En moins de 2 ans, les hackathons « Hack (Make!) the Bank » organisés par l'« Open Bank Project » sont devenus un des rendez-vous incontournables de l'innovation technologique au service de la finance. La sixième édition, qui se tenait à Londres le week-end dernier, a, encore une fois, produit quelques idées attractives.
Avec sa popularité croissante, l'événement attire non seulement les développeurs mais également les partenaires. Ainsi, les habituelles APIs (« interfaces de programmation applicative ») d'accès aux services bancaires fournies par l'« Open Bank Project » étaient cette fois accompagnées de celles de 6 autres entreprises, parmi lesquelles la plus notable était certainement IBM et sa technologie Watson d'intelligence cognitive, dont il s'agissait de la première « sortie » (dans de telles circonstances) en Europe.
Grâce à une telle richesse, il n'est finalement pas surprenant que l'imagination des participants se soit révélée débordante. Les organisateurs ont même été tellement impressionnés par la qualité et l'originalité de certaines des applications proposées qu'ils encouragent sérieusement leurs créateurs à en poursuivre le développement. En ce qui me concerne, je suis plus particulièrement séduit par deux des projets présentés, dont une des caractéristiques principales est la simplicité de leur concept.
Tout d'abord, Underdraft (par opposition à « overdraft », le mot anglais pour le découvert bancaire) constitue un premier pas vers une approche prescriptive de la gestion de finances personnelles. Pour ce faire, la solution analyse le profil du solde de compte sur une longue durée – typiquement formé d'une succession de pics au versement du salaire, suivis d'une baisse continue au fil des dépenses – et apprend de la sorte à prédire un passage imminent dans le rouge. Il ne resterait plus alors qu'à suggérer à l'utilisateur de souscrire un crédit à la consommation (ou de réaliser un virement depuis son compte d'épargne ?) pour lui éviter les frais de découvert…
Avec sa popularité croissante, l'événement attire non seulement les développeurs mais également les partenaires. Ainsi, les habituelles APIs (« interfaces de programmation applicative ») d'accès aux services bancaires fournies par l'« Open Bank Project » étaient cette fois accompagnées de celles de 6 autres entreprises, parmi lesquelles la plus notable était certainement IBM et sa technologie Watson d'intelligence cognitive, dont il s'agissait de la première « sortie » (dans de telles circonstances) en Europe.
Grâce à une telle richesse, il n'est finalement pas surprenant que l'imagination des participants se soit révélée débordante. Les organisateurs ont même été tellement impressionnés par la qualité et l'originalité de certaines des applications proposées qu'ils encouragent sérieusement leurs créateurs à en poursuivre le développement. En ce qui me concerne, je suis plus particulièrement séduit par deux des projets présentés, dont une des caractéristiques principales est la simplicité de leur concept.
Tout d'abord, Underdraft (par opposition à « overdraft », le mot anglais pour le découvert bancaire) constitue un premier pas vers une approche prescriptive de la gestion de finances personnelles. Pour ce faire, la solution analyse le profil du solde de compte sur une longue durée – typiquement formé d'une succession de pics au versement du salaire, suivis d'une baisse continue au fil des dépenses – et apprend de la sorte à prédire un passage imminent dans le rouge. Il ne resterait plus alors qu'à suggérer à l'utilisateur de souscrire un crédit à la consommation (ou de réaliser un virement depuis son compte d'épargne ?) pour lui éviter les frais de découvert…
Dans un registre totalement différent, Syndik8 esquisse une nouvelle vision du crédit immobilier, en y introduisant une dose de crowdfunding. La personne en recherche de financement va publier la description du logement qu'elle convoite, en tentant de convaincre la communauté de l'acquérir. Une fois le montant nécessaire collecté, la transaction est exécutée et le demandeur devra par la suite verser un loyer au collectif d'acheteurs. Les détails de fonctionnement resteraient à affiner mais le modèle retient indubitablement l'attention !
Tous les hackathons ne parviennent pas à faire émerger des idées réellement innovantes et néanmoins concrétisables (ce n'est d'ailleurs pas obligatoirement un objectif pour ce genre d'exercice). C'est donc un petit exploit que « Hack (Make!) the Bank » y parvienne régulièrement. Un succès dû, en grande partie, à son approche mixant des APIs fournies par divers acteurs, du secteur financier ou d'autres domaines. Alors, qui viendra relever le défi lors de la session à venir, à Paris, le 15 novembre prochain ?
Tous les hackathons ne parviennent pas à faire émerger des idées réellement innovantes et néanmoins concrétisables (ce n'est d'ailleurs pas obligatoirement un objectif pour ce genre d'exercice). C'est donc un petit exploit que « Hack (Make!) the Bank » y parvienne régulièrement. Un succès dû, en grande partie, à son approche mixant des APIs fournies par divers acteurs, du secteur financier ou d'autres domaines. Alors, qui viendra relever le défi lors de la session à venir, à Paris, le 15 novembre prochain ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Afin de lutter contre le spam, les commentaires ne sont ouverts qu'aux personnes identifiées et sont soumis à modération (je suis sincèrement désolé pour le désagrément causé…)