Idée géniale ou escroquerie en gestation ? Difficile de se faire un avis, mais les fondateurs de Point ont réussi à convaincre quelques poids lourds du capital risque, avec leur concept de financement inédit, basé sur une vente de « parts » de la résidence principale du demandeur. Au moins une certitude : il est impossible de rester indifférent…
L'objectif de la startup est de permettre à des propriétaires immobiliers de valoriser leur patrimoine sans avoir recours à l'endettement, qui est la seule solution à leur disposition à l'heure actuelle. Ainsi, plutôt que de contracter un emprunt, garanti – d'une manière ou d'une autre – par la valeur de leur bien, Point leur propose de lui céder une fraction de ce dernier, au prix du marché. Il n'est plus question de remboursement échelonné ni d'intérêts, l'opération est débouclée lors de la revente de la résidence ou par rachat direct.
En effet, les transactions sont assorties d'une échéance, à l'issue de laquelle le bénéficiaire devra reprendre ses parts. Le système est donc parfaitement adapté aux cas (très fréquents aux États-Unis) d'une acquisition pour quelques années. À défaut, le propriétaire devra rembourser l'équivalent des actifs cédés, à un prix réactualisé. Notons que les conditions pratiques de cette sortie potentiellement forcée demeurent assez floues (il est tout au plus suggéré de revenir à une approche de crédit traditionnelle)…
De l'autre côté de la « barrière », avec ces fractions de logements, Point se positionne en distributeur – auprès d'investisseurs – d'un produit financier sans équivalent, indexé sur le marché de l'immobilier mais sans les tracas généralement associés (recherche et estimation des propriétés, gestion des occupants…). En ouvrant la perspective, le concept pourrait adopter une orientation de type financement participatif, offrant des possibilités de placement combinant ticket d'entrée modéré et prise de risque maîtrisée, par la distribution des portefeuilles sur des contrats diversifiés.
L'objectif de la startup est de permettre à des propriétaires immobiliers de valoriser leur patrimoine sans avoir recours à l'endettement, qui est la seule solution à leur disposition à l'heure actuelle. Ainsi, plutôt que de contracter un emprunt, garanti – d'une manière ou d'une autre – par la valeur de leur bien, Point leur propose de lui céder une fraction de ce dernier, au prix du marché. Il n'est plus question de remboursement échelonné ni d'intérêts, l'opération est débouclée lors de la revente de la résidence ou par rachat direct.
En effet, les transactions sont assorties d'une échéance, à l'issue de laquelle le bénéficiaire devra reprendre ses parts. Le système est donc parfaitement adapté aux cas (très fréquents aux États-Unis) d'une acquisition pour quelques années. À défaut, le propriétaire devra rembourser l'équivalent des actifs cédés, à un prix réactualisé. Notons que les conditions pratiques de cette sortie potentiellement forcée demeurent assez floues (il est tout au plus suggéré de revenir à une approche de crédit traditionnelle)…
De l'autre côté de la « barrière », avec ces fractions de logements, Point se positionne en distributeur – auprès d'investisseurs – d'un produit financier sans équivalent, indexé sur le marché de l'immobilier mais sans les tracas généralement associés (recherche et estimation des propriétés, gestion des occupants…). En ouvrant la perspective, le concept pourrait adopter une orientation de type financement participatif, offrant des possibilités de placement combinant ticket d'entrée modéré et prise de risque maîtrisée, par la distribution des portefeuilles sur des contrats diversifiés.
Côté modèle économique, la jeune pousse prélève une commission (à hauteur de 3%) sur les ventes. Son rôle dans les transactions (justifiant sa rémunération) consiste à sélectionner des biens ayant un réel potentiel d'appréciation sur la durée. Elle se charge également des démarches « administratives », dont, notamment, l'enregistrement des cessions auprès des autorités compétentes. En revanche, seuls les investisseurs prennent un risque financier, par exemple en cas de retournement du marché.
En dépit de certaines précautions – obligation pour le propriétaire de conserver au moins 20% de son bien en propre, recommandation de comparer les options de financement disponibles… –, le principe de Point semble tout de même un peu dérangeant, surtout si on le projette sur une vente du patrimoine en vue de financer des dépenses de consommation. Cependant, des cas d'usages pertinents existent, tels que le rachat d'un emprunt hypothécaire ou en alternative à un crédit relais.
Contrairement à d'autres domaines, l'immobilier échappe encore largement à la vague d'innovation dont la finance participative est en quelque sorte le fer de lance. Après le cas de LendingHome, Point expérimente une approche résolument différente. Nul ne peut savoir ce qu'il en adviendra, mais elle démontre brillamment cette possibilité de réinventer un modèle qui pouvait pourtant paraître immuable.
En dépit de certaines précautions – obligation pour le propriétaire de conserver au moins 20% de son bien en propre, recommandation de comparer les options de financement disponibles… –, le principe de Point semble tout de même un peu dérangeant, surtout si on le projette sur une vente du patrimoine en vue de financer des dépenses de consommation. Cependant, des cas d'usages pertinents existent, tels que le rachat d'un emprunt hypothécaire ou en alternative à un crédit relais.
Contrairement à d'autres domaines, l'immobilier échappe encore largement à la vague d'innovation dont la finance participative est en quelque sorte le fer de lance. Après le cas de LendingHome, Point expérimente une approche résolument différente. Nul ne peut savoir ce qu'il en adviendra, mais elle démontre brillamment cette possibilité de réinventer un modèle qui pouvait pourtant paraître immuable.
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