Les grandes entreprises sont aujourd'hui (presque) toutes conscientes de l'impératif qu'elles ont d'innover pour survivre dans un monde en profonde mutation. Beaucoup parmi elles se tournent pour cela vers les startups, à la recherche de nouveaux modèles qu'elles s'avèrent incapables de développer seules.
Alors, depuis quelques mois, la mise en place d'incubateurs, de pépinières d'entreprises, de fonds de capital risque… est devenue une véritable mode, en particulier dans les institutions financières. Ces initiatives ont généralement pour but de détecter les idées qui deviendront les services de demain, d'apprendre à travailler avec (voire à la manière de) ces petites structures à l'agilité incomparable et d'établir au plus tôt des partenariats avec elles autour des solutions émergentes qui seront bientôt au cœur des banques de nouvelle génération.
Cependant, il existe d'autres voies pour atteindre la même destination et c'est ce que souligne l'exemple de Bank of America, avec son « sommet de l'innovation technologique ». L'objectif de cette manifestation annuelle est, tout simplement, d'offrir aux entrepreneurs une opportunité d'accéder aux responsables de la banque afin de leur présenter leurs produits et services. La dernière édition a ainsi permis à ces derniers de découvrir une quarantaine de jeunes pousses, dont Plaid, Ripple Labs, Motif Investing…
Plus de 700 personnes étaient conviées à l'événement, dont de nombreux représentants des différents métiers de l'institution. En conséquence, l'improvisation n'est pas de mise. Une équipe interne de « scouts » est chargée d'explorer la Silicon Valley à la recherche des pépites susceptible de participer. Ensuite, les priorités du moment sont soumises aux candidats (cette année, le développement des ventes croisées, la sensibilisation aux enjeux du numérique et l'amélioration des capacités d'analyse de données constituaient le trio de tête des préoccupations).
Depuis la première itération de l'initiative, plus de 200 startups ont eu la chance de pouvoir défendre leur dossier et une trentaine d'entre elles ont réussi à convaincre leurs interlocuteurs et devenir fournisseurs de Bank of America. Pour ce faire, elles doivent souvent adapter leurs offres aux exigences particulières de leur prestigieux client, notamment en matière de gestion des risques. De leur côté, les représentants de la banque apprécient cette occasion unique de découvrir des produits et services qui pourraient, sinon, échapper à leur attention.
La recherche des innovations qui permettront aux banques de franchir le pas de la révolution numérique ne peut se satisfaire d'une approche unique. En parallèle d'autres actions, l'organisation régulière d'événements « massifs », au cours desquels les responsables et les collaborateurs peuvent rencontrer les entrepreneurs porteurs d'idées neuves – dans un esprit ouvert, parce que l'atmosphère globale s'y prête – peut apporter une contribution importante à cet effort sans nécessiter de moyens démesurés.
Alors, depuis quelques mois, la mise en place d'incubateurs, de pépinières d'entreprises, de fonds de capital risque… est devenue une véritable mode, en particulier dans les institutions financières. Ces initiatives ont généralement pour but de détecter les idées qui deviendront les services de demain, d'apprendre à travailler avec (voire à la manière de) ces petites structures à l'agilité incomparable et d'établir au plus tôt des partenariats avec elles autour des solutions émergentes qui seront bientôt au cœur des banques de nouvelle génération.
Cependant, il existe d'autres voies pour atteindre la même destination et c'est ce que souligne l'exemple de Bank of America, avec son « sommet de l'innovation technologique ». L'objectif de cette manifestation annuelle est, tout simplement, d'offrir aux entrepreneurs une opportunité d'accéder aux responsables de la banque afin de leur présenter leurs produits et services. La dernière édition a ainsi permis à ces derniers de découvrir une quarantaine de jeunes pousses, dont Plaid, Ripple Labs, Motif Investing…
Plus de 700 personnes étaient conviées à l'événement, dont de nombreux représentants des différents métiers de l'institution. En conséquence, l'improvisation n'est pas de mise. Une équipe interne de « scouts » est chargée d'explorer la Silicon Valley à la recherche des pépites susceptible de participer. Ensuite, les priorités du moment sont soumises aux candidats (cette année, le développement des ventes croisées, la sensibilisation aux enjeux du numérique et l'amélioration des capacités d'analyse de données constituaient le trio de tête des préoccupations).
Depuis la première itération de l'initiative, plus de 200 startups ont eu la chance de pouvoir défendre leur dossier et une trentaine d'entre elles ont réussi à convaincre leurs interlocuteurs et devenir fournisseurs de Bank of America. Pour ce faire, elles doivent souvent adapter leurs offres aux exigences particulières de leur prestigieux client, notamment en matière de gestion des risques. De leur côté, les représentants de la banque apprécient cette occasion unique de découvrir des produits et services qui pourraient, sinon, échapper à leur attention.
La recherche des innovations qui permettront aux banques de franchir le pas de la révolution numérique ne peut se satisfaire d'une approche unique. En parallèle d'autres actions, l'organisation régulière d'événements « massifs », au cours desquels les responsables et les collaborateurs peuvent rencontrer les entrepreneurs porteurs d'idées neuves – dans un esprit ouvert, parce que l'atmosphère globale s'y prête – peut apporter une contribution importante à cet effort sans nécessiter de moyens démesurés.
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