Depuis longtemps, les entreprises ont mis en place des « boîtes à idées », plus ou moins élaborées, dématérialisées et participatives, afin de stimuler l'innovation parmi leurs collaborateurs. Après des décennies de résultats mitigés, et même souvent décevants, les pratiques tendent aujourd'hui à évoluer et à gagner en efficacité.
Le programme « Start-in » que vient de clore AXA fait partie de cette nouvelle génération d'initiatives, qui ne se contentent plus d'un simple recueil des bonnes idées des employés. D'ailleurs, dès cette première phase d'appel à la créativité collective, des règles du jeu sont fixées : deux thèmes imposés cadrent l'événement, l'un sur « big data » – ou comment exploiter les données pour réduire les risques personnels des clients – et l'autre sur le mobile – et ses opportunités pour la clientèle.
Côté pratique, l'organisation est relativement classique : une plate-forme en ligne, ouverte à toutes les entités du groupe, dans le monde entier, accueille les dossiers de candidature. En 5 semaines (une durée assez courte, constituant une autre bonne pratique à retenir), plus de 10 000 personnes, issues de 40 pays différents, ont participé aux plus de 350 propositions soumises. A partir de là, il est vrai que le processus de sélection devient un peu plus flou (et se révélerait probablement très conventionnel).
Ainsi, 30 des idées produites ont d'abord été pré-sélectionnées, avant que 10 d'entre elles ne soient retenues pour une « finale » qui a (enfin !) abouti à la désignation de 4 lauréats. A ce stade, la touche brillante du programme « Start-in » est d'avoir offert à ces heureux élus la possibilité de concrétiser leur concept, à l'occasion d'un atelier de 4 jours (un peu exagérément qualifié de « hackathon ») destiné à délivrer des prototypes (opérationnels, peut-on supposer). Ceux-ci auront ultérieurement vocation à devenir de véritables offres, distribuées sur le marché.
Le programme « Start-in » que vient de clore AXA fait partie de cette nouvelle génération d'initiatives, qui ne se contentent plus d'un simple recueil des bonnes idées des employés. D'ailleurs, dès cette première phase d'appel à la créativité collective, des règles du jeu sont fixées : deux thèmes imposés cadrent l'événement, l'un sur « big data » – ou comment exploiter les données pour réduire les risques personnels des clients – et l'autre sur le mobile – et ses opportunités pour la clientèle.
Côté pratique, l'organisation est relativement classique : une plate-forme en ligne, ouverte à toutes les entités du groupe, dans le monde entier, accueille les dossiers de candidature. En 5 semaines (une durée assez courte, constituant une autre bonne pratique à retenir), plus de 10 000 personnes, issues de 40 pays différents, ont participé aux plus de 350 propositions soumises. A partir de là, il est vrai que le processus de sélection devient un peu plus flou (et se révélerait probablement très conventionnel).
Ainsi, 30 des idées produites ont d'abord été pré-sélectionnées, avant que 10 d'entre elles ne soient retenues pour une « finale » qui a (enfin !) abouti à la désignation de 4 lauréats. A ce stade, la touche brillante du programme « Start-in » est d'avoir offert à ces heureux élus la possibilité de concrétiser leur concept, à l'occasion d'un atelier de 4 jours (un peu exagérément qualifié de « hackathon ») destiné à délivrer des prototypes (opérationnels, peut-on supposer). Ceux-ci auront ultérieurement vocation à devenir de véritables offres, distribuées sur le marché.
Cette approche pragmatique a deux avantages incomparables. En premier lieu, elle donne une certaine garantie aux organisateurs de l'événement que les projets récompensés sont effectivement matérialisés et ont une chance de ne pas finir aux oubliettes une fois la remise des prix terminée. Il ouvre surtout aux collaborateurs de la compagnie d'assurance une perspective de voir leurs idées se transformer en produits, ce qui est naturellement beaucoup plus valorisant – pour la plupart des individus – que les cadeaux habituels de ce genre de concours.
Même si l'objectif affiché par AXA de « favoriser l'intrapreneuriat » est (encore une fois) excessif, ce développement des idées jusqu'à une première réalisation représente tout de même une étape importante dans la transformation de la culture d'entreprise, en faveur de l'esprit d'initiative, de la prise de risque (mesurée) dans les projets et de l'innovation en général… L'annonce, dès maintenant, du renouvellement de l'opération en 2015 devrait exciter la créativité des futurs participants (surtout s'ils peuvent voir les nouveaux produits issus de l'édition 2014 d'ici là).
Cependant, pour enfoncer le clou, peut-être les gagnants pourraient-ils être invités, la prochaine fois, à participer à l'intégralité de la mise en œuvre de leurs idées et à les accompagner jusqu'à leur déploiement commercial ?
Même si l'objectif affiché par AXA de « favoriser l'intrapreneuriat » est (encore une fois) excessif, ce développement des idées jusqu'à une première réalisation représente tout de même une étape importante dans la transformation de la culture d'entreprise, en faveur de l'esprit d'initiative, de la prise de risque (mesurée) dans les projets et de l'innovation en général… L'annonce, dès maintenant, du renouvellement de l'opération en 2015 devrait exciter la créativité des futurs participants (surtout s'ils peuvent voir les nouveaux produits issus de l'édition 2014 d'ici là).
Cependant, pour enfoncer le clou, peut-être les gagnants pourraient-ils être invités, la prochaine fois, à participer à l'intégralité de la mise en œuvre de leurs idées et à les accompagner jusqu'à leur déploiement commercial ?
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