissant de la transformation ; au contraire, les frustrations de la vie courante semblent être particulièrement vives : l'oubli du porte-monnaie en sortant de chez soi, l'absence d'une carte ou d'un autre élément dans le portefeuille, son encombrement… La perspective d'une solution de substitution simple, sécurisée par un acteur digne de confiance, constitue le principal facteur de séduction.
Il pourrait être tentant de considérer que, à l'autre bout du monde, les consommateurs n'ont pas les mêmes attentes ni la même culture que nos concitoyens. Cela suffirait-il pourtant à expliquer un tel décalage de perception ? Ou bien faut-il voir dans l'approche des banques locales (CommBank en tête) une recette du succès en émergence ? Peut-être la stratégie du porte-monnaie mobile universel, développée depuis quelques années, est-elle en train de convaincre concrètement de ses avantages ?
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