Jusqu'à maintenant, quand les startups de l'investissement automatisé (les « robo-advisors ») promettaient une meilleure gestion que les acteurs traditionnels, croire leurs affirmations était uniquement affaire de confiance. Désormais, Wealthfront propose un outil (gratuit) d'analyse afin d'identifier et corriger les carences d'un portefeuille existant.
La première cible à laquelle veut s'attaquer la jeune entreprise avec sa solution « Portfolio Review » concerne les frais supportés par les clients. Une étude de State Street et du Boston Consulting Group estime ainsi que les américains ont supporté 277 milliards de dollars de ponctions en 2014 (sans même inclure les honoraires des conseillers). Or, en se basant sur les données de ses propres clients, Wealthfront considère pouvoir drastiquement réduire ces coûts, de 80% dans les cas les plus sévères.
Dans ce domaine, la bataille porte d'abord sur la transparence. En effet, la créativité des institutions financières est sans limite lorsqu'il s'agit de créer de nouveaux types de prélèvements et de les masquer. De sorte que, à la fin de l'année, les investisseurs n'ont aucune idée précise de ce qu'ils ont réellement payé à leurs intermédiaires. C'est donc l'une des missions qu'assure l'outil de Wealthfront : après avoir connecté les comptes qu'il détient, l'utilisateur obtiendra une vue exhaustive des frais qui lui sont facturés.
L'analyse ne s'arrête pas là et le bilan restitué adresse également trois autres pièges classiques de la gestion de portefeuille : l'optimisation fiscale (la stratégie retenue profite-t-elle des opportunités de réduction d'impôts ?), les liquidités disponibles (le matelas de sécurité conservé en cash est-il au meilleur niveau en fonction de la situation de la personne ?) et la diversification des actifs (leur répartition est-elle suffisamment large pour maximiser les revenus, sans modifier l'exposition au risque ?).
La première cible à laquelle veut s'attaquer la jeune entreprise avec sa solution « Portfolio Review » concerne les frais supportés par les clients. Une étude de State Street et du Boston Consulting Group estime ainsi que les américains ont supporté 277 milliards de dollars de ponctions en 2014 (sans même inclure les honoraires des conseillers). Or, en se basant sur les données de ses propres clients, Wealthfront considère pouvoir drastiquement réduire ces coûts, de 80% dans les cas les plus sévères.
Dans ce domaine, la bataille porte d'abord sur la transparence. En effet, la créativité des institutions financières est sans limite lorsqu'il s'agit de créer de nouveaux types de prélèvements et de les masquer. De sorte que, à la fin de l'année, les investisseurs n'ont aucune idée précise de ce qu'ils ont réellement payé à leurs intermédiaires. C'est donc l'une des missions qu'assure l'outil de Wealthfront : après avoir connecté les comptes qu'il détient, l'utilisateur obtiendra une vue exhaustive des frais qui lui sont facturés.
L'analyse ne s'arrête pas là et le bilan restitué adresse également trois autres pièges classiques de la gestion de portefeuille : l'optimisation fiscale (la stratégie retenue profite-t-elle des opportunités de réduction d'impôts ?), les liquidités disponibles (le matelas de sécurité conservé en cash est-il au meilleur niveau en fonction de la situation de la personne ?) et la diversification des actifs (leur répartition est-elle suffisamment large pour maximiser les revenus, sans modifier l'exposition au risque ?).
Dernière étape (logique) du processus, Wealthfront propose à l'investisseur de transférer automatiquement son portefeuille chez elle de manière à améliorer sa performance, s'il fait partie des plus de 9 sur 10 qui – historiquement – comportent des déficiences dans l'une ou l'autre des 4 dimensions de l'analyse. Et, s'appliquant elle-même toutes les leçons qu'elle donne, la startup met un accent particulier sur l'attention qu'elle porte à limiter les impacts fiscaux indésirables d'une telle opération, quitte à maintenir des positions sur les comptes existants, quand cela s'avère préférable, financièrement.
En synthèse, « Portfolio Review » constitue un peu le « rasoir à deux lames » de la gestion d'investissement, rendu possible par les technologies et l'automatisation qu'elles autorisent. La première lame introduit une visibilité inédite et terriblement révélatrice sur les pratiques obscures des établissements traditionnels. La seconde lame facilite la transition vers une nouvelle solution, en garantissant – preuves à l'appui, dans la mesure du possible – qu'elle est opérée au bénéfice du client.
Il est probablement difficile, pour les acteurs ciblés, de lutter directement contre cette incitation au départ. Alors, leur seul véritable recours est d'adopter (enfin) la culture de transparence qui devient rapidement un incontournable du monde contemporain. Si le rejet du secret par leurs clients – ou leur préférence pour des offres plus claires et plus simples – ne suffit pas à les convaincre du besoin de changement, l'apparition d'un service tiers exposant leurs dérives au grand jour devrait les faire réagir !
En synthèse, « Portfolio Review » constitue un peu le « rasoir à deux lames » de la gestion d'investissement, rendu possible par les technologies et l'automatisation qu'elles autorisent. La première lame introduit une visibilité inédite et terriblement révélatrice sur les pratiques obscures des établissements traditionnels. La seconde lame facilite la transition vers une nouvelle solution, en garantissant – preuves à l'appui, dans la mesure du possible – qu'elle est opérée au bénéfice du client.
Il est probablement difficile, pour les acteurs ciblés, de lutter directement contre cette incitation au départ. Alors, leur seul véritable recours est d'adopter (enfin) la culture de transparence qui devient rapidement un incontournable du monde contemporain. Si le rejet du secret par leurs clients – ou leur préférence pour des offres plus claires et plus simples – ne suffit pas à les convaincre du besoin de changement, l'apparition d'un service tiers exposant leurs dérives au grand jour devrait les faire réagir !
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