Quand le Nasdaq annonce son intention de lancer une initiative sur la « blockchain », nul ne peut rester indifférent. Lorsqu'il s'avère que, contrairement à d'autres acteurs, son objectif est de capitaliser sur l'infrastructure existante du Bitcoin, il devient clair que, pour une fois, quelque chose est en train de changer dans le monde de la finance…
Bien entendu, il n'est pas question pour l'opérateur de marchés boursiers d'explorer les usages de la crypto-monnaie elle même, relativement éloignée de son cœur de métier. Avant-garde d'une stratégie en cours d'élaboration sous l'égide d'un évangélisateur fraîchement nommé, la première application qu'il prépare – et qui devrait être déployée dans le courant de cette année – consistera en un système de gestion des titres d'entreprises privées, basé sur le grand livre comptable décentralisé qui constitue la fondation technologique du protocole bitcoin (la fameuse « blockchain »).
À la clé, c'est une nouvelle étape dans la dématérialisation des valeurs boursières qui s'ouvre, après la disparition de leurs supports « physiques » (imprimés). Grâce à cette nouvelle approche, les créations et les échanges de titres, ainsi que toutes les opérations de gestion afférentes, deviennent plus efficaces, plus fiables et plus rapides. En parallèle, les marchés eux-mêmes y gagnent également en transparence, en intégrité et en auditabilité, à travers une gouvernance toujours plus automatisée.
D'un point de vue technique, c'est une simple extension (standard) du Bitcoin qui est mise en œuvre, baptisée « colored coins ». Entièrement compatible avec les infrastructures actuelles, elle permet d'associer à chaque transaction un attribut (une « couleur »), susceptible de représenter un concept quelconque, par convention. Le Nasdaq en a retenu une implémentation un peu plus élaborée, le protocole « Open Assets », conçue spécifiquement pour prendre en charge la gestion d'actifs en tout genre, par exemple les actions d'une société.
Comme d'autres avant elle, l'institution est donc plus intéressée par la « blockchain » que par la monnaie Bitcoin. Mais, à l'inverse de quelques acteurs qui préfèrent s'approprier la technologie (quitte à dévoyer la « philosophie » sous-jacente), elle n'hésite pas à capitaliser sur les fondations déjà opérationnelles, leur accordant sa totale confiance. Ce faisant, elle est peut-être aussi en train de se transformer en profondeur. En effet, si l'émission de titres « Open Assets » justifie son intervention, comme tiers de confiance, les échanges pourront ensuite être réalisés sans aucun intermédiaire…
Bien entendu, il n'est pas question pour l'opérateur de marchés boursiers d'explorer les usages de la crypto-monnaie elle même, relativement éloignée de son cœur de métier. Avant-garde d'une stratégie en cours d'élaboration sous l'égide d'un évangélisateur fraîchement nommé, la première application qu'il prépare – et qui devrait être déployée dans le courant de cette année – consistera en un système de gestion des titres d'entreprises privées, basé sur le grand livre comptable décentralisé qui constitue la fondation technologique du protocole bitcoin (la fameuse « blockchain »).
À la clé, c'est une nouvelle étape dans la dématérialisation des valeurs boursières qui s'ouvre, après la disparition de leurs supports « physiques » (imprimés). Grâce à cette nouvelle approche, les créations et les échanges de titres, ainsi que toutes les opérations de gestion afférentes, deviennent plus efficaces, plus fiables et plus rapides. En parallèle, les marchés eux-mêmes y gagnent également en transparence, en intégrité et en auditabilité, à travers une gouvernance toujours plus automatisée.
D'un point de vue technique, c'est une simple extension (standard) du Bitcoin qui est mise en œuvre, baptisée « colored coins ». Entièrement compatible avec les infrastructures actuelles, elle permet d'associer à chaque transaction un attribut (une « couleur »), susceptible de représenter un concept quelconque, par convention. Le Nasdaq en a retenu une implémentation un peu plus élaborée, le protocole « Open Assets », conçue spécifiquement pour prendre en charge la gestion d'actifs en tout genre, par exemple les actions d'une société.
Comme d'autres avant elle, l'institution est donc plus intéressée par la « blockchain » que par la monnaie Bitcoin. Mais, à l'inverse de quelques acteurs qui préfèrent s'approprier la technologie (quitte à dévoyer la « philosophie » sous-jacente), elle n'hésite pas à capitaliser sur les fondations déjà opérationnelles, leur accordant sa totale confiance. Ce faisant, elle est peut-être aussi en train de se transformer en profondeur. En effet, si l'émission de titres « Open Assets » justifie son intervention, comme tiers de confiance, les échanges pourront ensuite être réalisés sans aucun intermédiaire…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Afin de lutter contre le spam, les commentaires ne sont ouverts qu'aux personnes identifiées et sont soumis à modération (je suis sincèrement désolé pour le désagrément causé…)