En dépit de progrès substantiels, la gestion de finances personnelles (ou « PFM ») ne parvient toujours pas à séduire les consommateurs dans la durée. Les fournisseurs ne baissent pas les bras pour autant : l'analyse comportementale est leur nouvelle arme de conquête massive, s'il faut en croire la vague qui a déferlé lors du FinovateSpring 2015.
Namu, une nouvelle venue dans le secteur, fait partie de cette génération montante. Derrière sa devise « joyful banking » (la banque réjouissante), elle propose une expérience différente, associant les transactions bancaires aux moments de vie de l'utilisateur de son application. Pour ce faire, la plate-forme offre un moteur de recherche intelligent, une vue des comptes sous forme de calendrier et, surtout, la création de liens entre les opérations et des photos, des commentaires sur les réseaux sociaux… L'approche n'est pas entièrement nouvelle mais elle est ici poussée à l'extrême.
Si, dans le cas de Namu, les finances personnelles restent abordées par l'angle du suivi de l'activité passée, Moven cherche, pour sa part, à exploiter les ressorts psychologiques des consommateurs dans un but pro-actif, notamment de développement et de promotion de bonnes habitudes en matière d'épargne et de crédit à court terme. La néo-banque s'apprête à déployer une version entièrement rénovée de son application mobile, accompagnant cette évolution. En parallèle, elle confirme son positionnement de fournisseur de plate-forme, à travers la signature d'un partenariat avec Accenture.
Dernier exemple de la mutation en cours dans la gestion de finances personnelles, Yodlee Sense est aussi le plus complet et le plus élaboré, au moins à ce stade de la communication officielle. Avec cette nouvelle déclinaison de sa solution de PFM, l'agrégateur de comptes continue à capitaliser sur sa capacité à intégrer les informations issues de plus de 14 000 établissements (dans le monde) et y ajoute désormais une couche de personnalisation et de prédiction, spécifiquement destinée à maintenir l'engagement des utilisateurs à long terme.
Namu, une nouvelle venue dans le secteur, fait partie de cette génération montante. Derrière sa devise « joyful banking » (la banque réjouissante), elle propose une expérience différente, associant les transactions bancaires aux moments de vie de l'utilisateur de son application. Pour ce faire, la plate-forme offre un moteur de recherche intelligent, une vue des comptes sous forme de calendrier et, surtout, la création de liens entre les opérations et des photos, des commentaires sur les réseaux sociaux… L'approche n'est pas entièrement nouvelle mais elle est ici poussée à l'extrême.
Si, dans le cas de Namu, les finances personnelles restent abordées par l'angle du suivi de l'activité passée, Moven cherche, pour sa part, à exploiter les ressorts psychologiques des consommateurs dans un but pro-actif, notamment de développement et de promotion de bonnes habitudes en matière d'épargne et de crédit à court terme. La néo-banque s'apprête à déployer une version entièrement rénovée de son application mobile, accompagnant cette évolution. En parallèle, elle confirme son positionnement de fournisseur de plate-forme, à travers la signature d'un partenariat avec Accenture.
Dernier exemple de la mutation en cours dans la gestion de finances personnelles, Yodlee Sense est aussi le plus complet et le plus élaboré, au moins à ce stade de la communication officielle. Avec cette nouvelle déclinaison de sa solution de PFM, l'agrégateur de comptes continue à capitaliser sur sa capacité à intégrer les informations issues de plus de 14 000 établissements (dans le monde) et y ajoute désormais une couche de personnalisation et de prédiction, spécifiquement destinée à maintenir l'engagement des utilisateurs à long terme.
En combinant des principes de psychologie comportementale avec des techniques pointues d'analyse de données (pas uniquement celles des transactions, d'ailleurs), Yodlee est non seulement capable de prévoir les futurs mouvements sur les comptes de l'intéressé – et, par exemple, déterminer le solde à la fin du mois – mais peut également identifier précisément ses besoins. Grâce à cette faculté, elle va alors prodiguer des conseils opérationnels simples, adaptés aux circonstances.
En pratique, son application (mobile et web) sera ainsi en mesure de, entre autres, repérer les opérations inhabituelles (potentiellement indicatrices de fraude ou d'abus, comme avec BillGuard), émettre une alerte à l'approche d'une échéance (telle qu'une facture à payer, même si celle-ci n'est pas encore arrivée), suggérer un virement ou un crédit… Dans une autre tendance qui se généralise, l'ensemble de ces mécanismes incluent une touche de ludification (des suggestions de défis à relever, un message de félicitation lors de l'atteinte d'un objectif…).
Les banques savent qu'elles ont tout intérêt à offrir des outils de PFM attractifs à leurs clients, de manière à, notamment, les fidéliser et se mettre en position de leur offrir des services complémentaires répondant vraiment à leurs attentes. Or, il est maintenant avéré qu'une simple présentation des dépenses passées, à base de camemberts, ne suffit pas à remplir ce rôle. En réalité, la relation à l'argent est un sujet extrêmement complexe, qui ne peut être ignoré dans la création de solutions gagnantes.
C'est pourquoi, de plus en plus fréquemment, les concepteurs s'entourent de psychologues, afin de s'assurer que les consommateurs seront réceptifs aux idées qu'ils mettent en œuvre, parce qu'elles s'inscrivent naturellement dans leurs comportements et évitent les frictions avec leurs habitudes profondes – voire leurs réflexes. Incidemment, cette pratique, cruciale pour la gestion de finances personnelles, est aussi essentielle pour toute démarche sérieuse autour de l'expérience client…
En pratique, son application (mobile et web) sera ainsi en mesure de, entre autres, repérer les opérations inhabituelles (potentiellement indicatrices de fraude ou d'abus, comme avec BillGuard), émettre une alerte à l'approche d'une échéance (telle qu'une facture à payer, même si celle-ci n'est pas encore arrivée), suggérer un virement ou un crédit… Dans une autre tendance qui se généralise, l'ensemble de ces mécanismes incluent une touche de ludification (des suggestions de défis à relever, un message de félicitation lors de l'atteinte d'un objectif…).
Les banques savent qu'elles ont tout intérêt à offrir des outils de PFM attractifs à leurs clients, de manière à, notamment, les fidéliser et se mettre en position de leur offrir des services complémentaires répondant vraiment à leurs attentes. Or, il est maintenant avéré qu'une simple présentation des dépenses passées, à base de camemberts, ne suffit pas à remplir ce rôle. En réalité, la relation à l'argent est un sujet extrêmement complexe, qui ne peut être ignoré dans la création de solutions gagnantes.
C'est pourquoi, de plus en plus fréquemment, les concepteurs s'entourent de psychologues, afin de s'assurer que les consommateurs seront réceptifs aux idées qu'ils mettent en œuvre, parce qu'elles s'inscrivent naturellement dans leurs comportements et évitent les frictions avec leurs habitudes profondes – voire leurs réflexes. Incidemment, cette pratique, cruciale pour la gestion de finances personnelles, est aussi essentielle pour toute démarche sérieuse autour de l'expérience client…
Interessante analyse que celle d'intégrer des psychologues.. Il semble que l'acquisition demande en effet de passer par des leviers moins traditionnels que d autres secteurs
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