Quand une entreprise souhaite verser de l'argent à un consommateur, qu'il s'agisse par exemple de l'indemnisation d'un dommage par un assureur ou d'un remboursement promotionnel, elle doit souvent se résoudre à employer des moyens antiques, tels que le chèque. Bank of America Merrill Lynch propose (enfin !) une solution plus moderne.
Directement inspirée par les pratiques aujourd'hui largement répandues pour les échanges d'argent entre particuliers (les paiements « P2P » ou de « pair à pair »), la nouvelle offre « Digital Disbursements » va considérablement simplifier la vie des entreprises, puisqu'il leur suffira de connaître le numéro de téléphone mobile ou l'adresse de messagerie de leurs clients pour réaliser un virement en leur faveur.
Concrètement, l'émetteur fait parvenir à Bank of America un fichier contenant les ordres de règlement – comme cela se pratique couramment pour les virements de masse – dans lesquels les bénéficiaires sont donc désignés par une adresse mail ou un numéro de téléphone (dont l'autorisation de l'utilisation devra naturellement avoir été préalablement recueillie). A partir de sa réception par la banque, le fonctionnement est identique à celui qui est mis en place pour les transferts entre particuliers.
Tout d'abord, le destinataire est notifié de la réception des fonds, par messagerie ou par SMS, selon son identifiant connu. S'il est déjà inscrit au service de paiement P2P de Bank of America (ce qui signifie qu'il a déjà fourni ses coordonnées bancaires), un virement est réalisé automatiquement et il n'a rien de plus à faire. Dans le cas contraire, il va être invité à s'enregistrer sur l'espace web ad hoc afin d'associer son identifiant à son compte bancaire (quel que soit son établissement teneur) et recevoir son dû sur celui-ci.
Directement inspirée par les pratiques aujourd'hui largement répandues pour les échanges d'argent entre particuliers (les paiements « P2P » ou de « pair à pair »), la nouvelle offre « Digital Disbursements » va considérablement simplifier la vie des entreprises, puisqu'il leur suffira de connaître le numéro de téléphone mobile ou l'adresse de messagerie de leurs clients pour réaliser un virement en leur faveur.
Concrètement, l'émetteur fait parvenir à Bank of America un fichier contenant les ordres de règlement – comme cela se pratique couramment pour les virements de masse – dans lesquels les bénéficiaires sont donc désignés par une adresse mail ou un numéro de téléphone (dont l'autorisation de l'utilisation devra naturellement avoir été préalablement recueillie). A partir de sa réception par la banque, le fonctionnement est identique à celui qui est mis en place pour les transferts entre particuliers.
Tout d'abord, le destinataire est notifié de la réception des fonds, par messagerie ou par SMS, selon son identifiant connu. S'il est déjà inscrit au service de paiement P2P de Bank of America (ce qui signifie qu'il a déjà fourni ses coordonnées bancaires), un virement est réalisé automatiquement et il n'a rien de plus à faire. Dans le cas contraire, il va être invité à s'enregistrer sur l'espace web ad hoc afin d'associer son identifiant à son compte bancaire (quel que soit son établissement teneur) et recevoir son dû sur celui-ci.
La solution a tout pour emporter l'adhésion des entreprises comme des consommateurs. Les premiers bénéficieront d'un moyen de paiement électronique rapide et simple à mettre en œuvre, qui devrait fortement réduire la complexité et les coûts de leurs opérations (Bank of America estime que les économies de gestion peuvent atteindre 75%). Dans un contexte de fraude galopante, l'absence de tout échange d'information bancaire entre l'émetteur et son client est un autre argument important.
Les seconds auront la satisfaction de recevoir l'argent directement sur leur compte (même si les délais de virement aux États-Unis sont loin d'être idéaux), sans avoir à entreprendre de démarche inutile, telle qu'une visite à leur agence pour déposer un chèque. De plus, comme ils prennent l'habitude d'échanger de l'argent entre amis par le même moyen, la transition leur semblera tout à fait naturelle (en réalité, c'est plutôt de ne pas pouvoir utiliser le même système qui les irrite).
Une fois mis en place les paiements P2P entre particuliers, le concept de ces « Digital Disbursements » est tellement trivial qu'il incite à se demander pourquoi il n'est pas plus répandu dans les institutions du monde entier. Peut-être les responsables des services aux entreprises n'ont-ils pas l'habitude d'échanger avec leurs homologues de la clientèle grand public et ne se rendent-ils pas compte des opportunités que peuvent représenter les solutions qu'ils mettent en place ? D'où l'utilité de retirer les œillères que portent de nombreux banquiers…
Les seconds auront la satisfaction de recevoir l'argent directement sur leur compte (même si les délais de virement aux États-Unis sont loin d'être idéaux), sans avoir à entreprendre de démarche inutile, telle qu'une visite à leur agence pour déposer un chèque. De plus, comme ils prennent l'habitude d'échanger de l'argent entre amis par le même moyen, la transition leur semblera tout à fait naturelle (en réalité, c'est plutôt de ne pas pouvoir utiliser le même système qui les irrite).
Une fois mis en place les paiements P2P entre particuliers, le concept de ces « Digital Disbursements » est tellement trivial qu'il incite à se demander pourquoi il n'est pas plus répandu dans les institutions du monde entier. Peut-être les responsables des services aux entreprises n'ont-ils pas l'habitude d'échanger avec leurs homologues de la clientèle grand public et ne se rendent-ils pas compte des opportunités que peuvent représenter les solutions qu'ils mettent en place ? D'où l'utilité de retirer les œillères que portent de nombreux banquiers…
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