Peu répandue sous nos latitudes, la banque sur Facebook rencontre en revanche les faveurs de quelques établissements installés dans les pays émergents. L'indienne ICICI, qui était l'une des premières à concrétiser le concept dès 2011, poursuit ses efforts pour mieux séduire sa clientèle jeune, avec une offre maintenant déclinée sur mobile.
Cette évolution est somme toute naturelle. Après avoir été longtemps conçue essentiellement pour les écrans de PC, la plate-forme de réseau social a pris, il y a quelque temps, un virage mobile marqué et ses applications pour smartphone constituent désormais sa première source de trafic. Il est donc parfaitement logique que les services intégrés à Facebook suivent le mouvement, s'ils veulent rester pertinents. Cependant, ICICI n'a pas suivi la voie la plus simple pour ce faire.
En effet, alors qu'elle aurait pu se contenter de la présence de son outil « Pockets » au sein des logiciels proposés par Facebook, la banque a en fait créé une nouvelle application autonome, du même nom, qui utilise le système d'authentification du réseau social pour gérer la connexion sécurisée du client. Outre la facilité d'accès qu'il autorise, ce choix permet également de continuer à offrir des services financiers « socialisés », tel que les paiements ou le partage des dépenses entre amis.
Plus généralement, la nouvelle solution mobile propose la plupart des fonctions disponibles dans la version pour grand écran : consultation des soldes et des opérations récentes, rechargement de compte téléphonique prépayé, commande de chéquier – présents dès les débuts sur Facebook – et aussi exécution de virements, paiement de factures, achat de tickets de cinéma… – qui ont été ajoutés ultérieurement (en 2013), pour en faire une plate-forme complète de banque à distance.
Cette évolution est somme toute naturelle. Après avoir été longtemps conçue essentiellement pour les écrans de PC, la plate-forme de réseau social a pris, il y a quelque temps, un virage mobile marqué et ses applications pour smartphone constituent désormais sa première source de trafic. Il est donc parfaitement logique que les services intégrés à Facebook suivent le mouvement, s'ils veulent rester pertinents. Cependant, ICICI n'a pas suivi la voie la plus simple pour ce faire.
En effet, alors qu'elle aurait pu se contenter de la présence de son outil « Pockets » au sein des logiciels proposés par Facebook, la banque a en fait créé une nouvelle application autonome, du même nom, qui utilise le système d'authentification du réseau social pour gérer la connexion sécurisée du client. Outre la facilité d'accès qu'il autorise, ce choix permet également de continuer à offrir des services financiers « socialisés », tel que les paiements ou le partage des dépenses entre amis.
Plus généralement, la nouvelle solution mobile propose la plupart des fonctions disponibles dans la version pour grand écran : consultation des soldes et des opérations récentes, rechargement de compte téléphonique prépayé, commande de chéquier – présents dès les débuts sur Facebook – et aussi exécution de virements, paiement de factures, achat de tickets de cinéma… – qui ont été ajoutés ultérieurement (en 2013), pour en faire une plate-forme complète de banque à distance.
De prime abord, il peut paraître regrettable que l'intégration des services bancaires dans le réseau social ne soit pas aussi intime sur mobile que dans la version pour PC. Pourtant, ICICI n'a probablement pas le choix, si elle veut réellement développer l'engagement des jeunes mobinautes. Car, pour ces derniers, l'utilisation de Facebook sur leur téléphone est principalement réservée aux échanges et à la communication avec leurs contacts, tandis que les accès aux applications tierces y sont beaucoup plus rares.
Aujourd'hui, dans l'univers mobile, la bataille des marques se joue sur l'installation de leurs logiciels (ce qui a justement poussé ICICI à la création d'une sorte d'AppStore privé destiné à exacerber la visibilité de son offre). La concentration des fonctions fait que le rôle de plate-forme que peut avoir Facebook sur le web n'y est pas viable. A tout le moins, « Pockets » conserve sur smartphone toute l'originalité de son intégration avec le réseau social et là est bien l'essentiel du point de vue de ses utilisateurs.
Aujourd'hui, dans l'univers mobile, la bataille des marques se joue sur l'installation de leurs logiciels (ce qui a justement poussé ICICI à la création d'une sorte d'AppStore privé destiné à exacerber la visibilité de son offre). La concentration des fonctions fait que le rôle de plate-forme que peut avoir Facebook sur le web n'y est pas viable. A tout le moins, « Pockets » conserve sur smartphone toute l'originalité de son intégration avec le réseau social et là est bien l'essentiel du point de vue de ses utilisateurs.
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