Découverte à l'occasion du premier « StartupBootCamp Fintech Fast Track » parisien, auquel j'étais convié cette semaine (comme mentor), Big Data Trade est une jeune pousse française qui marche sur les traces de Tradier, Quantopian et consorts, avec une offre d'API ultra-simple destinée à tous les développeurs s'intéressant au trading.
Ses fondateurs n'en sont pas à leur toute première aventure, puisque c'est par l'intermédiaire de leur précédente création – MoneyPush, une plate-forme de trading d'options binaires sur les devises – qu'ils ont identifié un nouveau besoin. C'est en effet parce qu'ils étaient régulièrement approchés par des utilisateurs et prospects à la recherche d'un accès direct aux marchés financiers – afin d'implémenter leurs algorithmes – qu'ils ont décidé de lancer Big Data Trade.
L'objectif visé est d'offrir une API (« Interface de Programmation Applicative ») aussi triviale que possible (basée sur un standard « REST », dont les fonctions ne demandent de fournir que quelques paramètres essentiels), de manière à permettre à des quants – amateurs ou professionnels – de déployer leurs modèles mathématiques en quelques heures, là où les solutions proposées par les acteurs traditionnels, avec toute leur complexité, requièrent souvent des dizaines de jours de travail rébarbatif.
Ses fondateurs n'en sont pas à leur toute première aventure, puisque c'est par l'intermédiaire de leur précédente création – MoneyPush, une plate-forme de trading d'options binaires sur les devises – qu'ils ont identifié un nouveau besoin. C'est en effet parce qu'ils étaient régulièrement approchés par des utilisateurs et prospects à la recherche d'un accès direct aux marchés financiers – afin d'implémenter leurs algorithmes – qu'ils ont décidé de lancer Big Data Trade.
L'objectif visé est d'offrir une API (« Interface de Programmation Applicative ») aussi triviale que possible (basée sur un standard « REST », dont les fonctions ne demandent de fournir que quelques paramètres essentiels), de manière à permettre à des quants – amateurs ou professionnels – de déployer leurs modèles mathématiques en quelques heures, là où les solutions proposées par les acteurs traditionnels, avec toute leur complexité, requièrent souvent des dizaines de jours de travail rébarbatif.
Big Data Trade a fait le choix de fournir une API, qui peut paraître plus complexe à appréhender qu'une plate-forme de développement totalement intégrée (comme le fait, par exemple, Quantopian), pour (au moins) deux raisons. Tout d'abord, il s'agit de laisser l'entière liberté aux utilisateurs de recourir à leurs outils et langages de prédilection (Python, R…). Par ailleurs, la startup veut ainsi leur garantir la confidentialité et la sécurité des algorithmes qu'ils conçoivent et mettent en œuvre.
Car le modèle économique retenu repose essentiellement sur un abonnement mensuel – fixé à 30 euros par mois – et non (pour l'instant, du moins) sur une quelconque exploitation partagée des algorithmes (l'approche de Quantopian). Outre les quants, Big Data Trade cherche également à séduire les « purs » développeurs désireux de créer leur propre expérience de trading, web ou mobile, ce qui pourrait, en revanche, laisser augurer d'une évolution vers une offre B2B, semblable à celle de Tradier.
Il reste cependant beaucoup de chemin à parcourir (ce qui justifiait une participation au Fast Track, logiquement !). En particulier, seules des opérations sur les produits de son partenaire FXCM – quelques devises, matières premières et indices – sont actuellement mises à disposition à travers l'API de la jeune pousse. Côté données, les cours de ces mêmes valeurs sont évidemment accessibles (en « temps réel »), tandis qu'un flux d'actualité est proposé uniquement en démonstration, à ce stade. À suivre…
Car le modèle économique retenu repose essentiellement sur un abonnement mensuel – fixé à 30 euros par mois – et non (pour l'instant, du moins) sur une quelconque exploitation partagée des algorithmes (l'approche de Quantopian). Outre les quants, Big Data Trade cherche également à séduire les « purs » développeurs désireux de créer leur propre expérience de trading, web ou mobile, ce qui pourrait, en revanche, laisser augurer d'une évolution vers une offre B2B, semblable à celle de Tradier.
Il reste cependant beaucoup de chemin à parcourir (ce qui justifiait une participation au Fast Track, logiquement !). En particulier, seules des opérations sur les produits de son partenaire FXCM – quelques devises, matières premières et indices – sont actuellement mises à disposition à travers l'API de la jeune pousse. Côté données, les cours de ces mêmes valeurs sont évidemment accessibles (en « temps réel »), tandis qu'un flux d'actualité est proposé uniquement en démonstration, à ce stade. À suivre…
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